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17 novembre 2024

L’agonie du vieux monde

Anne-Sophie Chazaud

17/11/2024 – Chers amis, vous voudrez bien je l’espère me pardonner si j’ai dû pendant quelques jours invisibiliser mes précédentes publications, n’ayant pas le temps et la disponibilité pour gérer l’inévitable « service après-vente » et les sempiternelles leçons de morale que me valent régulièrement certaines publications depuis que je fréquente ce réseau. J’avais cette semaine d’autres choses à faire.
Et c’est bien de ce vieux monde-là que je veux vous parler aujourd’hui.
Depuis l’élection de Trump, très largement élu par la volonté d’un peuple redevenu pleinement souverain et sans la moindre contestation possible en dépit des milliards de tonnes de propagande qui se sont déversées sur lui pendant l’une des campagnes électorales les plus importantes dans l’histoire moderne de l’Occident, les réactions sont extraordinaires et il convient d’en dire quelques mots, tant ces réactions sont des révélateurs de la médiocrité chimiquement pure et abyssale de la situation européenne mais notamment française (en Italie par exemple, le climat est beaucoup plus respirable).
La médiocrité de la classe politique tout d’abord, et j’insiste, la médiocrité de la classe politique dans sa totalité : de ce point de vue, les tortillages de popotin et les finasseries creuses de Jordan Bardella au sujet du nouveau président américain, mais aussi ses reptations devant Zelensky ou ses allégeances otaniennes ont montré qu’il n’y aurait rien à attendre de ce côté-ci non plus que des autres afin de voir émerger un homme d’État de la trempe qui serait nécessaire pour réaffirmer la pleine souveraineté y compris diplomatique de la France.
La médiocrité abyssale de la classe médiatique traditionnelle ensuite, qui de chaîne de désinformation en chaîne de désinformation, continue de diffuser une propagande ininterrompue aux fins de critiquer absolument H24 ce qui, pourtant, fait figure aux yeux du monde entier à l’exception des petits-bourgeois des grandes métropoles occidentales, de véritable bénédiction.
Car ce qui se passe aux États-Unis est extraordinaire, je le redis, à plus d’un titre.
En premier lieu, et il faut le marteler, le peuple souverain a tout simplement sauvé sa propre démocratie puisque les mal-nommés démocrates avaient clairement pour projet de faire sauter tous les amendements de la Constitution les uns après les autres, à commencer évidemment par le Premier concernant la liberté d’expression. Ils avaient également pour projet de généraliser le vote électronique et l’absence de vérification de l’identité des votants (commune à tous les États où Harris a gagné), ce qui aurait signifié la généralisation de la triche électronique et donc la fin de la démocratie américaine : les Américains ont vraiment compris qu’ils avaient là une dernière chance de sauver leur propre démocratie, et ils l’ont saisie. God bless them !
Les couinements grotesques de la caste médiatico-politique face à la véritable révolution de la gouvernance mise en place par l’équipe Trump sont à comprendre comme les cris d’agonie d’un vieux monde bien répugnant qui sait que sa fin est proche, et c’est d’ailleurs assez amusant car c’est précisément parce qu’il s’est totalement vassalisé aux États-Unis, et otanisé, qu’il va maintenant périr par là où il a péché. Ambiance pop-corn.
Ce vieux monde répugnant couine car l’équipe qui se constitue autour de Trump est une pure Dream Team qui va complètement nettoyer les écuries d’Augias de la corruption, du bellicisme putride, de la guerre permanente faite aux classes populaires et au peuple en tant qu’entité nationale. Parce que cette équipe est portée par des personnes saines de corps et d’esprit qui vont combattre les conflits d’intérêts et les délires tordus et pervers qui présidaient aux questions sanitaires, au lobbying pharmaceutique, au secteur obèse et obésifiant de l’agro-alimentaire, au secteur de l’armement, aux délires wokes, and so on…
C’est amusant de s’apercevoir que la petite gauche, celle des rares lecteurs encore vivants de l’ancien monde entré en putréfaction, lecteurs du Monde, de Libération, du Figaro (en réalité les mêmes avec quelques nuances de gris dans les cheveux), tous ces gens donc manifestent par leurs criailleries et pleurnicheries ridicules un attachement désormais assumé à toutes les turpitudes de cette ancienne gouvernance du mensonge et de la perversion. Gouvernance par le mensonge et par la perversion.
On croyait que la gauche et le prétendu Cercle de la Raison aimaient le peuple, les Lumières et la transparence : il n’en est évidemment rien, il s’agissait en réalité simplement de maintenir au pouvoir un mandarinat lui-même obèse, infatué de lui-même, gorgé de certitudes rancies et de manipulation de l’opinion publique.
