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23 novembre 2024

Samuël Tomei

L'esprit critique de Pierre Mendès France sur la construction européenne

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USA - UN PEU DE RECUL SUR L’ÉCHEC DU PARTI DÉMOCRATE

Marc Amblard

- 23/11/2024 - Au départ, il y eut ce coup d’État électoral durant la nuit du 3 au 4 novembre 2020. La fraude manifeste et largement prouvée depuis, n’a pas permis d’apporter au parti démocrate la majorité confortable espérée. Dès lors, celui-ci a cru bon par opportunisme de s’agenouiller devant sa faction d’extrême gauche.
Aussi, durant le mandat de Biden, c’est une succession de lois perverses et contre nature qui ont été votées afin de satisfaire l’aile ultra-progressiste du parti : transgenrisme, démantèlement de la famille, ouverture des frontières, définancement de la police, mesures sanitaires anti-science et liberticides, censure des médias et des réseaux sociaux… Rien de tel finalement pour se couper peu à peu de sa base électorale.
Ce fut là, la première erreur qui balisa le chemin de la victoire des conservateurs quatre ans plus tard.
La seconde erreur fut de transformer le D.O.J. (Ministère de la justice) en outil de persécution à l’encontre du candidat Donald Trump. Plus l’étau judiciaire se resserrait et plus il gagnait en soutien auprès du peuple américain qui fit de lui la victime et le héros de la lutte contre l’État profond.
La troisième erreur consista à attendre la dernière ligne droite pour écarter le candidat Biden, pourtant victorieux des primaires démocrates. Si son départ était parfaitement légitime en raison de ses capacités cognitives largement altérées, le parti aurait dû négocier son départ bien plus tôt. À quatre mois seulement du scrutin présidentiel, la manœuvre était très maladroite et prit tout le monde de court.
La quatrième erreur, directement liée à la précédente, fut fatale. En poussant le vieux Joe hors des clous, celui-ci s’est habilement vengé contre ses conspirateurs (Obama, Pelosi et Schumer) en soutenant officiellement Kamala Harris le jour-même (21 juillet) où il annonça son retrait.
Kamala, sotte et inconsistante, fut totalement incapable d’assumer une campagne digne de ce nom. Elle n’est jamais parvenue à séduire les Américains qui n’ont pas été dupes.
La 5ème erreur commise par les démocrates (ce fut également la mienne) a été de croire qu’en manipulant de manière colossale le vote par correspondance, ils avaient réussi à mettre en place un moyen infaillible pour garantir l’échec de leur adversaire. Leur grande confiance dans l’ingénierie électorale conçue à coups de centaines de millions de dollars les a rendus aveugles devant la montée irrésistible de Donald Trump, de surcroît excellent communiquant.
Le “Too big to rig” fut tel que l’ancien président gagna avec une avance aussi spectaculaire qu’inattendue : 58% des grands électeurs (qui le propulseront à la Maison-Blanche dans quelques semaines) mais également le contrôle du Sénat et celui de la Chambre. Le tiercé parfait.
Les élites démocrates n’ont rien vu venir. Elles se sont pris un train à grande vitesse en pleine face et ne s’en sont toujours pas remises. Puissent-elles faire l’analyse des erreurs ci-dessus mentionnées et comprendre qu’elles ont contribué dramatiquement à se couper de leurs soutiens historiques : la classe ouvrière et les minorités ethniques. Le parti démocrate est devenu celui de la classe dirigeante et des élites autoproclamées. Quel échec.
Elles vont devoir apprendre qu’on ne peut durablement gouverner contre les intérêts du peuple. Tôt ou tard, celui-ci vous le fait toujours payer. Par les urnes ou par les armes.

22 novembre 2024

L’administration française souffre du « syndrome du monument de Washington »

H16

- 22/11/2024 - Bon, cela ne fait plus de doute à présent : la France manque soudain d’argent, le pognon de dingue semble s’être épuisé. Tout le monde, à chaque étage du mille-feuilles administratif, se charge donc de faire des économies ou, plus exactement, de donner toutes les apparences d’en faire. Cependant, avec une constance qui frise la compulsion obsessionnelle, force est de constater que nos édiles et les dirigeants du pays en général semblent ne trouver que les pires idées pour – trop rarement – couper dans les dépenses.

Dernièrement, nous avons eu quelques exemples de ces lumineuses coupes budgétaires que les uns ou les autres se sont chargées de faire.

