Translate

5 décembre 2024

Julie d'Aiglemont

- 5/12/2024 - Le Roy était fort marri. La ChatelHaine de Montretout, que Monsieur le baron de la Barreniaise avait pourtant fort cajolée, avait baissé le pouce et enjoint à ses troupes de mêler leurs voix à celles de la Nouvelle Faction Populaire. Monsieur de la Barreniaise avait dû mordre la poussière.
Quand ces funestes événements s'étaient produits, Notre Morgueux Freluquet était en visite chez le Prince des Sables, dans la lointaine Arabie. Sa Grandeur Déchue entra dans une noire colère. Voulait-on lui faire perdre la face, alors même que la date de son sacre, dans la nef rénovée à grands frais de Notre-Dame de Lutèce, approchait ? Sir Donald Le Dingo, qui venait de retrouver son Trône de l'Empire des Amériques, et qui avait annoncé sa venue, ne manquerait point de le moquer. Il suffisait déjà que le Grand Ensoutané – qu'on avait fort obligeamment invité, afin qu'il posât la tiare impériale sur l'auguste et noble tête de Notre Glorieux Bibelot – avait fait savoir qu'il préférait aller bénir les pauvres dans le maquis corse.
Le Roy rentra à Lutèce. Il lui fallait parler – par le truchement d'une Lucarne Magique – à ses vils sujets, ces maudits Riens. Des Riennes, il n'en fut point question. Sa Phallocratique Suffisance asséna, sur un ton docte et très compassé, des propos aussi creux que lénifiants, quoiqu'ils fussent naturellement enrobés de sa morgue coutumière. Les Riens n'avaient point compris le grand dessein de la Dissolution. Le Roy les enjoignit doncques à rebâtir ce qu'il lui avait tant complu de détruire. Telle était sa volonté. Il avait été leur Sauveur Suprême au temps de la Grande Épidémie de la Grippe Pangoline, leur Généralissime dans les guerres, il était désormais le Grand Bâtisseur de Notre-Dame de Lutèce et de la Nouvelle Startupnéchionne. Le destin des Riens était dans ses nobles et belles mains.

Kuzmanovic Georges

- 5/12/2024 - Macron, gonflé de sa superbe, parle pour nous promettre... 30 mois de Macron et dire que c'est la faute des autres.
Et toujours avec ce ton de curé satisfait de lui-même.
Creux, pompeux, cynique, de mauvaise foi, se lavant les mains de toute responsabilité.
Le néant.

LA MOTION DE CENSURE... UNE FIN EN SOI OU UN PREMIER PAS...

Jacques Cotta

- 4/12/2024 - Les macronistes, les LR et quelques autres ont agité le chiffon rouge de la terreur. Ils ont annoncé un cataclysme général. "Ils jouent la peur" se sont interrogés les commentateurs. Et s'ils ne jouaient pas ? S'ils avaient réellement peur ?
Ils ont peur non du vote à l'Assemblée nationale, mais du pays réel, des millions de travailleurs, ouvriers, salariés, jeunes qui sont agressés par la politique de Macron comme jamais. Les plans sociaux se multiplient. Les suppressions d'emplois dans le privé comme dans le public sont annoncés par dizaines de milliers. L'emploi, les salaires, les services publics comme les fonctionnaires sont au centre de la cible visée par la politique macronienne.
Alors peur ? Oui, sans doute peur de la réaction qui pourrait suivre le départ obligé de Barnier et de son gouvernement. Car derrière Barnier, il y a Macron et le régime.
Alors peur ? Oui peur que la béquille du pouvoir, la division syndicale notamment, ne puisse constituer une digue durable et suffisamment solide pour protéger régime et institutions.
La crise qui s'ouvre est à l'issue incertaine et leur peur est justifiée, dés lors que l'avenir peut se jouer non dans les salons feutrés du Palais Bourbon mais dans les entreprises, sur les lieux de travail, dans les quartiers, dans l'unité des travailleurs. Leur peur est en fait celle qu'inspire la lutte des classes lorsque celle qui regroupe et représente l'immense majorité se met en mouvement.
L'avenir est incertain et après le vote de la motion de censure, c'est cela qui les rend inquiets... à juste titre.

