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15 novembre 2024

Jean-Pierre Luminet

11/11/2024 – J’avoue attendre avec un certain intérêt le moment où Robert Kennedy Jr succèdera à Rachel (ex-Richard) Levine au Ministère de la Santé américain, pour nettoyer les écuries d’Augias laissées par un parti démocrate devenu dégénéré, corrompu avec le lobby militaro-industriel (belliciste par nature), celui de l’agroalimentaire tout aussi industriel et responsable de plus de morts (obésité, cancers, etc.) que les guerres, et bien sûr le lobby pharmaceutique, spécialiste du crime contre l’humanité.
À moins que, vu la panique que cela va déclencher chez les « faucons », ils donnent l’ordre de l’éliminer avant qu’il ne puisse agir, comme ils l’ont fait à deux reprises pour le reste de sa famille… Au point où ils sont tombés, ils en sont bien capables.

Gilles Casanova

France Afuera : plus de liberté, moins de cerfa !

H16

France Afuera : plus de liberté, moins de cerfa !

15/11/2024 – Magie du succès, depuis que Musk les enchaîne (avec SpaceX, Starlink, la fréquentation en hausse constante de X.com et dernièrement, son habile soutien à Trump), tout le monde – ou presque – se réclame volontiers de ses idées ou de sa paternité… Notamment en ce qui concerne la mise en place du DOGE.


Le DOGE ? Diable, s’agirait-il de cette cryptomonnaie au logo rigolo à base de Shiba, qui génère régulièrement des vagues de mèmes colorés sur les intertubes ? En fait, non, il s’agit du « Department Of Government Efficiency » qui entend « démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles, et restructurer les agences fédérales », comme l’a déclaré le futur président Trump dans un récent communiqué.

C’était assez couru d’avance qu’un ministère américain, nouvellement créé, destiné à sabrer dans les dépenses inutiles et faire force coupes claires dans les administrations surnuméraires allait faire parler de lui, et d’autant plus si sa tête se retrouve occupée par Elon Musk, le plus fantasque des milliardaires actuels.

De façon tout aussi prévisible, cette initiative d’optimisation musclée du gouvernement américain attire à lui toute une nuée d’individus qui veulent profiter de la lumière ainsi portée sur cette nouvelle tendance au dégraissage public, lancée avec un certain succès et un enthousiasme indubitable par Javier Milei à son accession à la présidence argentine en décembre dernier.

En France, cela se traduit par exemple avec une intervention sucrée de Valérie Pécresse qui vient frétiller sur X en laissant croire que cette idée de coupes franches dans les dépenses l’aurait un jour taraudée, durant les 30 années qu’elle a occupé des postes politiques divers et variés (et surtout lors de sa dernière campagne présidentielle où les coupes ne furent probablement pas suffisante pour lui permettre d’équilibrer son budget)…


Gageons que l’exemple de Musk lui permettra d’obtenir plus de succès qu’elle n’en a eu pour le moment et que le courage du patron de SpaceX et Tesla lui donnera un élan décisif à la continuation des économies substantielles pour la Région Île-de-France dont elle a la charge et dont – reconnaissons-le – elle a effectivement réduit les dépenses, l’État lui coupant les finances avec un bel entrain qu’on aimerait voir reproduit un peu partout ailleurs.

Dans le même temps et pour ne surtout pas laisser Pécresse seule sur le terrain de la coupe budgétaire, signalons Guillaume Kasbarian, actuel ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique. À l’écouter, Guillaume est un peu notre mini-DOGE à nous, les Français : il veut, lui aussi, réduire drastiquement la dépense étatique et a déjà lancé quelques vagues pistes sur les nombreux plateaux médiatiques qu’il fréquente actuellement avec assiduité.

Au passage, il apparaît maintenant clair que comme Milei en Argentine ou Bukele au Salvador, Musk au « DOGE » va devenir une énorme épine dans le fondement de toute la troupe de clowns parasites qui s’occupent actuellement de dépenser sans compter, tant aux deux Chambres républicaines que dans les ministères et les administrations attachées.

En effet, Milei, Bukele et bientôt Musk prouvent, jour après jour, que les recettes de bon sens fonctionnent : Bukele montre que mettre effectivement les criminels en prison réduit la criminalité beaucoup plus que les bons sentiments, Milei montre que couper franchement dans les dépenses permet de retrouver un gouvernement efficace, et on espère que Musk démontrera bientôt que centrer l’action de l’État sur le régalien permet de résoudre les problèmes d’abus de pouvoir, de corruption, de diminution des libertés, de tensions dans la société.