Ainsi a-t-il été décidé en région Île-de-France de supprimer une aide d’un million et demi d’euros pour les pompiers qui, comme chacun le sait, sont parfaitement accessoires. Après tout, avec un extincteur, un arrosoir et un peu d’eau, on fait des miracles de nos jours.

Ainsi la ministre de la Santé, confrontée elle aussi au nécessaire besoin de trouver des sources d’économies, a pris son courage à deux mains pour diminuer de 5% le remboursement des médicaments et des honoraires de médecins. Il est vrai que simplifier les processus de gestion de la Sécurité sociale, alléger les démarches des usagers, diminuer les frais internes des services, réduire les paperasseries administratives emmerdifiantes pour les praticiens et les assujettis, voire – horreur des horreurs – virer les fraudeurs à commencer par les millions de cartes vitales surnuméraires, tout ça aurait été sensiblement plus compliqué, tout comme se remettre en question, et surtout beaucoup moins visible de tous les administrés…

Ainsi la maire de Strasbourg, Jeanne Barsegh, n’a pas hésité à menacer de fermer les crèches municipales et le périscolaire dans l’hypothèse affreuse où 9 millions d’euros de dotations seraient retirées à Strasbourg. Dans le même temps et avec une décontraction que seuls les hypocrites peuvent se permettre, elle ne s’interdira pas de financer une indispensable étude sur l’occupation de la cour de récréation en fonction des sexes des gamins qui y jouent…

Bref, à tout le moins, on pourrait se scandaliser : quoi, dans toutes les dépenses qui existent, dans toutes les gabegies ignobles que l’État empile, ces élus n’ont trouvé que celles-là pour faire des économies ? Ne serait-ce pas un peu du floutage d’Hegel moquage de visage ?


Eh bien à vrai dire, pas tout à fait et ceci n’a en réalité rien d’inhabituel.

C’est même parfaitement logique lorsqu’on y réfléchit deux minutes : c’est ce qu’on appelle le « Washington Monument Syndrome » et même si vous n’en connaissiez probablement pas l’existence ou le nom jusqu’à présent, sachez pourtant qu’il est pratiqué avec succès et sans le moindre scrupule par tous les politiciens et une grosse partie des gauchistes dès qu’il s’agit de couper dans des budgets.

Et lorsque poussés par la conjoncture ou une horde de contribuables excédés par les taxes incessantes, les politiciens doivent enfin réduire le budget de leurs administrations, les premières victimes de ces réductions sont donc systématiquement les hôpitaux (infirmières, sages-femmes, brancardiers), les enseignants, les musées (et de préférence les plus visibles – Aux États-Unis, cela revient à fermer le Washington Monument par exemple, d’où le nom), ou les pompiers (comme l’exemple typique ci-dessus).

En France, concrètement, cela revient à diminuer les salaires des enseignants, couper dans les budgets hospitaliers ou arrêter telle ou telle subvention d’une association sociale très visible et reconnue utile par tous. Bref, il s’agit essentiellement de créer un emmerdement maximal pour l’usager, et le plus visible possible pour la population. On envisagera jamais de couper dans les centaines de postes de pousse-cerfa, dans les trouzaines de préposés aux agrafeuses, dans les associations lucratives sans but et autres fromages de la République qui casent les copains-coquins. Jamais.

Pourtant, il y en a, comme en témoigne cet intéressant passage de Sud-Radio sur lequel intervient Patrice Huiban qui détaille quelques uns de ces fromages aux noms à rallonges, coûts babylonesques et responsabilités microscopiques :


Comme le mentionne l’intervenant, la France se trimballe 30% d’administratifs en plus dans le milieu hospitalier par rapport à l’Allemagne sans que le service rendu soit meilleur, au contraire. La liste est effarante de ces agences, opérateur de l’État, ici chargées de la « santé au travail », sujet certes vaste mais qui ne devrait pas voir se cumuler l’Agence nationale d’Amélioration des Conditions de Travail, l’Institut National de Recherche, de Sécurité, de Prévention des Accidents du Travail et Maladies Professionnelles, le Conseil National d’Orientation des Conditions de Travail, le Comité National de Prévention de Santé au Travail, en plus de la Sécurité sociale et de ses déclinaisons dédiées à la santé au travail, l’ANSES et les Services de Prévention et de Santé au Travail Inter-Entreprises.