De ce point de vue par exemple, nulle différence entre les homélies de soeur Fourest ou de soeur Bastié ou de frère Joffrin, et l’on n’a rien fait de plus ennuyeux depuis les sermons de Bourdaloue au XVIIe siècle mais au moins était-ce alors la belle langue du Grand Siècle…Tous défendent la même petite caste rancie qui n’en a plus pour bien longtemps. Tous obéissent à leurs maîtres, les quelques oligarques qui tiennent la presse hexagonale entre leurs quelques mains, et vous ne verrez aucun d’entre ces pseudo-journalistes par exemple s’insurger de ce que désormais ces oligarques vont s’associer pour financer eux-mêmes à l’avenir l’École Supérieure de Journalisme : on n’est jamais mieux servi que par soi-même !
Dans son nettoyage de l’administration (Mitterrand avait d’ailleurs fait pareil à plus petite échelle et la gauche n’avait pas couiné…), Trump souhaite précisément poser l’acte révolutionnaire consistant à neutraliser les effets paralysants et la force d’inertie d’une administration occidentale qui n’est plus au service du peuple qui la paie mais au service de ses propres intérêts (intérêts d’argent, de pouvoir et intérêts de classe, moraline incluse) : la presse subventionnée, en France, fait partie de ce système mandarinal.
Et, il faut le dire aussi, la médiocrité d’une partie de nos concitoyens qui, malheureusement, continuent de s’ « informer » par le biais des médias de grand chemin dont la mission, on le constate en moins d’une heure de zapping sur ces différents canaux, consiste véritablement à façonner l’opinion publique.
Il se joue dans cette logique propagandiste encore un important phénomène générationnel : plus on avance dans l’âge et plus on considère les médias officiels comme étant fiables et comme source unique d’information. Plus on descend dans les générations en revanche, plus on se méfie, et alors la place des médias indépendants, alternatifs, libres, devient prépondérante.
C’est bien pour cela que le vieux monde tente par tous les moyens de nuire au réseau social X qui est devenu le plus important réseau d’information citoyenne du monde. On y trouve certes quelques tarés, comme partout, mais on y trouve aussi et surtout absolument tout le reste de l’information, du monde réel, tel qu’il n’est pas passé au tamis propagandiste des mandarins, et ceci crée chez ces derniers un effroi dont on comprend bien la nature.
Les exemples ne manquent pas, de sujets sur lesquels, sans les réseaux et médias indépendants, jamais la vérité n’aurait émergé : prenons par exemple NordStream, ou encore le rachat des terres agricoles ukrainiennes par des fonds américains véreux, ou tant d’autres que je ne mentionnerai pas ici car n’oubliez pas que Facebook continue d’appartenir à cette gauche dégénérée de la Côte Ouest, dont les jours sont comptés (les rats quittent d’ailleurs le navire sur leurs yachts de luxe, c’est assez rigolo comme spectacle…).
Je pense d’ailleurs que cette fracture informationnelle a supplanté les fractures politiques, ou, disons, a pris le dessus sur les autres : je me suis aperçue qu’il ne m’était tout simplement plus possible de discuter avec des personnes qui continuent de tenir cette information propagandiste déversée à gros tuyaux pour parole d’évangile. Je peux me friter (en paroles hein) avec des jeunes gauchistes, ou avec des personnes n’ayant pas mes opinions, j’ai du plaisir à cela, mais je ne peux tout simplement physiquement plus supporter de dialoguer avec des gens qui continuent de voir le monde avec le cerveau empli de certitudes jamais remises en question et entretenues dans l’entre-soi d’un réel imaginaire à la source continue de médias les plus minables et désinformateurs de la planète.
La souveraineté passe désormais par une démocratie beaucoup plus directe mais aussi par une information beaucoup plus directe, et cela prendra une ampleur de plus en plus grande à mesure que les tenants de l’ancien monde vont tout simplement disparaître, car c’est là une question de générations.
Bref, je vous enjoins par conséquent vraiment à rejoindre le réseau anciennement Twitter : c’est un acte important si vous souhaitez bénéficier d’une information réellement pluraliste, voir ce qui se passe réellement dans le monde sans les œillères infatuées de la désinformation française (pensez aux BRICS, pensez à l’Ukraine par exemple et tant et tant d’autres sujets…), et c’est aussi un acte militant afin d’accélérer la putréfaction indispensable du vieux monde, celui qui couine parce que Trump révolutionne et rénove la souveraineté démocratique mais qui ne dit rien lorsqu’un député se drogue dans des partouzes répugnantes avec, encore une fois, l’argent du contribuable.
Au sujet, pour finir, de l’agonie de ce vieux monde : j’ai, vous le savez, beaucoup lutté. Je pense désormais au contraire qu’il n’y a rien à en sauver et qu’il faut au contraire se réjouir de l’accélération de cette putréfaction, de cette agonie certes répugnante, il faut s’en réjouir car seule la mort de ce vieux monde permettra qu’autre chose advienne. En somme, il ne faut plus être en réaction mais dans une dimension d’action prospective, projective, vers après cet inéluctable effondrement.
Et je vous souhaite sur ces bonnes paroles un excellent dimanche.