Après Barnier, sortir de la doxa européenne…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


Par 331 voix, la motion de censure a été votée, Barnier est tombé. L’événement prend un caractère historique tant il est rare dans notre constitution, même s’il était prévisible dès sa nomination. Si les précédents budgets avaient connu semblable infortune, nous n’en serions pas là, mais il était de bon ton de privilégier une stabilité apparente au détriment de la logique et de la sincérité. Nous avons bien eu durant les jours qui ont précédé ce vote, toute la classe de privilégiés, cette gauche bourgeoise boursouflée de suffisance et de mépris, qui s’est acharnée à vouloir nous faire croire que ce n’était moralement pas acceptable que Barnier soit censuré, surtout avec l’hypocrite association des voix de l’ensemble des oppositions. Ils ne se sont même pas rendu compte de l’incongruité de leurs propos, toujours dans l’inversion accusatoire, le dédain et le dénigrement. Aux autres le devoir d’exemplarité, à eux l’exonération. Pour eux, continuer la gabegie administrative, l’immigration de masse, la guerre aux Russes, la destruction de nos industries, c’est la « stabilité » et la « raison » ?

Les mêmes qui se sont empressés en juin dernier, de se désister ou d’aller voter pour ceux de l’extrême gauche, au prétexte de barrage républicain, les déclarent infréquentables aujourd’hui. Le front républicain est bon quand il sert à conserver le pouvoir, mais représente la honte et le déshonneur quand il concourt à le leur faire perdre. Habitués à se considérer comme des intouchables, ils contestent le verdict des urnes et s’accrochent au pouvoir. C’est là la caractéristique principale de cette engeance, refuser la réalité et se conduire comme s’ils avaient toujours la légitimité, pour rester aux commandes alors que les scrutins prouvent l’inverse. Il n’y a pas de chaos, simplement l’obligation pour Macron de tenir compte de ce qui s’est passé en juin dernier et de voir un gouvernement accepter de rompre avec les vieilles recettes qui ne fonctionnent plus. S’attaquer aux dépenses inutiles, sans toucher aux impôts et taxes c’est largement possible, nous l’avons déjà présenté au RPF mais cela sous-entend que l’on tourne le dos au système de copinage et de financement de ce népotisme qui entretient une caste obéissante.

Mais que va faire Macron, ce peureux, qui une fois de plus était à l’étranger quand la situation réclamait sa présence auprès de son Premier ministre ? C’est dire la considération qu’il lui portait. Sans empathie, sans l’ombre d’une reconnaissance envers ceux qu’il utilise, il doit nommer un nouveau Premier ministre. S’il reste dans sa logique, il choisira une vieille gloire issue du même camp, celui que les Français ont rejeté massivement et son sort sera identique. Il n’a pas de majorité mais en enfant capricieux, prétend imposer son homme et exige que tous les autres se plient à ce choix de droit divin. Il n’a ni la stature d’un président de la République, ni celle d’un chef d’État démocratique, mais se comporte comme un petit dictateur imbu de lui-même qui devra soit démissionner, soit être destitué pour que l'on retrouve stabilité et cohérence dans la conduite des affaires de la France. La crise politique qui est devant nous est surtout une crise des egos qui utilisent et détournent nos institutions qui en sont devenues incapables d’éviter ces blocages ou ces passages en force, à coup de 49.3. La France mérite mieux que cette pseudo démocratie et surtout que ces petits hommes politiques qui se prennent pour des génies, alors qu’ils sont incultes, arrogants, et dépourvus de sens de l’État, inféodés à Bruxelles ou aux États-Unis, tout juste capables d’obéir en montrant les dents, mais heureusement bien trop lâches pour mordre.