Assez prévisiblement, leurs réussites seront diminuées, cachées ou carrément falsifiées par les médias de grand chemin : il ne faudrait pas que des solutions efficaces voient le jour, tant elles pourraient servir de contre-exemple à la nullité crasse, voire aux sabotages pervers et aux propositions débiles de nos propres gouvernants.

Nonobstant, et puisque Guillaume Kasbarian fait bruyamment frétiller son imposante moustache sur différents médias afin de bien faire comprendre que, promis juré, il allait faire des économies dans les ministères et les administrations obèses, pourquoi ne pas le prendre enfin au mot et proposer quelques mesures rapides, simples, et qui permettront de faire de solides économies ?


Ceux qui suivent ces colonnes ont probablement déjà de nombreuses idées d’autant que de précédents billets en offrent pour qui veut les lire. Depuis les associations lucratives sans but jusqu’aux aides aspergés avec force sur un étranger pas toujours reconnaissant (mais gourmand), en passant par le financement d’études en géographie de genre, j’en passe et de meilleures, force est de constater qu’on ne manquera pas d’idées pour couper dans le gras public.

Mais tant qu’on y est, on pourra s’attarder sur un très récent exemple avec ce qui entoure l’idée – finalement pas très lumineuse – du « pass culture », dont tout indique à présent qu’elle finit par coûter une fortune en pitreries périphériques et mérite donc largement de se faire supprimer, purement et simplement, pour n’être remplacée par rien du tout, aussi vite que possible.

Il y a quelques semaines, un tweet assez discret de DestinationCiné nous apprenait ainsi que ce « Pass culture » coûte 267 millions d’euros aux contribuables, dont plus de 30 millions partent dans les frais de fonctionnement de la société privée (mais pas de fonds, apparemment) qui emploie 166 personnes et crèche près des Champs-Élysées.

Des questions se bousculent immédiatement : pourquoi s’installer dans la ville la plus chère de France ? Pourquoi dans l’un de ses quartiers les plus coûteux ? Comment peut-on justifier l’emploi de 166 personnes pour quelque chose qui pourrait être intégralement géré par une application sur téléphone mobile et n’employer qu’une demi-douzaine de personnes ?

Depuis, rassurez-vous, l’Informé a mené une enquête dans laquelle on découvre que… c’est exactement comme on s’y attendait : une gabegie de la plus belle espèce, dont le budget augmente (maintenant 282 millions, sachons vivre), mais les résultats tangibles en matière d’accès des jeunes à la culture sont inexistants puisque surtout pas évalués.


Il est facile à comprendre que cet exemple n’en est qu’un parmi des trouzaines d’autres : les bidules créés ex nihilo pour caser les petits copains, les fromages républicains et les Comités Théodules sont trop nombreux pour les lister ici ; à ceux-ci s’ajoutent les toujours plus vastes dépenses des administrations installées depuis des lustres et qui entendent faire valoir leur ancienneté pour continuer à grossir paisiblement.

En cent ans, on a donc multiplié le nombre de fonctionnaires de l’État par plus de 7 (on pourra relire le précédent billet à ce sujet) sans pour autant profiter d’une amélioration des services ou des temps de traitements mesurables, au contraire.

Pas de doute : il est grand temps de faire un grand nettoyage dans les écuries d’Augias que sont devenues les administrations françaises et leurs nodules métastasiques multiples.

L’odeur de la faillite et les remugles d’un FMI qui se rapproche devraient avoir déjà mobilisé l’intégralité des actuels ministres et des législateurs à cette tâche indispensable. Manque de pot, à part le pauvre Kasbarian qui frétille de plateaux en plateaux, on ne voit pour le moment que taxes et impôts qui poudroient en volutes de plus en plus épaisses, et dépenses qui verdoient comme jamais dans le budget 2025.

Décidément, personne ne semble avoir compris.