16 novembre 2024

Robert Kennedy l’antivax...

Pierre Duriot

16/11/2024 – Le vaccin a été mis au point en six mois, contre dix ans habituellement et c’était la première fois. Toutes la classe politique, médiatique et médicale s’est relayée pendant six mois, jour et nuit, avec les mêmes phrases et les mêmes intonations pour nous dire d’aller nous faire vacciner et c’était la première fois. On ne vaccine pas pendant une épidémie, tout le monde le sait, on l’a fait quand même et c’était la première fois. Les premières doses sont arrivées dans des containers réfrigérés sous escorte policière et ensuite, le même produit a traîné des mois dans les pharmacies ordinaires et il ne fallait pas trouver ça bizarre. Le vaccin n’empêchait pas d’attraper le mal mais garantissait une « forme moins grave » et c’était la première fois. Sont advenus des confinements, des passe-sanitaires et vaccinaux et c’était la première fois. Et tous ceux qui ont eu un doute étaient d’affreux complotistes… c’est facile non ?

Pierre Duriot

16/11/2024 – Bizarrement, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui présentait, jusqu’à ces dernières semaines, plan sur plan pour battre la Russie, souhaite, depuis l’élection de Donald, la fin du conflit en 2025 par «des moyens diplomatiques». Gageons qu’il souhaite surtout arriver à sauver sa propre peau, dont les jours sont comptés. Et accessoirement, éviter qu’on lui demande avec trop d’insistance, ce qu’il a fait de tout le fric qu’on lui a donné…

15 novembre 2024

Jean-Pierre Luminet

11/11/2024 – J’avoue attendre avec un certain intérêt le moment où Robert Kennedy Jr succèdera à Rachel (ex-Richard) Levine au Ministère de la Santé américain, pour nettoyer les écuries d’Augias laissées par un parti démocrate devenu dégénéré, corrompu avec le lobby militaro-industriel (belliciste par nature), celui de l’agroalimentaire tout aussi industriel et responsable de plus de morts (obésité, cancers, etc.) que les guerres, et bien sûr le lobby pharmaceutique, spécialiste du crime contre l’humanité.
À moins que, vu la panique que cela va déclencher chez les « faucons », ils donnent l’ordre de l’éliminer avant qu’il ne puisse agir, comme ils l’ont fait à deux reprises pour le reste de sa famille… Au point où ils sont tombés, ils en sont bien capables.

Gilles Casanova

France Afuera : plus de liberté, moins de cerfa !

H16

15/11/2024 – Magie du succès, depuis que Musk les enchaîne (avec SpaceX, Starlink, la fréquentation en hausse constante de X.com et dernièrement, son habile soutien à Trump), tout le monde – ou presque – se réclame volontiers de ses idées ou de sa paternité… Notamment en ce qui concerne la mise en place du DOGE.


