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1 décembre 2024

Anna Rocca

- 1/12/2024 - Make Dollar Great Again

Trump, version néocon, « exige » que les BRICS abandonnent le projet d’une monnaie commune… Sinon ?
« L’idée que les pays BRICS essaient de s’éloigner du dollar pendant que nous restons les bras croisés est TERMINÉE », a-t-il asséné sur Truth Social.
Nous exigeons que ces pays s’engagent à ne pas créer une nouvelle monnaie BRICS, ni à soutenir une autre monnaie pour remplacer le puissant dollar américain. »
Sinon, a prévenu Trump, ils seront confrontés à des droits de douane de 100% et doivent s’attendre à « dire adieu au marché de la merveilleuse économie américaine ».
Et de préciser encore :
« Il n’y a aucune chance que les BRICS remplacent le dollar américain dans le commerce international, et tout pays qui essaierait, devrait dire adieu à l’Amérique. »

Géopolitique pour les nuls

Trump : « Perdre le dollar comme monnaie mondiale, c’est comme perdre une guerre. »
« Cela ferait de nous un pays du tiers-monde et nous ne pouvons pas laisser cela se produire », a-t-il prévenu.
« Regardez, vous perdez l'Iran, vous perdez la Russie. La Chine essaie de faire de sa monnaie la monnaie dominante, toutes ces choses se produisent. »

Le hic, c’est que le monde multipolaire qui vient ne veut plus du dollar, comme le rappelle Lavrov. À terme, les BRICS pourront commercer entre eux, sans le marché américain.
L'Occident n'hésite pas à recourir d’abord au chantage financier, puis à la force. Comme en Yougoslavie, Irak, Libye, Afghanistan, Syrie, en Ukraine et un certain nombre d'autres pays.

30 novembre 2024

Le comique Zelensky

Pierre Duriot


- 30/11/2024 - La Russie a envahi l’Ukraine parce qu’elle ne voulait pas de bases américaines à ses portes. Et aujourd’hui, Zelensky, devenu illégitime car non réélu, propose de laisser quelques territoires à la Russie à condition que l’Ukraine rentre dans l’OTAN, c’est-à-dire  à condition que les États-Unis puissent installer quelques bases le long de la frontière russe. Et il se propose ensuite de récupérer les territoires cédés « momentanément ». L’art de prendre Poutine pour un lapin de six semaines et accessoirement de se ficher de la poire d’un peu tout le monde. Il fut un comique troupier, il n’a pas changé. Le mieux serait qu’il se fasse oublier et qu’il laisse des gens plus sérieux que lui gérer le bazar. Parce qu’en plus, on risque d’y trouver des trucs pas très catholiques.
Serge Rivron

- 29/11/2024 - Combien parmi les gens que croit représenter cette fédération belle âme ont-ils été pour enquêter sur la gestion du covid, pour protester contre l'interdiction de soin faite aux médecins, pour s'indigner de la restriction de libertés et le renvoi des personnels soignants non vaccinés ? Combien se sont mis en danger pour rétablir la vérité sur des plateaux infestés par leurs collègues menteurs et des médecins marrons ? Combien ont-ils pris le risque de défendre les rares enquêteurs de terrain comme Anne-Laure Buffet, contre tout l'establishment AFP-Libé qui la pourrissait ?
Les minus prennent leurs grands airs de défenseurs de la liberté lorsqu'il n'y a d'autre risque pour eux que d'être applaudis par la meute. Pas un pour refuser de toucher ses émoluments de la part des Xavier Niel, Drahi, Bernard Arrnault, Boygues Bolloré, toute la racaille malfaisante des milliardaires patrons de presse ?
Barrez-vous, pauvres taches !

Pascal Boniface
27/11/2024

La France et l'immunité de Netanyahou

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28 novembre 2024

Jacques Cotta

- 26/11/2024 - Le tour de vis ordonné par Macron et les capitalistes à l’occasion du débat budgétaire est sans précédent. Il plonge la France dans une situation inédite. Jamais les plans sociaux déjà déclarés, ou en préparation, n’ont été aussi dévastateurs. Michelin et Auchan font figure d’amuse-gueule au banquet des spéculateurs et actionnaires qui se gavent sur le dos des travailleurs rejetés dans la misère. Macron, Barnier, leurs donneurs d’ordre comme leurs obligés incarnent le système capitaliste dans toute son horreur, que les Français dans leur grande majorité veulent rejeter. Dans les entreprises, notamment celles menacées de perdre des emplois, souvent par centaines, par milliers, une question traverse toutes les têtes. Quelle autre solution que de les dégager, les chasser, les mettre dehors ?