« France Afuera », ce n’est vraiment pas pour tout suite et dès lors, ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/11/15/79262-france-afuera-plus-de-liberte-moins-de-cerfa

14 novembre 2024

L’État français va devoir maigrir un grand coup

H16

13/11/2024 – À son apogée en 1921, l’Empire britannique administrait le quart de la population mondiale et presque le quart des terres émergées soit 540 millions de sujets de Sa Majesté répartis sur 33,7 millions de km². Pour gérer cette masse considérable d’individus et le plus grand empire de l’Histoire humaine jamais dépassé depuis, le gouvernement britannique pouvait alors compter sur environ 400.000 fonctionnaires.

Oui, vous avez bien lu : la fonction publique de l’Empire britannique comptait, au début du XXe siècle, autour de 400.000 personnes qui se chargeaient donc d’administrer des centaines de millions de sujets répartis sur toute la planète. Pour ce faire, ils ne disposaient alors que des moyens de l’époque, c’est-à-dire qu’ils devaient évidemment se passer d’ordinateurs et de leurs logiciels, de téléphones, de courriels, qu’il n’y avait ni GPS ni services bancaires modernes, mais malgré tout, ces fonctionnaires parvinrent à faire briller le plus grand empire de l’Histoire.


De façon intéressante, de nos jours, le gouvernement britannique emploie un peu plus de 500.000 individus qui disposent des dernières technologies et de tout ce que le progrès permet de faire de nos jours, depuis les transports rapides et sûrs jusqu’aux échanges d’informations partout sur la planète à la vitesse de la lumière ou quasiment. Depuis la communication jusqu’à l’automatisation des processus, ces fonctionnaires ont absolument tout pour gérer ce qu’il reste de l’Empire, c’est-à-dire une île de taille moyenne au Nord de la France… Et ils y parviennent à peine.

Si l’on examine la situation française, le constat est globalement le même.

En 1921, la population de l’Empire français représentait près de 69 millions d’individus et l’État employait alors un peu plus de 700.000 personnes pour ses services publics. Là encore, il faut se rappeler qu’à l’époque, l’Empire français comptait plus de 12 millions de km² de territoire, depuis l’espace métropolitain jusqu’aux colonies qui s’étendaient partout dans le monde. Et malgré des technologies rudimentaires, malgré l’absence d’informatique, de réseaux de communication modernes, d’infrastructures efficaces, ces 700.000 fonctionnaires parvenaient à faire fonctionner l’intégralité de l’appareil d’État qui réussissait à faire régner une justice et une sécurité sur son territoire qui n’auraient pas eu à rougir devant celles péniblement en place actuellement.

Or, précisément et alors que l’Empire français n’existe plus et que la France s’est largement recentrée sur son hexagone et quelques confettis répartis dans le monde, la fonction publique compte plus de 5,6 millions d’individus au service de l’État (une multiplication par sept en un siècle), et qu’elle continue de grossir joyeusement : disposant des toutes dernières technologies, d’infrastructures réputées dans le monde entier, de moyens et de crédits qui n’ont jamais, dans l’histoire française, été aussi élevés, les services de l’État n’en sont pas moins médiocres dans le meilleur des cas et carrément catastrophiques dans le pire, au point que la justice et la sécurité sont devenues des blagues tristes que ces colonnes chroniquent avec consternation depuis des années.


En fait, si l’on épluche les statistiques équivalentes pour les autres pays occidentaux, on observe la même tendance générale : la masse salariale des États n’a cessé de croître – plus ou moins vite selon les politiques et aspirations des peuples concernés – mais dans tous les cas, le service rendu n’est pas sensiblement meilleur. On pourrait par exemple revenir sur la création, en 1979, du Department of Education américain, dont les effectifs et les budgets n’ont cessé de croître depuis, sans que le classement PISA des Américains n’ait été amélioré, au contraire.

À chaque fois, le constat est le même : l’augmentation de la taille des ministères et de leurs budgets ne se traduit absolument pas par une augmentation des compétences objectives, des réalisations concrètes et une amélioration mesurable des résultats…

Au contraire, même ! À mesure que les États prennent du poids et s’insinuent dans toujours plus de domaines, tout le monde constate une dégradation de tous les indicateurs de performance. Les coûts augmentent toujours pour des résultats toujours moins bons.

Lorsqu’en avril 2022, Elon Musk a pris possession de Twitter, la première opération d’ampleur qu’il a lancée fut d’en dégraisser la masse salariale : en quelques jours, Twitter laissait partir 90% de ses employés pendant que les opérations et le service rendu aux utilisateurs, eux, n’était pas modifiés de façon notable, prouvant au passage qu’une masse considérable de ces salariés ne servaient concrètement à rien.


