H16
- 6/1/2025 - L’année 2025 est encore jeune, mais elle démarre dans l’horreur, celle de la prise de conscience (enfin !) des abominables viols massifs de jeunes filles au Royaume-Uni qui ont lieu depuis plus de trente ans et sur lesquels la presse britannique et occidentale avait consciencieusement choisi de rester fort discrète.
Des affaires anciennes
Ces affaires ne sont pas neuves, loin s’en faut.
Ceux qui suivent les médias alternatifs étaient au courant depuis au moins 2014, année à laquelle Daniel Hannan avait fait paraître un article (notamment dans Contrepoints) suite aux procès qui eurent lieu pour ces viols, tortures et meurtres de jeunes filles blanches à Rotherham.
Depuis 2014, d’autres affaires ont montré que le cas de Rotherham n’était pas unique et j’évoquais ici, en août dernier, leur accumulation et, à chaque fois, le fait que les autorités (majoritairement de gauche – un hasard) n’avaient pas agi par peur d’être accusées de racisme, les bandes criminelles étant généralement composées de Pakistanais (et plus largement d’immigrés du Moyen-Orient et d’Asie) plus ou moins fraîchement arrivés dans le Royaume. Le scandale avait quelque peu ému, mais sa répétition au cours des années suivantes dans d’autres patelins britanniques (Telford, Rochdale, Huddersfield…) a largement démontré la capacité étonnante des autorités à s’aplatir à chaque fois un peu plus bas.
Oui, vous avez bien lu : les autorités, minées par le politiquement correct et gangrenées par un gauchisme en pleine métastase, refusèrent d’agir par peur d’être taxées de racisme, laissant se développer les pires abominations afin de ne surtout pas stigmatiser une ethnie, un groupe racial ou une religion, en lieu et place d’une action de justice normalement étanche à ces considérations.
Pire : alors que se multipliaient les atrocités (on pourra évoquer le cas de Charlène Downes, qui après avoir été violée, fut tuée puis littéralement découpée et servie en kebab par ses deux violeurs, un ressortissant iranien et un autre jordanien), les autorités firent tout pour surtout poursuivre les victimes et s’assurer ainsi que les affaires soient aussi étouffées que possible.
Le panorama général qui se dégage de l’ensemble de ces affaires est affolant : des dizaines de milliers, possiblement des centaines de milliers de victimes furent ainsi oubliées, voire persécutées par les autorités pour garantir que le narratif du moment, à base de vivrensemble et autre politiquement correct agressivement appliqué, ne soit pas dérangé. Le tableau suivant résume le catastrophique état des lieux.
Une discrétion suspecte des médias traditionnels
Cependant, on doit noter le contraste entre la couverture médiatique de ces affaires en ce début d’année et le relatif mutisme de toute la presse les années précédentes : lancés dans des opérations de minimisations (avec un nombre d’articles aussi limité que possible lors des procès, par exemple), les médias traditionnels se retrouvent à présent à devoir revenir en détail sur ce qui, il y a dix, cinq ou trois ans, ne semblait pas faire l’objet de davantage qu’une couverture rapide entre deux autres faits d’actualité politique ou économique du moment.
Il semble bien que l’antiracisme rabique de l’époque soit en train de céder sous les assauts de la réalité.
Alors qu’il était jusqu’à présent interdit de constater la sur-représentation de certains groupes ethniques (pakistanais, afghans et indiens, notamment) chez les agresseurs, et qu’il était tabou d’évoquer un véritable racisme anti-Blancs dans ces exactions, petit-à-petit, les témoignages, les éléments sourcés se multiplient au point que les médias traditionnels ne peuvent plus les balayer d’un simple revers de la main.
Petit-à-petit apparaît en arrière plan le rôle sordide des politiciens qui permirent d’étouffer ces affaires. Dans ce contexte, le fait que Keir Starmer, l’actuel Premier ministre britannique, était à l’époque en charge de la poursuite pénale ou non de ces affaires, rend l’ensemble de plus en plus sulfureux : il ne fait plus de doute qu’il a alors pris de nombreuses décisions qu’on pourrait qualifier pudiquement d’étranges, étranges au point de nécessiter les gesticulations politiques actuelles de son parti pour qu’aucune enquête ne soit ouverte.
Difficile en effet d’imaginer que toutes ces affaires aient pu rester si longtemps discrètes sans que médias et politiciens n’aient quelque part de responsabilité directe dans les exactions commises, l’excuse d’une lutte un peu trop folle contre le racisme cachant mal les atrocités commises.