Et avec l’habitude, dès qu’on propose de couper dans les budgets, Kevin Legauchiste, Jean Députain ou Georges Sénatorium montent immédiatement aux créneaux pour hurler « On va devoir virer des infirmières (= fermer le Washington Monument) »… Ces cris sont faciles à entendre, surtout actuellement, dans les journaux de la presse traditionnelle ou sur les réseaux sociaux (X contient des pelletées de tristes gauchistes toujours prêts à sacrifier du pompier ou de l’enseignant à chaque fois qu’on fait mine de toucher à un budget d’Agence Nationale d’Étude des Spandrelles Bitumeuses En Milieu Aérobie).

Et bien sûr, cette méthode fonctionne très bien : l’opinion publique, saisie d’effroi devant les conséquences de la coupe budgétaire, renonce alors à toute action drastique. Pensez donc ! On ne peut pas se passer d’infirmières, de crêches ou de pompiers ! Ce serait un scandale ! Eh oui, les gens sont très naïfs et tombent dans ce panneau à chaque fois que c’est possible. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les politiciens l’utilisent, il marche si bien !

Dès lors, le budget peut continuer à enfler tranquillement et les services de se dégrader sous le poids du nombre croissant de personnel inutile douillettement caché derrière le nombre décroissant de personnel utile placé en face et en direct du public, bien visible lui.

Et après cinquante années de ce traitement, de musée « sauvé » en fromage conservé, d’agence nationale agrandie en budgets jamais rabotés, petit-à-petit au début, puis de plus en plus vite à la fin, la France est maintenant en faillite.

Christian Dubuis Santini

Me voilà d’humeur arrangeante avec ce nouvel avatar du réchauffement climatique… 21/11/2024

Christian Dubuis Santini

Quand les performances du Mozart de la phynance se doublent de l’excellence dans l’art de la diplomatie, la France des Lumières brille de mille feux au sein d’un monde certes moribond mais illuminé, apaisé et reconnaissant. 21/11/2024

Christian Dubuis Santini

Il y a quatre ans déjà… Papy et mamy dans la cuisine… Pas plus de six à table… la blablablague du coronacircus avec son omniprésente guenille faciale qui protégeait seulement des postillons celui qui ne s’en affublait pas… quant aux vagues saints, les révélations arrivent… 21/11/2024

21 novembre 2024

La tolérance zéro pour ceux qui doivent tout tolérer

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français




- 20/11/2024 - La bourde récente de Retailleau, pourtant le ministre le moins mal-aimé de ce gouvernement qui ne représente quasiment personne, en dit long sur le chemin que prend la France. Pour en connaître le tracé, il faut regarder de l’autre côté de la Manche, où le premier Ministre laisse sortir de prison des délinquants étrangers, ou d’origine étrangère, auteurs de faits graves, pour faire de la place afin de faire exécuter des peines de prison fermes pour des Anglais de souche coupables simplement d’un tweet anti-gouvernemental. Retailleau donc promet la « Tolérance zéro ». L’expression a été popularisé par Rudolph Giuliani, maire de New-York, quand il s’est agit de reprendre la main dans cette ville gangrenée par la délinquance. Mais chez nous Retailleau l’envisage pour les agriculteurs qui auraient le toupet de ne pas accepter de mourir en silence. On l’attendait, ce Bruno, sur les caillasseurs de policiers, les auteurs de délits de fuite et de rodéo, les dealers de drogue, les violeurs, auteurs de violence en réunion, décapiteurs de profs, terroristes et habituels casseurs et incendiaires d’un peu tout… mais non. Il faut dire que les auteurs des forfaits précités ont tous une caractéristique commune, ethnico-religieuse, dont il ne faut pas parler et qui semble les mettre à l’abri des foudres d’une justice qui persiste, non pas à être laxiste, mais à donner sa pleine mesure pour un seul type de profil : la population d’origine, comme en Angleterre.

Et nous aurions tort de penser que cela pourrait en être autrement. Macron a publiquement soutenu son homologue britannique et on se souvient qu’il avait envisagé de faire tirer à balles réelles sur les Gilets Jaunes, ces séditieux. Quant à tirer sur les auteurs exotiques de délits de fuite à bord de voitures volées, c’est une autre histoire, ils sont objectivement protégés, à la fois par leur origine et par une presse qui monte au créneau au quart de tour pour défendre ces racailles, quand le décès d’un Thomas ou d’une Lilou, sous les coups de ces mêmes racailles, est systématiquement amoindri, dévalorisé et même moqué.