Constat cruel certes, mais qui ne vient pas de nulle part et qui est corroboré par ce qu’on peut observer partout, que ce soit dans les entreprises privées ou dans les structures publiques : à mesure qu’elles grossissent, le besoin d’organisation interne, de contrôles et d’auto-évaluation fait aussi croître le nombre de personnes qui ne participent pas directement aux produits ou aux services effectivement demandés ou vendus.

Petit à petit, l’organisation qui doit au départ répondre à des demandes et des besoins extérieurs se réorganise pour se défendre contre la concurrence ou les tentatives de réformes, et finit par ne plus croître que pour ça. Les entreprises privées qui sombrent dans ce travers finissent inévitablement par se faire dépasser par des concurrents plus agiles, et disparaissent ou se refondent complètement. Les organisations publiques, elles, bénéficient – un temps – de la force publique… Un temps seulement.

L’augmentation assez spectaculaire des effectifs de la fonction publique dans les pays occidentaux pour des services qui n’ont, eux, rien de spectaculaires, doit tout à l’augmentation – plus que spectaculaire – de la productivité humaine sur le siècle passé. Or, toute cette productivité – gagnée grâce à toutes les technologies modernes – a été entièrement coulée dans les programmes sociaux et la redistribution qui l’accompagne, de très loin, puis dans le confort de plus en plus douillet de la caste politique et celle des services publics, puissamment mobilisés pour ne surtout rien remettre en question.

Il est bien sûr évident que le peuple a, lui aussi, bénéficié de ces gains de productivité mais il apparaît cependant qu’une proportion énorme ne s’est pas traduite dans une amélioration palpable et quantifiable de son niveau de vie ; pour le résumer de façon lapidaire, s’il n’est pas encore digne de la science-fiction telle qu’elle était imaginée dans les années 70, c’est surtout parce que ces gains ont été bouffés par l’État, ses administrations aux tubulures chromées toujours plus nombreuses, ses cerfas polytraumatisants et ses hordes toujours plus larges d’encombrants, de parasites et d’inutiles.

En pratique, on n’a vraiment pas besoin de ces centaines d’organisations (hautotorités, commissions, etc.) ni de la bureaucratie délirante actuelle de l’État, ses centaines d’agences, ses milliers de bureaux ou de directions. Les moyens modernes de communication, d’information, de calcul et d’infrastructure permettent de résoudre absolument tous les problèmes actuels et bien plus, et d’aplatir complètement la pyramide bureaucratique délirante de l’État français, avec une fraction des salariés actuels.

Or, l’argent vient cruellement à manquer. Comme Twitter en 2022, l’État français ne pourra donc s’affranchir d’un élagage massif. Et si cet élagage n’a pas lieu de façon planifiée et ordonnée, il aura lieu d’une façon violente.


Marc Amblard

Vous voulez connaître les origines de la guerre en Ukraine et notamment le rôle des USA (4 minutes) ?
Alors je vous propose d’écouter le professeur Jeffrey Sachs, directeur de recherches à l'université Columbia (Michigan) et consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies.

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12 novembre 2024

USA – 12 NOV 2024 – LES RÉPUBLICAINS REMPORTENT ENFIN LA CHAMBRE ET ÇA N’EST PAS UN DÉTAIL

Marc Amblard

Une 3ème victoire qui permettra au 47ème président de contrôler le triptyque fédéral : Maison blanche, Sénat et Chambre des représentants. Fait assez rare.
Il aura donc les pleins pouvoirs pour engager l’une des plus grandes réformes que le pays ait connu depuis sa naissance. Comme vous pouvez en juger par vous-même, le programme de Donald Trump est ambitieux (la liste est loin d’être exhaustive) :
- Nettoyage des agences à trois lettres (FBI, CIA, CDC…) devenues des armes politiques
- Blocage des CBDC (Central Bank Digital Currency)
- Définancement de l’OMS
- Révision drastique de la politique vaccinale
- Accord de paix en Ukraine
- Achèvement de la frontière sud
- Retour dans leur pays des personnes entrées illégalement aux États-Unis
- Dégraissage de l’État
- Retour vers l’indépendance énergétique des USA
- Abandon des délires climatiques et du tout électrique
- Interdiction de promouvoir le transgenrisme dans les établissements publics et interdiction des bloqueurs de puberté chez les adolescents
- Réduction de l’impôt sur les sociétés pour les compagnies produisant localement
- Exonération de l’impôt sur le revenu des pourboires et des heures supplémentaires
- Rétablir les droits de douanes pour les produits importés, notamment de Chine

