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5 décembre 2024

Paulina Dalmayer

« Les statistiques mondiales classent la France dans le bas du tableau, parmi les pays qui ne savent ni lire, ni écrire, ni compter, ni bien se tenir. Ce ne serait que grave que si elle se reconnaissait dans le bilan mais non, elle insiste, croyant plus que jamais que son fidèle miroir magique lui dit la vérité et l’encourage à continuer d’autorité à donner des leçons au monde, au lieu d’en recevoir, et à ne pas écouter les jaloux qui travaillent à faire circuler l’idée que la France des savants et des poètes, des précurseurs et des novateurs, est morte alors qu’elle est plus vaillante que jamais sous houlette du dieu du moment. Si le miroir dit vrai, qui ment ?
La faible maîtrise des langues étrangères des Français est un facteur aggravant. La France parle au monde en français, le français des bureaux et des commis voyageurs, alors qu’elle n’a rien à dire. Et de fait, elle ne dit rien, elle produit seulement des bruits de bouche désagréables dans les oreilles des passants. Le monde n’a pas tort de trouver les Français outrecuidants. »
Boualem Sansal « Le français, parlons-en ! », Éd. du Cerf, 2024
Image : Brassaï, Graffiti de la Série VIII, La Magie: La Harpie, 1936

4 décembre 2024

Des trumpistes pour la guerre en Ukraine

Denis Collin

- 4/12/2024 - Lindsey Graham, sénateur américain, a affirmé sur Fox News que l'Ukraine, un pays doté de ressources naturelles précieuses, évaluées entre 2 et 7 trillions de dollars, et décrit comme le « grenier à blé du monde », pourrait devenir un partenaire stratégique pour les États-Unis en négociant un accord d'extraction avantageux. L'Ukraine pourrait être extrêmement utile aux États-Unis car elle regorge de ressources naturelles précieuses et est disposée à négocier un accord avec Washington sur leur extraction, a déclaré le sénateur américain Lindsey Graham dans une interview accordée à Fox News, chaîne de télévision américaine. Un extrait de l'interview a été publié sur la chaîne YouTube du sénateur le 20 novembre. Le sénateur républicain de Caroline du Sud a affirmé que le conflit ukrainien était, en fin de compte, « une question d'argent ». « Saviez-vous que le pays le plus riche de toute l'Europe en minéraux de terres rares est l'Ukraine ? », a-t-il déclaré, estimant leur valeur entre 2 et 7 trillions de dollars. Cette crapule trumpiste était déjà intervenue dans le débat sur la guerre en Ukraine pour tenter d’engager les États-Unis plus avant, sur le terrain et militait bien entendu pour autoriser les Ukrainiens à tirer avec les missiles américains sur le sol russe. C’est ce même imbécile qui se félicitait des Russes morts à la guerre, disant que ce serait ça de moins que les Américains auraient à faire, et que la seule solution c’était de faire assassiner Poutine. Également, il avait proposé une loi afin que les soldats américains puissent entrer au Mexique sans demander leur avis aux Mexicains pour combattre soi-disant les cartels. On voit que le camp trumpiste n’est pas forcément acquis à l’idée de paix, et donc qu’il faut s’en méfier, comme il faut toujours se méfier de la fourberie des États-Unis. Lindsey Graham qui n’a jamais eu un brin d’autonomie intellectuelle, répète très exactement la proposition de Zelensky : « Vous nous aidez à battre la Russie et en échange, je vous donne encore une partie de notre pays ». Alors que les Ukrainiens ont déjà bradé leurs terres à blé qui appartiennent maintenant aux multinationales américaines, Zelensky leur propose de leur donner le riche sous-sol du Donbass… qu’il ne possède plus Si ce rêve moisi se réalisait, cela voudrait dire clairement que l’Ukraine deviendrait le 51ème État des États-Unis, mais aussi le 28ème État de l’Union européenne ! Cela permettrait mieux encore aux États-Unis de contrôler sa colonie européenne.
Régis de Castelnau