Le DOGE ? Diable, s’agirait-il de cette cryptomonnaie au logo rigolo à base de Shiba, qui génère régulièrement des vagues de mèmes colorés sur les intertubes ? En fait, non, il s’agit du « Department Of Government Efficiency » qui entend « démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles, et restructurer les agences fédérales », comme l’a déclaré le futur président Trump dans un récent communiqué.

C’était assez couru d’avance qu’un ministère américain, nouvellement créé, destiné à sabrer dans les dépenses inutiles et faire force coupes claires dans les administrations surnuméraires allait faire parler de lui, et d’autant plus si sa tête se retrouve occupée par Elon Musk, le plus fantasque des milliardaires actuels.

De façon tout aussi prévisible, cette initiative d’optimisation musclée du gouvernement américain attire à lui toute une nuée d’individus qui veulent profiter de la lumière ainsi portée sur cette nouvelle tendance au dégraissage public, lancée avec un certain succès et un enthousiasme indubitable par Javier Milei à son accession à la présidence argentine en décembre dernier.

En France, cela se traduit par exemple avec une intervention sucrée de Valérie Pécresse qui vient frétiller sur X en laissant croire que cette idée de coupes franches dans les dépenses l’aurait un jour taraudée, durant les 30 années qu’elle a occupé des postes politiques divers et variés (et surtout lors de sa dernière campagne présidentielle où les coupes ne furent probablement pas suffisante pour lui permettre d’équilibrer son budget)…


Gageons que l’exemple de Musk lui permettra d’obtenir plus de succès qu’elle n’en a eu pour le moment et que le courage du patron de SpaceX et Tesla lui donnera un élan décisif à la continuation des économies substantielles pour la Région Île-de-France dont elle a la charge et dont – reconnaissons-le – elle a effectivement réduit les dépenses, l’État lui coupant les finances avec un bel entrain qu’on aimerait voir reproduit un peu partout ailleurs.

Dans le même temps et pour ne surtout pas laisser Pécresse seule sur le terrain de la coupe budgétaire, signalons Guillaume Kasbarian, actuel ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique. À l’écouter, Guillaume est un peu notre mini-DOGE à nous, les Français : il veut, lui aussi, réduire drastiquement la dépense étatique et a déjà lancé quelques vagues pistes sur les nombreux plateaux médiatiques qu’il fréquente actuellement avec assiduité.

Au passage, il apparaît maintenant clair que comme Milei en Argentine ou Bukele au Salvador, Musk au « DOGE » va devenir une énorme épine dans le fondement de toute la troupe de clowns parasites qui s’occupent actuellement de dépenser sans compter, tant aux deux Chambres républicaines que dans les ministères et les administrations attachées.

En effet, Milei, Bukele et bientôt Musk prouvent, jour après jour, que les recettes de bon sens fonctionnent : Bukele montre que mettre effectivement les criminels en prison réduit la criminalité beaucoup plus que les bons sentiments, Milei montre que couper franchement dans les dépenses permet de retrouver un gouvernement efficace, et on espère que Musk démontrera bientôt que centrer l’action de l’État sur le régalien permet de résoudre les problèmes d’abus de pouvoir, de corruption, de diminution des libertés, de tensions dans la société.

Assez prévisiblement, leurs réussites seront diminuées, cachées ou carrément falsifiées par les médias de grand chemin : il ne faudrait pas que des solutions efficaces voient le jour, tant elles pourraient servir de contre-exemple à la nullité crasse, voire aux sabotages pervers et aux propositions débiles de nos propres gouvernants.

Nonobstant, et puisque Guillaume Kasbarian fait bruyamment frétiller son imposante moustache sur différents médias afin de bien faire comprendre que, promis juré, il allait faire des économies dans les ministères et les administrations obèses, pourquoi ne pas le prendre enfin au mot et proposer quelques mesures rapides, simples, et qui permettront de faire de solides économies ?


Ceux qui suivent ces colonnes ont probablement déjà de nombreuses idées d’autant que de précédents billets en offrent pour qui veut les lire. Depuis les associations lucratives sans but jusqu’aux aides aspergés avec force sur un étranger pas toujours reconnaissant (mais gourmand), en passant par le financement d’études en géographie de genre, j’en passe et de meilleures, force est de constater qu’on ne manquera pas d’idées pour couper dans le gras public.