Ce plan de réformes ne se fera pas sans douleur et les obstacles seront légion. Toutefois une chose est sûre, c'est qu'il aura inévitablement des répercussions importantes sur l’Europe qui ne peut pas faire cavalier seul. Les économies et les politiques sont devenues tellement interdépendantes que les pays du vieux continent seront contraints de s’adapter en adoptant eux aussi des changements identiques. Ne négligeons pas non plus l’impact du 5 novembre 2024 sur la mentalité des populations : peu à peu, nous allons intégrer l’idée que le conservatisme (la sauvegarde des grands principes moraux qui fondent nos sociétés) n’est pas un péché mais une nécessité sociale. Et surtout que le « progressisme » est une forme de pathologie frappant des groupes qui n’ont aucune légitimité à imposer leur idéologie au plus grand nombre.

Anne-Sophie Chazaud

12/11/2024 – Lorsque le camp du Bien, du Fentanyl et du Chaos perdent, partout à travers l’Occident, ce n’est jamais en raison d’un choix lucide du peuple qui défend ses intérêts et reprend sagement la main sur sa souveraineté, non.
Lorsque ces gens perdent, souvenez-vous en 2005 avec le non au Traité Constitutionnel européen, ou avec le Brexit ou avec Trump ou avec tous les premiers tours patriotes français (liste non exhaustive), c’est parce qu’on leur a mal expliqué, aux gens.
Parce que, c’est désormais bien clair, le peuple est réputé débile aux yeux du camp «progressiste».
S’il perd, ce ne sera jamais de son fait ou de sa faute, au camp non pas éclairé mais illuminé, ce ne sera jamais parce qu’il a perdu depuis belle lurette le sens de l’intérêt général au profit de récupérations loufoques ou perverses ou corrompues, non, ce sera parce que le peuple, tel un gros débile, vote subitement contre son propre intérêt, c’est bien connu : et partout à travers la planète dis donc, c’est fou ça !
Si les Américains ont décidé massivement et sans ambiguïté de reprendre en main leur souveraineté contre des intérêts bellicistes, nuisibles, coûteux, destructeurs à l’intérieur comme à l’extérieur, et opaques, ce n’est pas parce qu’ils veulent également défendre les amendements de leur Constitution qui à peu près tous étaient menacés par l’équipage démocrate (liberté d’expression en ligne de mire directe, volonté de désarmer la population, viol abject de la propriété privée et de la vie privée -affaire symptomatique de l’écureuil Peanut, stopper des guerres absurdes et coûteuses, relancer l’économie etc.), non, si le peuple vote ainsi c’est parce qu’il n’est pas assez mûr pour élire une femme, pas assez mûr pour élire une personne noire.
La gangrène sécessionniste dans le cerveau des élites, cette sécession dont parle si bien Christopher Lasch, est omniprésente dans toutes les réactions à l’élection de Donald Trump : médias médiocres et pontifiants, spécialistes imbéciles, parcheminés d’un savoir qui ne leur sert de rien, incapables qu’ils sont de comprendre ce qu’on ne cesse sans relâche de leur mettre d’élections en élections, sous le nez. Incapables, surtout, d’appliquer la première des conditions d’exercice de l’esprit rationnel et critique à savoir de remettre en question ses propres a priori, schémas et biais idéologiques.
Si le peuple vote Trump c’est qu’il est désinformé et qu’il hait la science : comprenez bien, si le peuple vote Trump, pour ces gens, c’est qu’il soutient le média le plus informateur et riche du monde (X-Twitter, qui seul a permis de redresser les tonnes de propagandes déversées sur les peuples occidentaux depuis des années) et qu’il soutient un homme, Elon Musk, qui va le premier envoyer l’humanité sur Mars et balance à peu près quotidiennement des produits artefactuels de haut niveau dans l’Espace, c’est vous dire sa haine de la science et de la technologie…
Je pense qu’absolument jamais dans l’histoire du monde moderne il n’y a eu une telle distorsion cognitive dans le cerveau des «élites» entre leur petit univers imaginaire et le réel perçu, vécu et analysé par n’importe quel cerveau doté d’un entendement fonctionnel.
Le Cercle de la Raison est en réalité une roue libre, une roue libre de folie qui vaticine en stabulation dans un monde qui n’existe pas et dont les peuples sont las de payer les absurdes factures.
Il faut saluer cette victoire comme celle de tous les amoureux de la souveraineté des nations, et, en ce qui me concerne, je salue celle de l’Amérique que j’aime, celle que j’ai tant aimée, qui n’est pas celle du chaos ni des zombies au fentanyl.
L’Amérique des audacieux, des entrepreneurs de talent, des gens qui osent, des gens qui ne se laissent pas faire, l’Amérique de Faulkner, de Hemingway, des grands espaces, de la nature et de la liberté.
Nous sommes nombreux en Europe à avoir passé une si bonne nuit et une si belle journée. Il conviendrait de s’en souvenir à l’avenir : quand les citoyens ne se laissent pas faire, ils gagnent.