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Pierre Duriot
28/11/2024
Jordan Bardella recadre Ursula von der Leyen

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Et maintenant, facturons les factures !

H16

- 27/11/2024 - Ah, la facturation électronique ! Le projet est connu, il est acté depuis un moment et comme c’est un projet informatique mené par l’État, il subit déjà d’importantes déconvenues. Tout se déroule donc comme prévu, c’est-à-dire mal et même, de plus en plus mal.

Un précédent billet paru en 2023 avait déjà évoqué la question et notait que les retards s’accumulant, la mise en application officielle de ce projet qui avait débuté fin 2022 et qui devait avoir lieu en juillet dernier avait dû être repoussée précipitamment. Pour le moment, le projet doit entrer en force le premier septembre 2026, si tout se passe bien pas trop mal.

Comme d’habitude avec les usines à pets chauds de l’État, l’idée de base est aussi intrusive que simple : imposer à toutes les entreprises, petites et grandes, de saisir l’intégralité de leurs factures (reçues et émises) sur une plateforme informatique officielle, un de ces hippopogiciels administratifs mal foutus qui empilent bugs de comportement et interfaces ridicules pour le plus grand désarroi des assujettis. Le but est toujours le même : fliquer aussi précisément que possible l’ensemble des transactions menées par les entreprises, les fraudes à la facturation constituant une perte notoire de taxation pour l’État.

Pour vendre cette nouvelle intrusion de l’administration dans la sphère privée, l’État assurait (promis, juré, craché) que l’opération serait aussi simple qu’économique et permettrait même des gain évidents de productivité. Cependant, à mesure que l’implémentation concrète de cette abomination informatique ne progressait guère, les pouvoirs publics ont été contraints de revoir leur calendrier de mise en place pour tenir compte des impondérables habituels.


Spécifications mal fichues, cas limites pléthoriques et pas prévus, complexité intraitable des lois dont il faudrait tenir compte dans l’hippopogiciel, gabegies dans les prestataires de services attachés à son développement et incompétence de la hiérarchie administrative en charge du désastre, tous les ingrédients étaient clairement réunis pour une réussite équivalente à Louvois, les cartes grises ou d’autres (ces colonnes font régulièrement mention des ratages épiques de l’informatique d’État, la liste est maintenant trop longue pour revenir dessus).


C’est donc avec une surprise toute relative qu’on apprend à présent que les développements de cette plateforme publique vont « pivoter » vers l’usage de plateformes privées pour obtenir le même résultat. Eh oui, afin de tenir les délais d’entrée en vigueur – et déjà reportés – et en présentant bien sûr la manœuvre comme une « simplification », l’administration a donc décidé sans la moindre concertation d’abandonner l’idée d’une plateforme gratuite « clé en main » pour tout simplement imposer (puisque la dématérialisation est obligatoire) de passer par des plateformes privées.

Bien évidemment, ces plateformes privées supporteront les coûts induits par ces traitements, coûts qui seront… reportés sur les clients, à savoir les entreprises recevant et émettant des factures (globalement, cela veut donc dire toutes les entreprises).

La situation est donc la suivante : l’État impose une facturation électronique sous des prétextes fallacieux en vantant une simplification du procédé, se plante, ne parvient pas à fournir la plateforme gratuite et publique promise, rejette donc la tâche sur des entreprises privées qui se retrouvent en position de fournisseurs d’un service public obligatoire.

Si l’opération semble être un très bon plan pour les plateformes privées (rien de tel que facturer un service devenu obligatoire, et ce ne sont pas – par exemple – les centres de contrôle technique automobile qui diront le contraire), cela ressemble malgré tout à un nouveau boulet à la patte des entreprises françaises, voire européennes puisque l’idée générale de facturation électronique provient du niveau européen.

Magie des réglementations délirantes qui caractérisent maintenant l’administration française et la superstructure européenne : la création de ces nouveaux intermédiaires obligatoires entre l’administration (fiscale ici) et les entreprises revient à facturer les facturations. Est-il utile de préciser que ce coût sera de toute façon répercuté sur le client final d’une façon ou d’une autre ? Certains auront beau jeu de prétendre que l’opération de numérisation intégrale permet des gains suffisants pour couvrir ces frais supplémentaires, mais l’expérience passée des interactions administratives obligatoires avec les entreprises n’autorise qu’un optimisme extrêmement modéré.