Mais tant qu’on y est, on pourra s’attarder sur un très récent exemple avec ce qui entoure l’idée – finalement pas très lumineuse – du « pass culture », dont tout indique à présent qu’elle finit par coûter une fortune en pitreries périphériques et mérite donc largement de se faire supprimer, purement et simplement, pour n’être remplacée par rien du tout, aussi vite que possible.

Il y a quelques semaines, un tweet assez discret de DestinationCiné nous apprenait ainsi que ce « Pass culture » coûte 267 millions d’euros aux contribuables, dont plus de 30 millions partent dans les frais de fonctionnement de la société privée (mais pas de fonds, apparemment) qui emploie 166 personnes et crèche près des Champs-Élysées.

Des questions se bousculent immédiatement : pourquoi s’installer dans la ville la plus chère de France ? Pourquoi dans l’un de ses quartiers les plus coûteux ? Comment peut-on justifier l’emploi de 166 personnes pour quelque chose qui pourrait être intégralement géré par une application sur téléphone mobile et n’employer qu’une demi-douzaine de personnes ?

Depuis, rassurez-vous, l’Informé a mené une enquête dans laquelle on découvre que… c’est exactement comme on s’y attendait : une gabegie de la plus belle espèce, dont le budget augmente (maintenant 282 millions, sachons vivre), mais les résultats tangibles en matière d’accès des jeunes à la culture sont inexistants puisque surtout pas évalués.


Il est facile à comprendre que cet exemple n’en est qu’un parmi des trouzaines d’autres : les bidules créés ex nihilo pour caser les petits copains, les fromages républicains et les Comités Théodules sont trop nombreux pour les lister ici ; à ceux-ci s’ajoutent les toujours plus vastes dépenses des administrations installées depuis des lustres et qui entendent faire valoir leur ancienneté pour continuer à grossir paisiblement.

En cent ans, on a donc multiplié le nombre de fonctionnaires de l’État par plus de 7 (on pourra relire le précédent billet à ce sujet) sans pour autant profiter d’une amélioration des services ou des temps de traitements mesurables, au contraire.

Pas de doute : il est grand temps de faire un grand nettoyage dans les écuries d’Augias que sont devenues les administrations françaises et leurs nodules métastasiques multiples.

L’odeur de la faillite et les remugles d’un FMI qui se rapproche devraient avoir déjà mobilisé l’intégralité des actuels ministres et des législateurs à cette tâche indispensable. Manque de pot, à part le pauvre Kasbarian qui frétille de plateaux en plateaux, on ne voit pour le moment que taxes et impôts qui poudroient en volutes de plus en plus épaisses, et dépenses qui verdoient comme jamais dans le budget 2025.

Décidément, personne ne semble avoir compris.

« France Afuera », ce n’est vraiment pas pour tout suite et dès lors, ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/11/15/79262-france-afuera-plus-de-liberte-moins-de-cerfa

14 novembre 2024

L’État français va devoir maigrir un grand coup

H16

13/11/2024 – À son apogée en 1921, l’Empire britannique administrait le quart de la population mondiale et presque le quart des terres émergées soit 540 millions de sujets de Sa Majesté répartis sur 33,7 millions de km². Pour gérer cette masse considérable d’individus et le plus grand empire de l’Histoire humaine jamais dépassé depuis, le gouvernement britannique pouvait alors compter sur environ 400.000 fonctionnaires.

Oui, vous avez bien lu : la fonction publique de l’Empire britannique comptait, au début du XXe siècle, autour de 400.000 personnes qui se chargeaient donc d’administrer des centaines de millions de sujets répartis sur toute la planète. Pour ce faire, ils ne disposaient alors que des moyens de l’époque, c’est-à-dire qu’ils devaient évidemment se passer d’ordinateurs et de leurs logiciels, de téléphones, de courriels, qu’il n’y avait ni GPS ni services bancaires modernes, mais malgré tout, ces fonctionnaires parvinrent à faire briller le plus grand empire de l’Histoire.


De façon intéressante, de nos jours, le gouvernement britannique emploie un peu plus de 500.000 individus qui disposent des dernières technologies et de tout ce que le progrès permet de faire de nos jours, depuis les transports rapides et sûrs jusqu’aux échanges d’informations partout sur la planète à la vitesse de la lumière ou quasiment. Depuis la communication jusqu’à l’automatisation des processus, ces fonctionnaires ont absolument tout pour gérer ce qu’il reste de l’Empire, c’est-à-dire une île de taille moyenne au Nord de la France… Et ils y parviennent à peine.