11 novembre 2024

Nos dirigeants se foutent ouvertement de nous, à la télé, en direct et en différé

H16

11/11/2024 – La République prendrait-elle conscience que son avenir (sinon politique, au moins financier) est en jeu ? En tout cas, c’est ce qu’on peut charitablement croire en apprenant la convocation récente des ex-ministres Attal et Le Maire par une commission du Sénat afin de comprendre comment un trou de plus de 100 milliards d’euros a pu apparaître dans les comptes publics.

Cependant et comme on pouvait raisonnablement s’y attendre, cette convocation a tourné rapidement en un petit spectacle politico-politicien dans lequel les uns et les autres se sont contentés de se renvoyer la responsabilité : après une fine analyse des politiciens, des experts de plateau et des journalistes appelés à commenter la consternante déconfiture publique française, il apparaît que le dérapage public observé est un événement sans aucun responsable, qui tient plus de la catastrophe naturelle, comme un glissement de terrain financier, plutôt qu’une série de décisions débiles prises par des incompétents sous coke persuadés de leur génie imputrescible.

Il faut absolument prendre quelques secondes pour regarder la vidéo ci-dessous et comprendre ce qui se passe actuellement dans les institutions républicaines pour prendre la mesure de la désinvolture absolue de nos dirigeants.


Bien sûr, on pourrait aisément épiloguer (comme le font les commentateurs en dessous du tweet original) pour savoir qui, de Attal ou de Husson, décroche la timbale de la nullité, celle de l’impertinence ou du manque de tenue dans ces salves de questions et d’attaques plus ou moins subtiles.

Cependant, c’est surtout l’aspect théâtral qui ressort de toute cette pitoyable opération.

Ni d’un côté, ni de l’autre de la table ne semble émerger l’idée qu’il y a non seulement un problème de finance grave mais que ce sont bien les deux côtés, tous les deux en politique depuis plusieurs années, qui sont responsables de l’effondrement financier de la République auquel on assiste actuellement et que c’est l’intégralité de l’appareil politique français, absolument incapable de tenir le moindre budget depuis 50 ans, qui a mené le pays dans le talus.

Au lieu de travailler à répondre aux questions essentielles à la marche du pays, à savoir essayer de comprendre pourquoi les recettes fiscales se sont effondrées, pourquoi les taxes ne rentrent pas assez, pourquoi les dépenses filent sans frein, les deux politicards se sautent à la gorge l’un de l’autre.

L’arrogance insupportable du gamin d’un côté contre les manœuvres politiciennes du sexagénaire de l’autre ne parviennent pas à faire oublier que ces personnages, et avec eux, toute la clique qui parasite le pays depuis plusieurs décennies, ont choisi de creuser les dépenses, de faire exploser la dette et de tabasser le pays de taxes et d’impôts comme jamais dans son Histoire et comme aucun autre pays dans le monde.

Car c’est bien Attal, ses prédécesseurs et son actuel successeur, ce sont bien Husson et ses collègues du Sénat, c’est clairement les députés actuels comme ceux des quinze ou seize législatures précédentes qui ont enfoncé le pays dans sa situation actuelle. Ce sont ces pignoufs qui entendent, sans le moindre doute, taxer un peu plus le pays le plus taxé du monde : ils espèrent ainsi redistribuer un peu plus dans le pays le plus redistributeur du monde et, pompon de l’affaire, entendent sans vergogne ajouter de la dette à un des pays les plus endettés du monde au prétexte que – tenez-vous bien – ce pays a aussi l’administration fiscale la plus efficace du monde pour aller chercher le pognon gratuit des autres là où il est !