Les réseaux sociaux s’en mêlent
D’autre part, on doit souligner l’importance des réseaux sociaux et de leurs acteurs les plus influents pour enfin faire connaître ces affaires, notamment J.K. Rowling (l’auteur de Harry Potter) ou Elon Musk et leurs millions d’abonnés qui se servent de la plateforme X pour leur donner une nouvelle exposition grâce à un rapport publié le jour de l’An concernant la ministre de la Protection de l’enfance, Jess Phillips, qui a refusé de lancer une enquête du ministère de l’Intérieur sur l’exploitation bien connue des enfants à Oldham.
De façon prévisible, l’exposition de ces affaires faisant voler en éclat les discours habituels sur l’intégration, le vivrensemble et les avantages du multiculturalisme, il n’a pas fallu longtemps pour que toute la garde et l’arrière-garde de la gauche progressiste se réveille et crie comme un seul homme-soja au fascisme d’extrême-droite : pour ces individus, le sort des victimes passe encore et toujours après la lutte contre les amalgames, les discriminations et des mots durs dans des journaux et sur les réseaux sociaux.
Les masques gauchistes tombent
Pour toute l’aile gauche, le politiquement correct passe d’abord, avant toute notion de justice, et surtout, avant les victimes elles-mêmes : évoquer ces affaires, c’est toujours faire le jeu de l’extrême-droite, pardi.
Et sans surprise non plus, pas le moindre communiqué des féministes de gauche, probablement épuisées après le procès des viols de Mazan. Ces belles âmes sont toujours prêtes à émasculer de l’homme blanc mais toujours aux abonnées absentes lorsqu’il s’agit de dénoncer des crimes abominables menés par des hommes non blancs, ce qui montre au passage qu’elles ne sont pas là pour la défense des femmes, mais bien pour la défense d’une idéologie anti-occidentale, contre les hommes, et les hommes blancs seulement, bien avant d’être pour les femmes (qui ne sont finalement qu’un accessoire de leur idéologie).
À la fin, des dizaines de milliers de fillettes sont violées et prostituées par des monstres pakistanais ou afghans, mais la seule préoccupation des 50 nuances de raclures collectivistes « antiracistes » et autres extrême-centristes sur les réseaux et les médias est de rapidement traiter de facho tous ceux qui dénoncent les faits sans un mot pour les victimes, croyant qu’affubler les uns et les autres de l’épithète d’extrême-droite peut encore les faire taire. À ce rythme, tout le monde un peu sensé sera bientôt d’extrême-droite et il ne restera plus qu’un noyau d’excités apoplectiques, perdus dans leurs contradictions et leur réalité alternative sans lien avec celle vécu par l’écrasante majorité du reste du monde.
Et la France ?
Devant l’ampleur que prend le scandale britannique, il devient impératif de se demander ce qu’il en est en France, où les tournantes se multiplient dans certaines cités intouchables par les services de l’État.
Le silence de nos médias, de nos politiciens, leur réaction atavique de panique et l’usage frénétique d’épithètes infâmantes vis-à-vis des influenceurs majeurs sur les réseaux sociaux ne doivent laisser aucun doute : ce qui se passe au Royaume-Uni se passe aussi en France, nos médias et nos politiciens savent (on peut même se demander s’ils ne participent pas), et l’étouffement qui s’est déroulé outre-Manche a encore lieu dans l’Hexagone.
Il suffit de quelques recherches pour trouver rapidement de nombreuses affaires, comme ici, ici ou là.
Heureusement, les autorités publiques françaises, toujours à la pointe du progrès, n’hésitent pas à innover, depuis l’inénarrable sifflet anti-relou jusqu’aux parkings réservés aux femmes en passant par les applications dédiées (mais rien encore pour l’exécution rapide des OQTF par exemple, ne nous précipitons pas !)…
Bref, cette année 2025 commence sur une horreur, et il apparaît clair que d’autres « révélations » seront inévitables dans les mois à venir, à mesure que les clients de Jeffrey Epstein ou de Sam « Diddy » Combs seront dévoilés (pour rappel, Jean-Luc Brunel était associé à Epstein et opérait à Paris) et à mesure que seront démantelés et exposés au grand jour les réseaux pédo-criminels impliquant célébrités, jet-set et politiciens d’influence.
Espérons que ces révélations, aussi douloureuses soient-elles, serviront à y mettre un terme, y compris en France.
Pour ceux qui veulent aller plus loin (dans l’abomination), vous pourrez voir un reportage sur Telford (traduit en français par l’IA), ou lire un exemple de jugement rendu dans l’une de ces nombreuses affaires, ici en anglais et ici traduit en français.