Retailleau donc, en droite ligne de ses prédécesseurs, prône la tolérance zéro uniquement pour ceux qui doivent tout tolérer et pour pour qui l’armada politico-médiatico-judiciaire veille bien à ce qu’ils ne soient pas tentés de se défendre et qu’ils acceptent de disparaître en silence, comme dans cette Angleterre qui montre le chemin. En réalité, les Français ont bien compris que leur propre gouvernement travaillait contre eux, qu’ils seraient ratissés jusqu’au dernier euro, pour que l’on puisse continuer à financer l’AME et l’aide sociale au tout-venant, alors même que tous les départements, régions, ou presque, sont en quasi cessation de paiement et qu’on soigne moins bien les provinciaux qui cotisent que les migrants oisifs et revendicatifs. La « tolérance zéro », on l’attend avec ceux qui rentrent dans des maisons qui ne leur appartiennent pas et s’y installent avec la protection du législateur, avec les fauteurs de trouble habituels, qui malgré une recherche d’excuses permanente et des motifs de libération alambiqués, arrivent tout de même à être majoritaires dans les prisons et quasiment dans toutes les prisons d’Europe. À l’image de ce père d’élève venu menacer de mort un proviseur parce que l’institution scolaire avait eu le malheur de demander à sa fille de retirer son voile. Huit mois de vie gâchée pour le fonctionnaire et au final un stage de citoyenneté et une simple amende pour le coupable, autant dire, rien. L’ethnicisation de la justice n’est pas qu’une impression, c’est une réalité quotidienne que nous avons déjà dénoncée au RPF, au vu de peines souvent incroyablement clémentes pour des faits graves, à condition que le prévenu ait le profil habituel. Il faudrait, comme l’a fait le Général de Gaulle en son temps, faire le ménage dans les juges collabos.

En réalité, il faut exécuter les OQTF, utiliser des moyens de pression sur les pays d’origine. Expulser à la première condamnation. Réserver les prestations sociales aux seuls Français. Déchoir de nationalité française les binationaux condamnés. Supprimer le droit du sol. Instaurer la faute professionnelle pour un juge qui libère un condamné qui récidive immédiatement. Supprimer les prestations sociales pour les multirécidivistes. Rétablir la responsabilité de leur progéniture pour les parents habituellement déresponsabilisés. Remettre au goût du jour le principe gaulliste de « un seul pays et une seule loi », pour tout le monde, dans un paysage où une catégorie spécifique de personnes est systématiquement exonérée au prétexte de son statut de « victime d’un racisme systémique ». Retailleau qui a fait illusion apparaît maintenant en droite ligne des pires gauchistes protégeant leur fond de commerce issu de l’importation. La France attend autre chose pour sortir du bourbier de l’échec sécuritaire dans quasiment tous les registres de la délinquance.

Non seulement nous n’en prenons pas le chemin, mais la presse propagandiste garde sa tendance à vouloir expliquer que ce qui nous arrive est une richesse et un bienfait, au moment où les entreprises du 93 doivent faire escorter leurs salariés pour être sûres de les retrouver en bonne santé le lendemain. Ce ministre-là doit encore prouver qu’il est à l’écoute des Français, ou du moins qu’il en a la simple intention, se reconnecter au réel et comprendre d’où vient la réalité de quasiment toute la délinquance française.

mélimélo

⬦ Bardella fait l'éloge de Sarkozy. Les capitalistes commencent à miser sur lui. La fusion RN/LR est pour le prochain coup. Fin de l'aventure des Le Pen qui finissent dans le grand chaudron de la tambouille politicienne.
Denis Collin

⬦ Si j'ai bien compris, les Verts allemands qui étaient contre les centrales nucléaires sont pour la guerre nucléaire contre la Russie. C'est la logique des écolos...
Denis Collin

⬦ Un député LFI, arrêté à un point de deal, utilisait sa cagnotte parlementaire pour payer sa dope. Mélenchon l'a assuré de son soutien dans son combat contre l'addiction... LFI, plus jamais.
Denis Collin

⬦ La crise actuelle tient en trois mots : corruption, corruption, corruption.
Christian Dubuis Santini

⬦ Tout compte fait, le monde se divise actuellement en 2 grandes catégories : ceux qui sont sur X et ceux qui sont à des années-lumière de savoir ce qui se passe vraiment dans le monde.
Alexis Haupt

⬦ Ils t’assignent à résidence, te forcent à t’injecter un produit génique expérimental, dilapident les finances publiques dans des actions idéologiques délirantes et... "c’est la faute de personne" ?
Voilà donc la ripouxblique des irresponsables !
Christian Dubuis Santini·

⬦ Le Français est extraordinaire. Il est capable de se serrer la ceinture tout en baissant son froc !
JM Merci