De plus, l’opération qui se voulait, outre gratuite, destinée à simplifier les traitements déclaratifs auprès des autorités fiscales, va ajouter un nouveau niveau de complexité pour toutes les entreprises françaises (et européennes) au moment où le reste du monde commence à comprendre que la suradministration galopante constitue un énorme boulet improductif.

Autrement dit, pendant que les États-Unis, l’Amérique du Sud font le ménage dans leurs administrations délirantes et que l’Asie décide de conquérir commercialement le monde, la France et l’Europe se mettent en ordre de bataille pour transformer les torrents de paperasseries bureaucratiques encombrantes en déluges de procédures informatiques complexes. Bien joué.

Les énarques, décideurs et politiciens, ne comprenant toujours rien à rien de l’économie réelle, croient sincèrement que passer sous format électronique de lourdes procédures administratives plus ou moins inutiles tenues jusqu’à présent sous format papier constitue un changement radical et une simplification administrative.

Pire : se bananant avec le brio qu’on leur connaît, ils se retrouvent à déléguer cette transformation à des cabinets extrêmement coûteux (et pas meilleurs qu’eux), puis à des entreprises privées dont les coûts viendront s’ajouter aux taxations particulièrement handicapantes des entreprises françaises.

Et à la fin, non seulement, on n’a rien simplifié, mais les coûts de fonctionnement et la bureaucratie imposée aux entreprises ont encore augmenté.


https://h16free.com/2024/11/27/79395-et-maintenant-facturons-les-factures
Yann Thibaud

- 28/11/2024 - Je ne me sens attiré ni par le totalitarisme de la gauche, ni par l'autoritarisme de la droite.
Je ne me sens partisan ni du matérialisme de la gauche, ni du religionisme de la droite.
Je ne me sens proche ni du progressisme délirant de la gauche, ni de la nostalgie de l'ancien régime de la droite.
C'est pourquoi j'ai le sentiment que seule l'écologie, qui n'est certainement pas de gauche (puisque celle-ci est progressiste), mais pas davantage de droite (puisqu'elle est industrialiste), peut nous apporter une solution viable et crédible aux multiples problèmes actuels.
Sortir du clivage droite/gauche semble donc indispensable, si nous voulons inventer un nouveau monde, répondant à nos véritables aspirations.
Aussi longtemps que la gauche continuera à phagocyter les milieux de l'alternative, ceux-ci ne pourront proposer une perspective réellement crédible.
Mais la droite, conservatrice et immobiliste, ne saurait davantage constituer un horizon réellement désirable.
Il nous faut donc impérativement inventer du neuf, sortir de ces ornières éternellement ressassées que sont la droite et la gauche, et réfléchir aux applications effectives d'une vision écologique du monde et de la vie.
La gauche voudrait nous faire croire qu'elle est le camp du bien, tandis que la droite voudrait nous faire penser... à peu près la même chose.
Dès lors, qui croire et à qui accorder confiance et crédit ?
La situation actuelle nous montre clairement quelles sont les forces qui veulent et souhaitent ardemment la guerre et donc la destruction du monde, et celles qui désirent tout aussi ardemment la paix et donc sa préservation.
Voilà pourquoi nous vivons le temps des révélations, révélation de la véritable nature des forces en présence.
Et l'on pourra constater qu'étonnement, ce sont les mouvances présentées comme extrémistes qui aspirent le plus à la paix, et celles présentées comme modérées, qui souhaitent à tout prix la guerre.
Paradoxe que l'on avait déjà pu observer, dans les positions prises durant la supposée ou prétendue crise sanitaire.
Conclusion : ne pas se fier aux apparences et ne pas croire les médias.
Sortir des multiples conditionnements idéologiques qui nous sont aujourd'hui proposés ou imposés, et penser de manière nouvelle, fertile et créative.
En définitive, il me semble que le clivage droite/gauche pourrait et devrait être remplacé par le clivage totalitarisme/démocratie authentique.
Le bellicisme actuel du bloc prétendument central démontrant clairement sa véritable nature, qui est totalitaire, tant vis-à-vis de l'étranger que de son propre peuple.
Sortir du clivage droite/gauche permettrait ainsi de créer une nouvelle mouvance, une sensibilité alternative, se réclamant de l'anti-totalitarisme, de la démocratie authentique, de la défense de la liberté d'expression, du pacifisme et de l'écologie.