Au bilan, l’État français n’a jamais autant écrabouillé son peuple sous le fardeau de son obèse impotence ; tout le monde s’en rend compte, tout le monde le sait, mais ces branle-musards entendent à la fois relancer le bastringue pour une année supplémentaire, et surtout se dédouaner complètement de toute responsabilité dans le constat d’échec des politiques menées jusqu’à présent.

En fait, alors que l’odeur de faillite est si forte qu’on la sent jusque dans cette vidéo et qu’on la voit grossir derrière les yeux pochés d’Attal, les chamailleries qu’elle nous offre illustrent la faillite complète de nos institutions, très manifestement aussi incapables de désigner les responsables – alors qu’ils sont pourtant évidents pour le peuple – qu’incapables de corriger les erreurs commises. En fait, le dialogue de sourd entre les deux politiciens démontre même à l’envi qu’ils sont persuadés (ou font semblant de l’être, ce qui est probablement pire) qu’aucune erreur n’a réellement été commise, ce qui tendrait à montrer que les institutions sont, ontologiquement, destinées à foutre tout le pays au talus dans la décontraction et l’absence totale de toute remise en question des dirigeants.

Tout ce que cette vidéo montre, c’est que ce ne sont pas des hommes qui cherchent à redresser une situation catastrophique, mais des domestiques qui se battent pour partir avec l’argenterie. Ce que ces pathétiques débats et ces chamailleries d’égo démontrent, c’est que la France n’est perçue que comme une grosse tirelire par les individus qui se sont hissés à sa tête, généralement par tromperie et par manigances.

Tout le jeu de l’immense bureaucratie mise en place, des administrations tentaculaires, des taxes de plus en plus illisibles est de faire croire à cette majorité de Français qui ne paient pas d’impôts directs qu’ils sont encore gagnants de ce système qui leur est pourtant largement défavorable à tous points de vue. Et quand aux autres Français qui, eux, ont compris la situation, ceux-là n’ont pas leur mot à dire, ni dans les médias, ni dans l’hémicycle. Ils ont été soigneusement tenus à l’écart.

Ils payent, pour tout, tout le temps, mais ne sont pas représentés. Or, mécaniquement et alors que les dépenses de l’État obèse persistent à grossir, leurs rangs grandissent chaque jour. Cela ne peut pas bien se terminer.

Le Titanic a heurté l’iceberg depuis un moment, les cales se remplissent d’eau. Cette vidéo ne montre pas l’équipage, tentant le tout pour le tout pour sauver le maximum de passagers, mais montre les couards de service qui se battent pour les canots de sauvetage en poussant tout le monde sur leur passage.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/11/11/79216-nos-dirigeants-se-foutent-ouvertement-de-nous-a-la-tele-en-direct-et-en-differe
Natalia Routkevitch

[...] Ne trouvant pas ce que je cherchais dans les rayons, je me suis approchée du bureau des bibliothécaires pour leur demander s’ils pouvaient me guider vers des ouvrages sur la Grande Guerre adaptés aux enfants. Un peu perplexes, ils ont cherché, mais n’ayant rien trouvé, m’ont suggéré d’attendre pendant qu’ils allaient « fouiller dans les réserves ». Finalement, là non plus, ils n’avaient aucun livre jeunesse sur la guerre de 14-18.
Par ailleurs, aucune cérémonie, exposition ou lecture spéciale n’était prévue à la médiathèque pour le 11 novembre. Les établissements scolaires de la commune, du moins ceux que je connaissais, n’organisaient pas d’événements commémoratifs non plus.
Je me suis alors rappelé cette phrase de Roland Dorgelès, tirée des "Croix de bois" (1919), qui m’est restée en mémoire : « On oubliera… Les voiles de deuil, comme des feuilles mortes, tomberont. L'image du soldat disparu s'effacera lentement… Et tous les morts mourront pour la deuxième fois. » [...]

« La victoire de Trump est comparable à la chute du mur de Berlin ! »

François Asselineau
Vidéo du 6 novembre 2024

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