Si l’on examine la situation française, le constat est globalement le même.

En 1921, la population de l’Empire français représentait près de 69 millions d’individus et l’État employait alors un peu plus de 700.000 personnes pour ses services publics. Là encore, il faut se rappeler qu’à l’époque, l’Empire français comptait plus de 12 millions de km² de territoire, depuis l’espace métropolitain jusqu’aux colonies qui s’étendaient partout dans le monde. Et malgré des technologies rudimentaires, malgré l’absence d’informatique, de réseaux de communication modernes, d’infrastructures efficaces, ces 700.000 fonctionnaires parvenaient à faire fonctionner l’intégralité de l’appareil d’État qui réussissait à faire régner une justice et une sécurité sur son territoire qui n’auraient pas eu à rougir devant celles péniblement en place actuellement.

Or, précisément et alors que l’Empire français n’existe plus et que la France s’est largement recentrée sur son hexagone et quelques confettis répartis dans le monde, la fonction publique compte plus de 5,6 millions d’individus au service de l’État (une multiplication par sept en un siècle), et qu’elle continue de grossir joyeusement : disposant des toutes dernières technologies, d’infrastructures réputées dans le monde entier, de moyens et de crédits qui n’ont jamais, dans l’histoire française, été aussi élevés, les services de l’État n’en sont pas moins médiocres dans le meilleur des cas et carrément catastrophiques dans le pire, au point que la justice et la sécurité sont devenues des blagues tristes que ces colonnes chroniquent avec consternation depuis des années.


En fait, si l’on épluche les statistiques équivalentes pour les autres pays occidentaux, on observe la même tendance générale : la masse salariale des États n’a cessé de croître – plus ou moins vite selon les politiques et aspirations des peuples concernés – mais dans tous les cas, le service rendu n’est pas sensiblement meilleur. On pourrait par exemple revenir sur la création, en 1979, du Department of Education américain, dont les effectifs et les budgets n’ont cessé de croître depuis, sans que le classement PISA des Américains n’ait été amélioré, au contraire.

À chaque fois, le constat est le même : l’augmentation de la taille des ministères et de leurs budgets ne se traduit absolument pas par une augmentation des compétences objectives, des réalisations concrètes et une amélioration mesurable des résultats…

Au contraire, même ! À mesure que les États prennent du poids et s’insinuent dans toujours plus de domaines, tout le monde constate une dégradation de tous les indicateurs de performance. Les coûts augmentent toujours pour des résultats toujours moins bons.

Lorsqu’en avril 2022, Elon Musk a pris possession de Twitter, la première opération d’ampleur qu’il a lancée fut d’en dégraisser la masse salariale : en quelques jours, Twitter laissait partir 90% de ses employés pendant que les opérations et le service rendu aux utilisateurs, eux, n’était pas modifiés de façon notable, prouvant au passage qu’une masse considérable de ces salariés ne servaient concrètement à rien.


Constat cruel certes, mais qui ne vient pas de nulle part et qui est corroboré par ce qu’on peut observer partout, que ce soit dans les entreprises privées ou dans les structures publiques : à mesure qu’elles grossissent, le besoin d’organisation interne, de contrôles et d’auto-évaluation fait aussi croître le nombre de personnes qui ne participent pas directement aux produits ou aux services effectivement demandés ou vendus.

Petit à petit, l’organisation qui doit au départ répondre à des demandes et des besoins extérieurs se réorganise pour se défendre contre la concurrence ou les tentatives de réformes, et finit par ne plus croître que pour ça. Les entreprises privées qui sombrent dans ce travers finissent inévitablement par se faire dépasser par des concurrents plus agiles, et disparaissent ou se refondent complètement. Les organisations publiques, elles, bénéficient – un temps – de la force publique… Un temps seulement.