Rubrique : loi martiale

« Ce matin, après mon café j’ai été faire un tour sur Internet pour prendre connaissance des nouvelles du jour. Oui je ne vais pas sur les médias du système français, faut pas déconner.
Et là qu’est-ce que j’apprends ? Que le Président réélu en mai 2022 a perdu les élections législatives cette année et il est désormais minoritaire. Que ça bagarre sec au parlement sur l’élaboration du budget. Et que ça bloque, le premier ministre choisi par le président est coincé. Alors le Président, il ne s’est pas brossé, paf, il a décrété la loi martiale !
- Qu’est-ce que tu racontes ? Macron a décidé d’utiliser l’article 16 de la Constitution ? Celui qui lui donne tous les pouvoirs ?
- Meuh non, je parle de la Corée du Sud. Et d’ailleurs le Président il a dû en rabattre et il a abrogé son décret.
- Ouf tu m’as fait peur. Mais tu crois que Macron serait capable de faire la même chose ?
- L’autre dérangé ? Oui, il ne se rend compte de rien et il est capable de tout. »

Bukele, Milei, Trump : l’effet domino

H16

- 4/12/2024 - Avec l’arrivée de Donald Trump en janvier prochain, avec la présence de Javier Milei en Argentine depuis 1 an et celle de Nayib Bukele au Salvador depuis 5 ans, c’est toute une réalité violemment antagoniste avec les utopies gauchistes qui s’installe dans le paysage mondial et, notamment, dans le médiaverse.

Ceci n’est pas sans conséquence, loin s’en faut.

Ainsi, après une année au pouvoir, Javier Milei démontre qu’on peut effectivement couper dans les administrations surnuméraires, dans une fonction publique pléthorique et dans des textes de lois obèses, et qu’au contraire de la tonte des moutontribuables, la tonte rase des administrations redonne du tonus à l’économie d’un pays.

Il suffit d’ailleurs de voir le changement radical de ton de The Economist lorsqu’il évoque le président argentin entre septembre 2023, où Milei n’est encore que candidat, et décembre 2024 où le président a déjà obtenu des résultats palpables au point que l’article datant d’un an avant voit subrepticement son titre modifié, dans lequel Milei passe de danger démocratique à sauveur potentiel de l’Argentine :


Du reste, éliminer les boulets administratifs, les lois débiles et paralysantes, les normes handicapantes et les baronnies bureaucratiques ne marche pas seulement en Argentine : après tout, c’est avec la même méthode expéditive que nul autre que Macron a réussi à faire tenir les Jeux Olympiques à Paris, et à faire reconstruire la cathédrale Notre-Dame à Paris, essentiellement grâce à des lois d’exception pour l’une comme pour l’autre, aplanissant les difficultés et aplatissant les administrations réfractaires pour ces deux chantiers-là.

Milei a donc raison, obtient des résultats et Macron prouve qu’ils sont applicables sur le sol français.


Parallèlement et depuis cinq ans, Nayib Bukele montre au reste du monde que mettre les criminels et les délinquants dans des prisons, les tenir fermement à l’écart de la population sans transformer les établissements pénitentiaires en camps de vacances plus ou moins libres, cela donne des résultats palpables que la population approuve très largement.

Ceci déclenche sans surprise des crises d’épilepsie droit-de-lhommmiste chez les gauchistes qui tentent, dans différents articles à la mauvaise foi plus ou moins évidente, de minimiser cette popularité et ces succès en présentant l’ensemble comme une dérive difficilement supportable. Les 85% de Salvadoriens qui l’ont réélu triomphalement sont probablement des nazis en herbe, comme le veut le discours médiatique actuel.

Enfin, Trump n’est pas encore officiellement en place à la Maison-Blanche que déjà, les effets de sa reprise en main de la politique américaine se font sentir.