⬦ République bananière : la directrice générale de Sanofi a touché 200 millions pour vendre Doliprane aux Américains.
Gilles Casanova

⬦ La fable du "changement climatique" est le prétexte idéal pour entretenir un climat de peur et de culpabilité permettant de légiférer, taxer, restreindre les libertés fondamentales des citoyens tout en prétendant "sauver la planète".
Christian Dubuis Santini

⬦ Rachat du Doliprane : un des acteurs du fonds d'investissement américain est le patron de General Electric qui a racheté Alstom. « En même temps » macroniste…
Gilles Casanova

⬦ Les génocides, il est d'abord interdit de les dénoncer : c'est "complotiste". Puis, vient le moment où il est interdit de les nier : c'est négationniste.
Alexis Haupt

⬦ Si certains finissent en slip (made in China), je suis convaincu que beaucoup penseront encore que c'est grâce aux "bienfaits" de l'UE qu'ils auront la chance d'avoir encore ce slip ! Et d'ailleurs, ce sera assurément l'analyse martelée dans les médias mainstream.
Albert Derombe

20 novembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : bleus

-20/11/2024 - Ça alors !
La Banque Mondiale, le FMI et la CIA sont d’accord. Pour ces organismes occidentaux, la Russie est devenue la quatrième puissance économique du monde.
Mais alors Nono le neuneu nous aurait menti ? Non non, Nono le neuneu ne ment pas, il est simplement stupide.
En revanche si Macron est un psychopathe, il n’est pas stupide. Et lorsqu’il y a quelques mois on lui avait posé la question du succès économique russe, il avait ricané en disant : « vous y croyez, vous, aux chiffres russes ? » Alors qu’est-ce qu’il va dire maintenant que ce sont ses patrons américains qui donnent les chiffres ?
La chose la plus marrante est que, selon les chiffres actualisés du FMI, l'économie russe est maintenant de 15 % plus importante que l'économie allemande, alors que ce n'était que récemment que la Russie avait officiellement dépassé l'Allemagne.
Verdict sans appel : l'Allemagne et l'UE sont en chute libre absolue, tandis que la Russie connaît un boom économique sans précédent.
Ah oui mais non ça ne va pas durer. Macron va envoyer des troupes sur le terrain, autoriser Zelinsky à utiliser les 10 (oui, oui, 10 sur les 40 promis) missiles SCALP et vous allez voir comment que les moujiks, on va pas les foutre cul par-dessus tête.
Comme disait le camarade Lacan, le réel c’est quand on se cogne. Ben dis donc, les dirigeants occidentaux, ils doivent être couverts de bleus.

Les élites contre le peuple

H16

- 20/11/2024 - C’est intolérable ! Malgré les avertissements, malgré une presse travaillant d’arrache-pied pour s’assurer que les bonnes informations parviendraient à la plèbe, malgré des institutions et des politiciens expliquant partout les dangers encourus, le peuple s’entête à voter de travers ! C’est un scandale auquel il faut absolument répondre.

Et réponse il y a donc, à mesure que les autorités, les élites politiques et dirigeantes se rendent compte que la masse électorale n’accepte plus tout à fait sans broncher les couleuvres de plus en plus grosses qu’on tente de lui faire avaler. Si ces dernières années, la sociale-démocratie s’accommodait à peu près de l’une ou l’autre frange populiste qui venait épicer un peu le débat politique, elle commence à comprendre le risque maintenant fort clair d’un gros débordement, à mesure que ses idées n’ont plus le vent en poupe.


Et la voilà, dans tout le monde occidental, qui s’agite à présent pour tenter de ramener à des proportions plus contrôlables ceux qu’elle qualifie généreusement de « populistes » puis d’extrême-droite voire, à court d’arguments, de fascistes.

En Allemagne, la montée de l’Alternative für Deutschland (AfD) a soudainement réveillé une vaste clique de députés qui entendent bien ne surtout pas laisser la parole aux électeurs qui ont pourtant montré leurs faveurs pour ce parti ; en bons démocrates-mais-pas-trop, 15 % des membres du Bundestag ont ainsi signé une requête demandant l’ouverture d’une procédure d’interdiction de l’AfD, car rien ne protège mieux la démocratie et la liberté d’expression que l’interdiction d’un parti politique de droite et la censure de ses militants et de ses députés.

En Italie, la justice a aussi été convoquée pour poursuivre et condamner l’ancien ministre de l’Intérieur de droite, Matteo Salvini, ce qui devrait assurer sa disparition des radars politiques pour plusieurs années et sauvegarder la démocratie italienne de toute montée de vilain populisme.