La démission de Macron sera forcément le prochain sujet à débattre, car LE problème c’est bien lui et lui seul. Les oppositions ont fait la première partie du travail, débarquer Barnier l’européiste qui grâce à sa suffisance, vient de terminer sa carrière politique sur cette note historique. Nous nous réjouissons que les oppositions aient enfin compris que voter pour un même but ce n’était pas s’allier mais protéger les intérêts des Français. La suite devrait être tout aussi passionnante, surtout de voir les perdants paniquer sans se remettre de la journée d’hier et contraints de considérer que le problème est ailleurs, incarné par Macron, le président le plus détesté de la Vème République. Vous aurez noté au passage que c’est le NFP qui dépose une motion, mais que le coupable est le RN qui la vote, selon les éditorialistes de bon ton.

Il ne faut pas se leurrer, quel que soit le choix de Macron, la feuille de route restera la même : immigration arabo-africaine, fable carbone, serrage de ceinture, aide à l’Ukraine, lutte contre l’extrême droite. Nous sommes déjà le pays le plus imposé au monde, ou presque, la hausse continue des prélèvements obligatoires n’est pas une issue viable, sauf à envisager une gouvernance soviétique ou cubaine, ce qui semble bien être un objectif inavoué de la caste autoproclamée « camp du bien ». Il faudra dorénavant si on veut avoir le plus petit espoir de redresser ce pays, affronter directement la doxa européenne, donc von der Leyen et sa clique de mentors.

Gilles Casanova

- 5/12/2024 - Le soutien des milliardaires s'effrite : hier il était encore le merveilleux jeune Prince et maintenant…

Yann Thibaud

- 4/12/2024 - Écoutant distraitement à la radio les différentes interventions de responsables politiques, qui se sont succédés hier soir à la tribune de l'Assemblée nationale au cours du vote de la motion de censure, j'ai été frappé par l'agressivité inouïe, la démagogie, l'hypocrisie, la mauvaise foi, les calculs multiples et l'insincérité, qui ressortaient constamment de leurs propos.
Ce que j'en ai retenu, pour le dire d'une formule lapidaire, c'est : « 50 nuances de haine » !
Navrant et indigne spectacle, de la part de ces représentants de la nation, au faîte du pouvoir, censés parler en notre nom !
Et je me suis dit que notre monde aura réellement changé, lorsque ce seront les plus sages, les plus évolués et les plus éminents d'entre nous, qui seront à la tête de notre nation, et non plus les plus faux, les plus arrivistes, les plus retors, les plus manipulateurs et les plus égotiques.
Ce qui implique, me semble-t-il, de passer d'une culture matérialiste, aujourd'hui omniprésente, arrogante, exclusive et obligatoire, à une nouvelle culture, une culture de l'éveil, une culture de l'être, une culture authentiquement spirituelle, prenant en compte et développant les plus nobles et les plus remarquables facultés de l'être humain.
J'ai eu le sentiment que tout ce que j'entendais ce soir-là, était ce qu'il ne fallait surtout plus faire désormais.
Et que tout ce système, d'une effarante et effroyable complexité, était devenu aujourd'hui clairement obsolète et dysfonctionnel.
Voilà, à mon avis, ce qui arrive lorsqu'une société toute entière ne se préoccupe plus que de chiffres, d'économie et de matérialité, et néglige totalement ce qui fait la réelle qualité de l'être humain.
Voilà ce qui arrive lorsque l'on tourne délibérément le dos au véritable but de l'existence humaine, qui n'est aucunement d'accumuler du capital, du pouvoir ou du prestige, mais d'exprimer notre plus brillant et somptueux potentiel.
Pourtant, notre nation n'est ni jeune, ni immature, et résulte d'une longue et sinueuse histoire.
Pourtant, le savoir druidique ancestral, l'enseignement du Christ, ainsi que les nobles idéaux de l'humanisme et de la philosophie des Lumières, se sont succédés sur notre sol et ont inspiré nos plus grands penseurs, ainsi que notre peuple tout entier.
Il faut croire que nous nous soyons passablement égarés en chemin, qu'à force de tout déconstruire, nous y ayons perdu notre âme, tout autant que notre esprit, et qu'il nous faille désormais retrouver et exprimer notre grandeur et notre génie.
Vaste et exigeant chantier, mais que pouvons-nous faire d'autre ?
Paulina Dalmayer