Ayant assez clairement exprimé son point de vue en matière d’immigration, menaçant les pays limitrophes de sanctions douanières pour leur responsabilité dans les vagues d’immigrants illégaux et d’opiacées dévastatrices sur le territoire américain, Trump engrange déjà des résultats : le Mexique est déjà en train de mettre en place les contrôles nécessaires à sa frontière commune avec les États-Unis, et Trudeau, le paillasson canadien, est allé très récemment s’aplatir devant le nouveau patron américain.

Dans le même temps, le premier ministre britannique, Starmer, avoue ouvertement que son pays a été victime d’une invasion migratoire planifiée et délibérément mise en place par des dirigeants qui ont refusé de tenir compte de l’avis du peuple, de plus en plus ouvertement opposé à cette politique.


Pas de doute, sur ce chapitre politique, il semble que le vent change quelque peu.

De la même façon, on peut parier que le « narratif officiel » concernant la santé va profondément évoluer dans les prochains mois : à mesure que ce qui était tabou jusqu’à présent et présenté, à tort et contre tous les faits observables, comme des théories complotistes, va être à nouveau discuté puis démontré, les politiques publiques en la matière vont devoir faire des demi-tours qui seront, n’en doutons pas, intéressants à observer ; très récemment, le changement radical de positionnement des autorités québécoises concernant la fluorisation de l’eau du robinet illustre assez bien ce dernier point.

On imagine sans mal que d’autres sujets vont subir le même revirement, et les rétropédalages des médias grand public et des fact-checkeurs promettent quelques vidéos « avant/après » particulièrement croustillantes.

Or, la perspective de ces inévitables demi-tours parfois violents commence déjà à effrayer toute une classe médiatico-politique qui se croyait confortablement installée au pinacle du savoir et du pouvoir.

En outre, le constant rappel des directions et des résultats pris par Milei, Bukele, ou Trump peut déclencher un véritable « effet domino » : après tout, si ces propositions marchent en Amérique du Sud et en Amérique du Nord, pourquoi ne marcheraient-elles pas en Europe ?

Quelle raison tordue peut-on trouver pour s’opposer à des simplifications drastiques de l’administration obèse européenne ou française ? Quelle explication farfelue doit-on trouver pour justifier, encore et encore, de ne pas incarcérer durablement les éléments de plus en plus violents de nos sociétés ? Sur quelle justification boiteuse devront encore s’appuyer nos pathétiques politiciens pour continuer les vagues migratoires ou les distributions financières de plus en plus conséquentes en faveur de tout le monde sauf des contribuables du pays ?


Ces exemples outre-Atlantique sont comme des phares dans la nuit intellectuelle que nous imposent les politiciens et les médias actuels, et, pire que tout, les admonestations moralistes, les généreuses distributions d’épithètes infâmants à la sauce « nazi » ou « extrême-droite » ne fonctionnent plus : les individus n’en ont cure et pour un nombre croissant d’entre eux, ces adjectifs deviennent de véritables lettres de noblesse. D’ailleurs, la fuite des censeurs et autres directeurs de morale hors de X vers d’autres réseaux est une illustration parfaite de ce phénomène.

De façon inexorable, les peuples se rendent compte qu’on les a mené bien loin de leurs aspirations, contre eux-mêmes, en utilisant des institutions non démocratiques (ONU, WHO, OTAN, Union européenne typiquement) en dépit de leurs avis. La montée de leaders et partis labelisés « populistes » (AfD en Allemagne, Georgescu en Roumanie, Orban en Hongrie) n’est d’ailleurs que l’expression de ce rejet.

Le vent tourne donc : Milei, Bukele et Trump montrent en grandeur réelle que les discours tenus jusqu’à présent ne sont que des mensonges, de la propagande et des camouflage d’une réalité désagréable, pour conserver un statuquo de plus en plus inique.

Au cours des prochaines années, nous aurons – c’est certain – droit à un éventail stupéfiant de mauvaise foi de rationalisations, les gauchistes habituels essayant de prétendre qu’ils n’ont jamais pensé ce que nous savons qu’ils ont pensé, qu’ils n’ont jamais dit ce que nous savons qu’ils ont effectivement dit, qu’ils n’ont jamais fait ce que nous savons qu’ils ont fait de façon vérifiable et vérifiée.