En Pologne, c’est aussi l’ancien ministre de l’Intérieur Mariusz Kaminski – lui aussi de droite conservatrice, un hasard tout au plus – qui se voit arrêté dans ce qui ressemble de plus en plus à une élimination politique par voie de justice d’encombrants nationalistes mal syntonisés avec les recommandations générales du moment.

En France, sans surprise, c’est Marine Le Pen qui fait elle aussi les frais d’une accélération du calendrier judiciaire. Le pays, choisissant comme à son habitude de discuter de la pertinence d’une éventuelle inéligibilité de la leader du parti de droite française, ne semble donc pas faire exception à la vague qui traverse actuellement l’Europe. Notons au passage qu’une élimination de la vieille marxiste du paysage politique français ne serait pas un mal et permettrait peut-être l’émergence d’une vraie droite libérale dans le royaume du socialisme le plus débridé ?

Ces affaires politico-judiciaires sont à rapprocher des dernières condamnations (qui s’ajoutent aux nombreux précédents) de CNews pour avoir eu des propos essentiellement conservateurs.

Peu importe ici que ces condamnations continuent de creuser dans la crédibilité, la légitimité et l’impartialité perçues de la justice française, déjà fort mal en point, au point que deux tiers des Français estiment – selon un récent sondage CSA – que le système judiciaire manque d’impartialité ; le fait est qu’une tendance de fond se dégage indubitablement dans laquelle il apparaît que les dirigeants actuels, les « élites » auto-proclamées, ont pris conscience que le peuple ne les suivaient plus voire ne les désiraient plus aux postes douillets et bien rémunérés qui les occupent actuellement.

Dans ce contexte, la réélection de Trump sonne comme une véritable alarme et la panique est visible chez eux. Et pour ces derniers, il n’y a pas le moindre doute qu’ils veulent éviter l’effet domino que cette élection pourrait provoquer ailleurs dans le monde, en Europe notamment : une fois les États-Unis tombées aux mains des populistes, c’est-à-dire une fois qu’ils échappent aux manigances des mondialistes et que le peuple américain retrouve son autonomie, le risque est très grand que la contagion touche les autres pays occidentaux à commencer par les plus inféodés aux Américains.

La lutte semblant perdue outre-Atlantique, elle se déplace de ce côté-ci et pousse donc aussi bien les élus que les non-élus au pouvoir à tout faire pour éviter une répétition qui serait hautement néfaste à leurs petits agendas dans lequel il n’est absolument pas prévu que les élections servent effectivement à quelque chose.


Cependant, cette lutte contre le peuple qui vote et pense de travers promet d’être compliquée car des fissures apparaissent déjà en Europe.

Ainsi, la façon dont évolue actuellement la diplomatie derrière le conflit russo-ukrainien traduit directement les écarts entre peuples et dirigeants, les premiers désirant manifestement une fin de conflit rapide là où les seconds se satisferaient fort bien d’un statu quo « à la coréenne » ou, mieux encore, d’une continuation des hostilités tant que les fonds, les armes et les vies humaines ne viennent pas à manquer.

Et si l’Union Européenne, si les États baltes ou la Pologne par exemple persistent à jouer dans le second camp (il suffit de voir qui a été proposé à l’Action Extérieure pour la nouvelle Commission européenne), les hésitations actuelles de Scholz en Allemagne commencent à placer progressivement le gouvernement outre-Rhin dans le premier camp.

Ces dissensions internes expliquent peut-être les dernières saillies de Zelensky qui semble soudainement rechercher une solution diplomatique à ses petits problèmes intérieurs, chose inenvisageable il y a quelques semaines de cela…

Si les Républicains parviennent à déjouer les embûches que les Démocrates sont à peu près certains de créer dans les prochaines semaines, alors l’arrivée de Donald Trump à Washington en janvier prochain promet de modifier assez fondamentalement les équilibres en place. Il faudra quelques mois supplémentaires pour commencer à juger de la nature réellement « populiste » du nouveau président et de sa capacité à faire revenir la paix tant en Europe centrale qu’au Moyen-Orient.

En Europe, cependant, gageons que ceux qui aspirent à garder les peuples aussi contraints, aussi loin des leviers du pouvoir que possible ne se laisseront pas faire. Indubitablement, les prochains mois seront agités des deux côtés de l’Atlantique.


https://h16free.com/2024/11/20/79289-les-elites-contre-le-peuple