« Les statistiques mondiales classent la France dans le bas du tableau, parmi les pays qui ne savent ni lire, ni écrire, ni compter, ni bien se tenir. Ce ne serait que grave que si elle se reconnaissait dans le bilan mais non, elle insiste, croyant plus que jamais que son fidèle miroir magique lui dit la vérité et l’encourage à continuer d’autorité à donner des leçons au monde, au lieu d’en recevoir, et à ne pas écouter les jaloux qui travaillent à faire circuler l’idée que la France des savants et des poètes, des précurseurs et des novateurs, est morte alors qu’elle est plus vaillante que jamais sous houlette du dieu du moment. Si le miroir dit vrai, qui ment ?
La faible maîtrise des langues étrangères des Français est un facteur aggravant. La France parle au monde en français, le français des bureaux et des commis voyageurs, alors qu’elle n’a rien à dire. Et de fait, elle ne dit rien, elle produit seulement des bruits de bouche désagréables dans les oreilles des passants. Le monde n’a pas tort de trouver les Français outrecuidants. »
Boualem Sansal « Le français, parlons-en ! », Éd. du Cerf, 2024
Image : Brassaï, Graffiti de la Série VIII, La Magie: La Harpie, 1936

4 décembre 2024

Des trumpistes pour la guerre en Ukraine

Denis Collin

- 4/12/2024 - Lindsey Graham, sénateur américain, a affirmé sur Fox News que l'Ukraine, un pays doté de ressources naturelles précieuses, évaluées entre 2 et 7 trillions de dollars, et décrit comme le « grenier à blé du monde », pourrait devenir un partenaire stratégique pour les États-Unis en négociant un accord d'extraction avantageux. L'Ukraine pourrait être extrêmement utile aux États-Unis car elle regorge de ressources naturelles précieuses et est disposée à négocier un accord avec Washington sur leur extraction, a déclaré le sénateur américain Lindsey Graham dans une interview accordée à Fox News, chaîne de télévision américaine. Un extrait de l'interview a été publié sur la chaîne YouTube du sénateur le 20 novembre. Le sénateur républicain de Caroline du Sud a affirmé que le conflit ukrainien était, en fin de compte, « une question d'argent ». « Saviez-vous que le pays le plus riche de toute l'Europe en minéraux de terres rares est l'Ukraine ? », a-t-il déclaré, estimant leur valeur entre 2 et 7 trillions de dollars. Cette crapule trumpiste était déjà intervenue dans le débat sur la guerre en Ukraine pour tenter d’engager les États-Unis plus avant, sur le terrain et militait bien entendu pour autoriser les Ukrainiens à tirer avec les missiles américains sur le sol russe. C’est ce même imbécile qui se félicitait des Russes morts à la guerre, disant que ce serait ça de moins que les Américains auraient à faire, et que la seule solution c’était de faire assassiner Poutine. Également, il avait proposé une loi afin que les soldats américains puissent entrer au Mexique sans demander leur avis aux Mexicains pour combattre soi-disant les cartels. On voit que le camp trumpiste n’est pas forcément acquis à l’idée de paix, et donc qu’il faut s’en méfier, comme il faut toujours se méfier de la fourberie des États-Unis. Lindsey Graham qui n’a jamais eu un brin d’autonomie intellectuelle, répète très exactement la proposition de Zelensky : « Vous nous aidez à battre la Russie et en échange, je vous donne encore une partie de notre pays ». Alors que les Ukrainiens ont déjà bradé leurs terres à blé qui appartiennent maintenant aux multinationales américaines, Zelensky leur propose de leur donner le riche sous-sol du Donbass… qu’il ne possède plus Si ce rêve moisi se réalisait, cela voudrait dire clairement que l’Ukraine deviendrait le 51ème État des États-Unis, mais aussi le 28ème État de l’Union européenne ! Cela permettrait mieux encore aux États-Unis de contrôler sa colonie européenne.
Régis de Castelnau