De la part du médiaverse, nous allons assister à un pliage du réel comme jamais auparavant. Tenez-vous prêts.


https://h16free.com/2024/12/04/79456-bukele-milei-trump-leffet-domino

3 décembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : stupides

- 3/12/2024 - « Vous voulez le chaos, vous êtes stupides, vous êtes irresponsables ! »
Ils ont truqué l’élection présidentielle de 2017 et organisé un coup d’État médiatique et judiciaire pour faire élire un parfait inconnu qui s’est révélé un psychopathe. Ils lui ont donné le mandat de poursuivre le démantèlement de l’État, d’accélérer la désindustrialisation de la France au profit des États-Unis, d’abandonner notre souveraineté à Ursula, de détruire méthodiquement les grands services publics, sécurité civile, justice, santé, éducation etc. etc. Ils ont profité de la pandémie pour porter atteinte aux libertés fondamentales et utilisé une violence policière et judiciaire d’État sans précédent contre les mouvements sociaux. Ils ont mis la culture et les médias en coupe réglée, ils ont truqué les comptes de la nation, et par servilité vis-à-vis des USA, ils ont engagé la France dans une guerre absurde, inutile et ruineuse en Europe centrale.
Ils sont en train de transformer une France en décomposition en un pays du tiers-monde. Leur domestique élyséen vient d’être deux fois écrasé à des élections générales.
Les Français veulent se débarrasser d’un premier ministre dont le parti représente 6% des électeurs, et que l’imposteur narcissique mégalomane et irresponsable, dégage enfin d’un poste usurpé depuis sept ans.
Et tout ce système pourri jusqu’à la moelle de se répandre en lamentations et surtout en insultes : « vous voulez le chaos, vous êtes irresponsables, vous êtes stupides… »

MAIS JUSQU’À QUAND ALLONS-NOUS LE SUPPORTER ?
Marc Amblard

2 décembre 2024

Kuzmanovic Georges
2/12/2024

Tout se met en place pour la prise de pouvoir absolu de Jupiter1er et la réalisation de son "œuvre" : la souveraineté européenne, c'est-à-dire la fédéralisation de l'UE

• 49.3
• Motion de censure
• La Commission européenne a lancé le 26 juillet une procédures de déficit excessif contre la France.
• Une fois le gouvernement destitué, Macron aura deux raisons pour déclencher l'article 16 et faire comme bon lui semble ensuite :

⇨ Un budget décidé par ordonnance,
⇨ Mettre en place un gouvernement irrévocable,
⇨ Avancer vers la fédéralisation de l'UE,
⇨ Gouverner par la peur (de la Russie, de la FI, du RN, du chaos, etc.)

Et avec un Conseil constitutionnel à sa botte et trouillard, ça peut durer longtemps.
Et Macron a l'hubris pour faire ça.

Marc Amblard
2/12/2024

Budget 2025 : ça casse ou ça casse

H16

- 2/12/2024 - Les rédactions de la presse française bruissent des rumeurs de censure du gouvernement Barnier, et des hypothèses sur ce qui se passerait une fois le petit Michel renvoyé à ses études après un petit trimestre de labeur. Mais en réalité, censure ou pas, la situation financière de l’État français semble quelque peu bouchée.

On peut en effet échafauder beaucoup d’hypothèses sur ce qui se passerait à la suite de la censure de l’actuel gouvernement : gouvernement purement technique, entêtement de Macron qui relance le même Barnier pour un tour de manège supplémentaire, renouvellement en choisissant une personnalité de gauche – Castets, potiche qui n’y croyait plus elle-même, commence à réapparaître dans les éditoriaux enflammés des torchons propagandistes grand public – bref, les possibilités sont nombreuses de continuer sur les mêmes simagrées encore un moment.