L’augmentation assez spectaculaire des effectifs de la fonction publique dans les pays occidentaux pour des services qui n’ont, eux, rien de spectaculaires, doit tout à l’augmentation – plus que spectaculaire – de la productivité humaine sur le siècle passé. Or, toute cette productivité – gagnée grâce à toutes les technologies modernes – a été entièrement coulée dans les programmes sociaux et la redistribution qui l’accompagne, de très loin, puis dans le confort de plus en plus douillet de la caste politique et celle des services publics, puissamment mobilisés pour ne surtout rien remettre en question.

Il est bien sûr évident que le peuple a, lui aussi, bénéficié de ces gains de productivité mais il apparaît cependant qu’une proportion énorme ne s’est pas traduite dans une amélioration palpable et quantifiable de son niveau de vie ; pour le résumer de façon lapidaire, s’il n’est pas encore digne de la science-fiction telle qu’elle était imaginée dans les années 70, c’est surtout parce que ces gains ont été bouffés par l’État, ses administrations aux tubulures chromées toujours plus nombreuses, ses cerfas polytraumatisants et ses hordes toujours plus larges d’encombrants, de parasites et d’inutiles.

En pratique, on n’a vraiment pas besoin de ces centaines d’organisations (hautotorités, commissions, etc.) ni de la bureaucratie délirante actuelle de l’État, ses centaines d’agences, ses milliers de bureaux ou de directions. Les moyens modernes de communication, d’information, de calcul et d’infrastructure permettent de résoudre absolument tous les problèmes actuels et bien plus, et d’aplatir complètement la pyramide bureaucratique délirante de l’État français, avec une fraction des salariés actuels.

Or, l’argent vient cruellement à manquer. Comme Twitter en 2022, l’État français ne pourra donc s’affranchir d’un élagage massif. Et si cet élagage n’a pas lieu de façon planifiée et ordonnée, il aura lieu d’une façon violente.


Marc Amblard

Vous voulez connaître les origines de la guerre en Ukraine et notamment le rôle des USA (4 minutes) ?
Alors je vous propose d’écouter le professeur Jeffrey Sachs, directeur de recherches à l'université Columbia (Michigan) et consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies.

Cliquer sur l'image ↴

12 novembre 2024

USA – 12 NOV 2024 – LES RÉPUBLICAINS REMPORTENT ENFIN LA CHAMBRE ET ÇA N’EST PAS UN DÉTAIL

Marc Amblard

Une 3ème victoire qui permettra au 47ème président de contrôler le triptyque fédéral : Maison blanche, Sénat et Chambre des représentants. Fait assez rare.
Il aura donc les pleins pouvoirs pour engager l’une des plus grandes réformes que le pays ait connu depuis sa naissance. Comme vous pouvez en juger par vous-même, le programme de Donald Trump est ambitieux (la liste est loin d’être exhaustive) :
- Nettoyage des agences à trois lettres (FBI, CIA, CDC…) devenues des armes politiques
- Blocage des CBDC (Central Bank Digital Currency)
- Définancement de l’OMS
- Révision drastique de la politique vaccinale
- Accord de paix en Ukraine
- Achèvement de la frontière sud
- Retour dans leur pays des personnes entrées illégalement aux États-Unis
- Dégraissage de l’État
- Retour vers l’indépendance énergétique des USA
- Abandon des délires climatiques et du tout électrique
- Interdiction de promouvoir le transgenrisme dans les établissements publics et interdiction des bloqueurs de puberté chez les adolescents
- Réduction de l’impôt sur les sociétés pour les compagnies produisant localement
- Exonération de l’impôt sur le revenu des pourboires et des heures supplémentaires
- Rétablir les droits de douanes pour les produits importés, notamment de Chine

Ce plan de réformes ne se fera pas sans douleur et les obstacles seront légion. Toutefois une chose est sûre, c'est qu'il aura inévitablement des répercussions importantes sur l’Europe qui ne peut pas faire cavalier seul. Les économies et les politiques sont devenues tellement interdépendantes que les pays du vieux continent seront contraints de s’adapter en adoptant eux aussi des changements identiques. Ne négligeons pas non plus l’impact du 5 novembre 2024 sur la mentalité des populations : peu à peu, nous allons intégrer l’idée que le conservatisme (la sauvegarde des grands principes moraux qui fondent nos sociétés) n’est pas un péché mais une nécessité sociale. Et surtout que le « progressisme » est une forme de pathologie frappant des groupes qui n’ont aucune légitimité à imposer leur idéologie au plus grand nombre.