Rubrique : loi martiale

« Ce matin, après mon café j’ai été faire un tour sur Internet pour prendre connaissance des nouvelles du jour. Oui je ne vais pas sur les médias du système français, faut pas déconner.
Et là qu’est-ce que j’apprends ? Que le Président réélu en mai 2022 a perdu les élections législatives cette année et il est désormais minoritaire. Que ça bagarre sec au parlement sur l’élaboration du budget. Et que ça bloque, le premier ministre choisi par le président est coincé. Alors le Président, il ne s’est pas brossé, paf, il a décrété la loi martiale !
- Qu’est-ce que tu racontes ? Macron a décidé d’utiliser l’article 16 de la Constitution ? Celui qui lui donne tous les pouvoirs ?
- Meuh non, je parle de la Corée du Sud. Et d’ailleurs le Président il a dû en rabattre et il a abrogé son décret.
- Ouf tu m’as fait peur. Mais tu crois que Macron serait capable de faire la même chose ?
- L’autre dérangé ? Oui, il ne se rend compte de rien et il est capable de tout. »

Bukele, Milei, Trump : l’effet domino

H16

- 4/12/2024 - Avec l’arrivée de Donald Trump en janvier prochain, avec la présence de Javier Milei en Argentine depuis 1 an et celle de Nayib Bukele au Salvador depuis 5 ans, c’est toute une réalité violemment antagoniste avec les utopies gauchistes qui s’installe dans le paysage mondial et, notamment, dans le médiaverse.

Ceci n’est pas sans conséquence, loin s’en faut.

Ainsi, après une année au pouvoir, Javier Milei démontre qu’on peut effectivement couper dans les administrations surnuméraires, dans une fonction publique pléthorique et dans des textes de lois obèses, et qu’au contraire de la tonte des moutontribuables, la tonte rase des administrations redonne du tonus à l’économie d’un pays.

Il suffit d’ailleurs de voir le changement radical de ton de The Economist lorsqu’il évoque le président argentin entre septembre 2023, où Milei n’est encore que candidat, et décembre 2024 où le président a déjà obtenu des résultats palpables au point que l’article datant d’un an avant voit subrepticement son titre modifié, dans lequel Milei passe de danger démocratique à sauveur potentiel de l’Argentine :


Du reste, éliminer les boulets administratifs, les lois débiles et paralysantes, les normes handicapantes et les baronnies bureaucratiques ne marche pas seulement en Argentine : après tout, c’est avec la même méthode expéditive que nul autre que Macron a réussi à faire tenir les Jeux Olympiques à Paris, et à faire reconstruire la cathédrale Notre-Dame à Paris, essentiellement grâce à des lois d’exception pour l’une comme pour l’autre, aplanissant les difficultés et aplatissant les administrations réfractaires pour ces deux chantiers-là.

Milei a donc raison, obtient des résultats et Macron prouve qu’ils sont applicables sur le sol français.


Parallèlement et depuis cinq ans, Nayib Bukele montre au reste du monde que mettre les criminels et les délinquants dans des prisons, les tenir fermement à l’écart de la population sans transformer les établissements pénitentiaires en camps de vacances plus ou moins libres, cela donne des résultats palpables que la population approuve très largement.

Ceci déclenche sans surprise des crises d’épilepsie droit-de-lhommmiste chez les gauchistes qui tentent, dans différents articles à la mauvaise foi plus ou moins évidente, de minimiser cette popularité et ces succès en présentant l’ensemble comme une dérive difficilement supportable. Les 85% de Salvadoriens qui l’ont réélu triomphalement sont probablement des nazis en herbe, comme le veut le discours médiatique actuel.

Enfin, Trump n’est pas encore officiellement en place à la Maison-Blanche que déjà, les effets de sa reprise en main de la politique américaine se font sentir.

Ayant assez clairement exprimé son point de vue en matière d’immigration, menaçant les pays limitrophes de sanctions douanières pour leur responsabilité dans les vagues d’immigrants illégaux et d’opiacées dévastatrices sur le territoire américain, Trump engrange déjà des résultats : le Mexique est déjà en train de mettre en place les contrôles nécessaires à sa frontière commune avec les États-Unis, et Trudeau, le paillasson canadien, est allé très récemment s’aplatir devant le nouveau patron américain.