Il n’en reste pas moins que les problèmes qui se posent avec de plus en plus d’acuité le temps passant ne disparaîtront pas avec un changement de tête gouvernemental. De la même façon que la dissolution n’a été lancée que dans le but de distraire l’opinion publique et camoufler un trou budgétaire abyssal, cette éventuelle censure et le remaniement ministériel afférent ne seront qu’une distraction supplémentaire : le trou sera encore là et l’absence de toute volonté de couper drastiquement dans les dépenses de l’État ne changera donc rien aux problèmes budgétaires.

Ces problèmes deviennent épineux.

La dette est de plus en plus coûteuse : au-delà de son montant (plus de 3100 milliards d’euros), la charge de la dette – c’est-à-dire le remboursement des seuls intérêts de cette dette – se montera quoi qu’il advienne à plus de 54 milliards d’euros en 2025, autant de milliards qui non seulement n’iront pas irriguer l’économie française mais seront, comme les années passées, prélevés sur la part la plus productive du pays.

Bien évidemment, ce chiffre ne vaut que si la situation politique française et économique mondiale sont relativement sereines. Si le gouvernement saute, si l’Assemblée nationale achève sa mue en Cirque Pinder et si la partie la plus vocale du peuple français refuse catégoriquement la moindre réforme à coup de grèves et de mouvements sociaux, nos créanciers pourraient exiger un taux d’intérêt plus élevé sur notre dette.


Le chiffre de 54 milliards pourrait donc rapidement grimper.

Et indépendamment de ces derniers aspects, quoi qu’il arrive et quel que soit l’ampleur du déficit budgétaire que nos clowns parlementaires finiront par voter inévitablement (50 ans de tradition ne peuvent s’arrêter maintenant), il faudra de toute façon trouver d’aimables prêteurs pour faire rouler la dette existante à hauteur de plus de 160 milliards d’euros.


En pratique, l’amortissement total de la dette en 2025 est prévu à hauteur de 174,8 milliards d’euros, déjà en hausse de 19,7 milliards d’euros par rapport à 2024. Au passage, rappelons que plus de la moitié (54%) de la dette est détenue par des étrangers, on comprend donc que ces derniers ont donc un levier de plus en plus fort sur les politiques menées en France…

À ces soucis de dette, il faut ajouter la dynamique globale du budget, qui n’est pas folichonne non plus.

Eh oui : l’idée de couper dans les dépenses n’ayant toujours pas pénétré dans les crânes épais des politiciens, les seules ressources qu’ils vont mobiliser le seront au travers des impôts et des taxes.

Or, le pays est déjà au taquet. L’augmentation des impôts décidée par cette quiche de Barnier (ou la tourte fromagère qui le remplacera en cas de motion de censure) n’aura donc pas les effets escomptés.

D’une part, l’activité industrielle ou de services, bref, l’activité productive qui permet justement d’avoir quelques impôts à lever ne pourra que décroître à cause de la conjoncture européenne qui n’est actuellement pas favorable aux grands élans économiques. Ceci va, mécaniquement, entraîner une baisse de la collecte. Ceux qui veulent se faire des gouzigouzis avec quelques chiffres explicites pourront relire un tweet récent, c’est assez clair.

D’autre part, il ne fait pas le moindre doute que les Français choisissent aussi de baisser leurs activités pour des raisons fiscales bien franco-françaises. Ceux qui ont les flancs les plus exposés à la ponction fiscale maintenant délirante dans le pays ont déjà compris qu’augmenter leur activité revient à nourrir exclusivement l’ogre étatique, et le gain personnel devenant faible à nul (voire, dans certains cas, carrément négatif), il ne sert plus à rien de se lancer à corps perdu dans le travail puisque c’est, essentiellement, « pour les autres ». Ceci ne peut, là encore, qu’entraîner une baisse de collecte.


Ces deux effets garantissent un magnifique « effet Laffer » dont les gauchistes persistent à croire qu’il n’existe pas mais dont les conséquences très réelles seront palpables l’année prochaine lorsque les rentrées ne suffiront absolument plus à couvrir les dépenses encore en hausse des administrations françaises.