Anne-Sophie Chazaud

12/11/2024 – Lorsque le camp du Bien, du Fentanyl et du Chaos perdent, partout à travers l’Occident, ce n’est jamais en raison d’un choix lucide du peuple qui défend ses intérêts et reprend sagement la main sur sa souveraineté, non.
Lorsque ces gens perdent, souvenez-vous en 2005 avec le non au Traité Constitutionnel européen, ou avec le Brexit ou avec Trump ou avec tous les premiers tours patriotes français (liste non exhaustive), c’est parce qu’on leur a mal expliqué, aux gens.
Parce que, c’est désormais bien clair, le peuple est réputé débile aux yeux du camp «progressiste».
S’il perd, ce ne sera jamais de son fait ou de sa faute, au camp non pas éclairé mais illuminé, ce ne sera jamais parce qu’il a perdu depuis belle lurette le sens de l’intérêt général au profit de récupérations loufoques ou perverses ou corrompues, non, ce sera parce que le peuple, tel un gros débile, vote subitement contre son propre intérêt, c’est bien connu : et partout à travers la planète dis donc, c’est fou ça !
Si les Américains ont décidé massivement et sans ambiguïté de reprendre en main leur souveraineté contre des intérêts bellicistes, nuisibles, coûteux, destructeurs à l’intérieur comme à l’extérieur, et opaques, ce n’est pas parce qu’ils veulent également défendre les amendements de leur Constitution qui à peu près tous étaient menacés par l’équipage démocrate (liberté d’expression en ligne de mire directe, volonté de désarmer la population, viol abject de la propriété privée et de la vie privée -affaire symptomatique de l’écureuil Peanut, stopper des guerres absurdes et coûteuses, relancer l’économie etc.), non, si le peuple vote ainsi c’est parce qu’il n’est pas assez mûr pour élire une femme, pas assez mûr pour élire une personne noire.
La gangrène sécessionniste dans le cerveau des élites, cette sécession dont parle si bien Christopher Lasch, est omniprésente dans toutes les réactions à l’élection de Donald Trump : médias médiocres et pontifiants, spécialistes imbéciles, parcheminés d’un savoir qui ne leur sert de rien, incapables qu’ils sont de comprendre ce qu’on ne cesse sans relâche de leur mettre d’élections en élections, sous le nez. Incapables, surtout, d’appliquer la première des conditions d’exercice de l’esprit rationnel et critique à savoir de remettre en question ses propres a priori, schémas et biais idéologiques.
Si le peuple vote Trump c’est qu’il est désinformé et qu’il hait la science : comprenez bien, si le peuple vote Trump, pour ces gens, c’est qu’il soutient le média le plus informateur et riche du monde (X-Twitter, qui seul a permis de redresser les tonnes de propagandes déversées sur les peuples occidentaux depuis des années) et qu’il soutient un homme, Elon Musk, qui va le premier envoyer l’humanité sur Mars et balance à peu près quotidiennement des produits artefactuels de haut niveau dans l’Espace, c’est vous dire sa haine de la science et de la technologie…
Je pense qu’absolument jamais dans l’histoire du monde moderne il n’y a eu une telle distorsion cognitive dans le cerveau des «élites» entre leur petit univers imaginaire et le réel perçu, vécu et analysé par n’importe quel cerveau doté d’un entendement fonctionnel.
Le Cercle de la Raison est en réalité une roue libre, une roue libre de folie qui vaticine en stabulation dans un monde qui n’existe pas et dont les peuples sont las de payer les absurdes factures.
Il faut saluer cette victoire comme celle de tous les amoureux de la souveraineté des nations, et, en ce qui me concerne, je salue celle de l’Amérique que j’aime, celle que j’ai tant aimée, qui n’est pas celle du chaos ni des zombies au fentanyl.
L’Amérique des audacieux, des entrepreneurs de talent, des gens qui osent, des gens qui ne se laissent pas faire, l’Amérique de Faulkner, de Hemingway, des grands espaces, de la nature et de la liberté.
Nous sommes nombreux en Europe à avoir passé une si bonne nuit et une si belle journée. Il conviendrait de s’en souvenir à l’avenir : quand les citoyens ne se laissent pas faire, ils gagnent.