Dans le même temps, le premier ministre britannique, Starmer, avoue ouvertement que son pays a été victime d’une invasion migratoire planifiée et délibérément mise en place par des dirigeants qui ont refusé de tenir compte de l’avis du peuple, de plus en plus ouvertement opposé à cette politique.


Pas de doute, sur ce chapitre politique, il semble que le vent change quelque peu.

De la même façon, on peut parier que le « narratif officiel » concernant la santé va profondément évoluer dans les prochains mois : à mesure que ce qui était tabou jusqu’à présent et présenté, à tort et contre tous les faits observables, comme des théories complotistes, va être à nouveau discuté puis démontré, les politiques publiques en la matière vont devoir faire des demi-tours qui seront, n’en doutons pas, intéressants à observer ; très récemment, le changement radical de positionnement des autorités québécoises concernant la fluorisation de l’eau du robinet illustre assez bien ce dernier point.

On imagine sans mal que d’autres sujets vont subir le même revirement, et les rétropédalages des médias grand public et des fact-checkeurs promettent quelques vidéos « avant/après » particulièrement croustillantes.

Or, la perspective de ces inévitables demi-tours parfois violents commence déjà à effrayer toute une classe médiatico-politique qui se croyait confortablement installée au pinacle du savoir et du pouvoir.

En outre, le constant rappel des directions et des résultats pris par Milei, Bukele, ou Trump peut déclencher un véritable « effet domino » : après tout, si ces propositions marchent en Amérique du Sud et en Amérique du Nord, pourquoi ne marcheraient-elles pas en Europe ?

Quelle raison tordue peut-on trouver pour s’opposer à des simplifications drastiques de l’administration obèse européenne ou française ? Quelle explication farfelue doit-on trouver pour justifier, encore et encore, de ne pas incarcérer durablement les éléments de plus en plus violents de nos sociétés ? Sur quelle justification boiteuse devront encore s’appuyer nos pathétiques politiciens pour continuer les vagues migratoires ou les distributions financières de plus en plus conséquentes en faveur de tout le monde sauf des contribuables du pays ?


Ces exemples outre-Atlantique sont comme des phares dans la nuit intellectuelle que nous imposent les politiciens et les médias actuels, et, pire que tout, les admonestations moralistes, les généreuses distributions d’épithètes infâmants à la sauce « nazi » ou « extrême-droite » ne fonctionnent plus : les individus n’en ont cure et pour un nombre croissant d’entre eux, ces adjectifs deviennent de véritables lettres de noblesse. D’ailleurs, la fuite des censeurs et autres directeurs de morale hors de X vers d’autres réseaux est une illustration parfaite de ce phénomène.

De façon inexorable, les peuples se rendent compte qu’on les a mené bien loin de leurs aspirations, contre eux-mêmes, en utilisant des institutions non démocratiques (ONU, WHO, OTAN, Union européenne typiquement) en dépit de leurs avis. La montée de leaders et partis labelisés « populistes » (AfD en Allemagne, Georgescu en Roumanie, Orban en Hongrie) n’est d’ailleurs que l’expression de ce rejet.

Le vent tourne donc : Milei, Bukele et Trump montrent en grandeur réelle que les discours tenus jusqu’à présent ne sont que des mensonges, de la propagande et des camouflage d’une réalité désagréable, pour conserver un statuquo de plus en plus inique.

Au cours des prochaines années, nous aurons – c’est certain – droit à un éventail stupéfiant de mauvaise foi de rationalisations, les gauchistes habituels essayant de prétendre qu’ils n’ont jamais pensé ce que nous savons qu’ils ont pensé, qu’ils n’ont jamais dit ce que nous savons qu’ils ont effectivement dit, qu’ils n’ont jamais fait ce que nous savons qu’ils ont fait de façon vérifiable et vérifiée.

De la part du médiaverse, nous allons assister à un pliage du réel comme jamais auparavant. Tenez-vous prêts.


https://h16free.com/2024/12/04/79456-bukele-milei-trump-leffet-domino