Là-dessus, comment imaginer qu’on parviendra à atteindre les prévisions de croissance établies par des guignols sur des chiffres de clowns dans une économie piloté par des pitres et des saltimbanques ? Alors qu’elle est actuellement envisagée autour de 1,1%, on pourra s’estimer heureux si l’on dépasse 0,5%.

Enfin, comment écarter les risques géopolitiques à ce tableau déjà peu reluisant ? Entre un hiver plus rude que prévu, qui imposerait plus d’importations énergétiques et les soubresauts européens qui pourrait voir l’Allemagne tenter une sortie de l’Union, comment raisonnablement parier sur une conjoncture favorable pour la France pour l’année qui vient ?

On comprend dès lors qu’un incident gênant puisse arriver aux finances françaises.

Mais quelle qu’en soit la forme précise, et quelle que soit la façon dont la gouvernance mondiale s’entendra pour tenter de rattraper le navire France, on ne peut que constater l’évidence : si la France bénéficiait jusqu’à présent d’un deal un peu particulier lui permettant de financer sa paix sociale en tapant dans le bas de laine allemand en échange de son énergie nucléaire et d’une vente à la découpe de son industrie, la patience germanique arrive maintenant à son terme.

La France n’a plus un rond et, pire que tout, n’a plus ni volonté politique ni classe dirigeante suffisamment outillée intellectuellement pour comprendre le problème et tenter de le résoudre. Barnier peut bien être remplacé, aucun des tristes guignols actuellement disponibles ne changera cet état de fait : tous sont éminemment socialistes, chérissent l’État et son intervention dans toutes les branches de la société française. À ce même titre, que Macron soit destitué ou qu’il rende son tablier ne changera pas non plus la situation : il n’y a personne en France qui tienne le discours radical d’un abandon pur et simple de l’État-providence, de son enterrement rapide et avec lui, des boulets de l’après-guerre qui ont insidieusement mais irrémédiablement pourri toute la société française.

La France n’a plus d’argent, mais elle n’a aucune volonté d’arrêter d’en distribuer.

Ce pays est foutu.


https://h16free.com/2024/12/02/79440-budget-2025-ca-casse-ou-ca-casse

1 décembre 2024

Anna Rocca

- 1/12/2024 - Make Dollar Great Again

Trump, version néocon, « exige » que les BRICS abandonnent le projet d’une monnaie commune… Sinon ?
« L’idée que les pays BRICS essaient de s’éloigner du dollar pendant que nous restons les bras croisés est TERMINÉE », a-t-il asséné sur Truth Social.
Nous exigeons que ces pays s’engagent à ne pas créer une nouvelle monnaie BRICS, ni à soutenir une autre monnaie pour remplacer le puissant dollar américain. »
Sinon, a prévenu Trump, ils seront confrontés à des droits de douane de 100% et doivent s’attendre à « dire adieu au marché de la merveilleuse économie américaine ».
Et de préciser encore :
« Il n’y a aucune chance que les BRICS remplacent le dollar américain dans le commerce international, et tout pays qui essaierait, devrait dire adieu à l’Amérique. »

Géopolitique pour les nuls

Trump : « Perdre le dollar comme monnaie mondiale, c’est comme perdre une guerre. »
« Cela ferait de nous un pays du tiers-monde et nous ne pouvons pas laisser cela se produire », a-t-il prévenu.
« Regardez, vous perdez l'Iran, vous perdez la Russie. La Chine essaie de faire de sa monnaie la monnaie dominante, toutes ces choses se produisent. »

Le hic, c’est que le monde multipolaire qui vient ne veut plus du dollar, comme le rappelle Lavrov. À terme, les BRICS pourront commercer entre eux, sans le marché américain.
L'Occident n'hésite pas à recourir d’abord au chantage financier, puis à la force. Comme en Yougoslavie, Irak, Libye, Afghanistan, Syrie, en Ukraine et un certain nombre d'autres pays.