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17 janvier 2025

René Chiche

- 16/1/2025 - Je sors du Conseil supérieur de l'éducation. Un projet de décret instituant une mention très bien avec félicitations du jury pour les élèves ayant obtenu 720 points sur 800 au diplôme du brevet des collèges était présenté par le ministère.
J'ai été le seul à défendre cette reconnaissance des élèves méritants avec ferveur et détermination.
Le seul !
Les représentants de tous les syndicats de l'éducation hormis Action & Démocratie/CFE-CGC et le Snalc ont voté contre en considérant que cette mesure participait du "tri social" et de la très odieuse "sélection" !
Voilà où l'on en est !
Bientôt, ces mêmes syndicats vont réclamer la suppression des mentions au baccalauréat, puis celle des notes, puis celle des classes préparatoires, ces affreux machines élitistes, puis celle des mathématiques car c'est trop difficile pour certains élèves qu'il ne faut pas discriminer ; ces mêmes syndicats réclamant toujours plus d'éducation à la sexualité, aux médias, à la transition écologique et à je ne sais quoi.
Voilà où l'on en est !
C'est une catastrophe.

La caste jacassante et la bureaucratie tuent

H16

- 17/1/2025 - Ce n’est pas évident pour tout le monde alors ce doit être écrit clairement : non seulement la caste jacassante est pénible, mais elle est aussi véritablement dangereuse.

La caste jacassante, c’est ce blob bruyant composé de journalistes, de gens de médias, de politiciens et des influenceurs sociaux grenouillant de plateau télé en studio radio. Ce sont toujours les mêmes gens qu’on voit toujours aux mêmes endroits, dire toujours les mêmes choses.

Dans ces choses, un thème semble dominer partout en Occident : il semble acquis pour la caste jacassante qu’il faut absolument beaucoup plus intervenir dans le débat public, beaucoup plus règlementer, et produire beaucoup plus de lois. Pour cette caste, c’est sûr : en légiférant comme il faut, en intervenant comme ci ou encore mieux, comme ça (insérer ici un pénible débat sur le niveau et la nature d’intervention), ou mieux encore, en taxant ici ou plutôt là (insérer ici un autre débat encore plus pénible sur la profondeur de la ponction à appliquer), c’est garanti, on va parvenir à une société plus juste / équilibrée / libre / fraîche / douce / sobre / carbone neutre ou pétillante.

Or, chaque nouvelle loi, chaque nouvelle taxe, chaque nouvelle intervention produit de façon mécanique une bureaucratie supplémentaire pour appliquer et suivre cette loi, collecter cette taxe, mesurer, vérifier et affiner cette intervention.

Sans le dire et sans même parfois le comprendre vraiment, la caste jacassante aime tendrement la bureaucratie.


Ce n’est pas vraiment un hasard : une part non négligeable des plus jacassants de la caste sont issus de cette bureaucratie.

Petits ronds-de-cuir studieux qui ont passé les bons concours, ont décroché les bons diplômes en ayant coché les bonnes cases tout au long d’une ennuyeuse scolarité où ils auront fréquenté les bonnes personnes et noué les bonnes relations, ceux-là ont réussi, en plus de décrocher un confortable néant ouaté payé par les autres, à accéder à des postes suffisamment intéressants pour pouvoir jacasser plus fort encore.

Dès lors, lorsqu’ils jacassent, c’est pour réclamer une bureaucratie solide, étendue, profonde et omniprésente. Le problème, c’est qu’à force de réclamer plus de bureaucratie, c’est exactement ce qu’ils obtiennent.

Et avec le temps, la bureaucratie passe assez rapidement d’encombrante à meurtrière.

Pour son aspect encombrant voire pénible, il n’y a pas besoin de chercher très longtemps, les exemples abondent dans l’actualité.

Dernièrement, c’est par exemple un agriculteur qui s’est retrouvé poursuivi par une de ces nombreuses bureaucraties – devenue folle – pour avoir nettoyé un cours d’eau des branchages poussés là par un castor besogneux dont le barrage allait mener à une inondation notable. L’Office Français de la Biodiversité (vous ne saviez pas que ça existe, mais vous payez quand même), énième pustule administrative en lien avec les gesticulations ministérielles sur l’environnement, l’écologie, le climat et les autres sujets destinés à décarboner le Français par la misère, a en effet décidé de porter plainte contre l’éleveur qui avait bousculé le castor. Le castor est en effet indispensable à la survie démocratique du pays et personne ne doit badiner avec.


Ceci s’est donc terminé par un procès (et c’est encore vous qui payez ce genre d’âneries) dont l’éleveur s’est finalement bien sorti, si l’on oublie le tracas, le temps et l’argent mobilisés pour ces sottises.

Si la bureaucratie et la caste jacassante se contentaient de ce genre de mesquineries, elles seraient toutes deux sinon excusables au moins supportables. Cependant, cela va plus loin.

On pourrait prendre pour exemple le cas symptomatique des sanctions européennes contre la Russie : décrétées par une caste jacassante particulièrement vive à vouloir faire affichage de son courroux, mais ne tenant absolument compte d’aucune réalité géopolitique, économique ou simplement physique, ces sanctions sont au final en train de nuire directement aux citoyens que la caste prétend défendre, et d’enrichir assez clairement l’adversaire. Le cas des engrais russe est typique : produits à partir du gaz russe, ils sont très bon marché et inondent l’Europe pendant que les engrais produits localement deviennent hors de prix.


En jouant les Karens du droit international, la caste et la bureaucratie européennes se sont tiré une balle dans le pied, en plus d’une dans le dos des Ukrainiens, les Russes alimentant directement leur effort de guerre avec les bénéfices ainsi engrangés. Cela rejoint du reste le constat mené jusqu’à présent que les sanctions ne marchent pas et se retournent contre les Européens.

En fait, la bureaucratie, poussée par la caste jacassante, peut aller très loin et ne s’arrête jamais devant les faits, n’obtempère jamais devant la réalité. Les contingences de la physique, l’urgence du moment ne sont absolument rien face aux impératifs fixés par cette bureaucratie cornaquée par la caste jacassante.

Dès lors, personne ne devra s’étonner qu’en plein incendie, les autorités californiennes aient jugé nécessaire de faire tester le niveau d’émission de CO2 des camions de pompier que l’État d’Oregon leur avait envoyé pour aider à la lutte contre les flammes.

Certes, des maisons brûlent, ce qui est gênant bien sûr, mais de façon plus importante : qui remplira les cerfas ?

En fait, le passé a amplement prouvé que si la caste jacassante doit pousser la bureaucratie à broyer des millions d’humains pour obtenir les « bons résultats » (ceux qu’elle s’est arbitrairement fixés), la première poussera, et la seconde broiera sans sourciller.


https://h16free.com/2025/01/17/79816-la-caste-jacassante-et-la-bureaucratie-tuent

16 janvier 2025

Amygadala, conte véridique du Nouvel An (Souvenir)

Jean-Pierre Luminet

Il y a quelques jours, j’ai conduit mon véhicule dans un centre de contrôle technique, afin de renouveler le « pass » périodique obligatoire mis en place dès 1992 sous directive de la bien-aimée commission européenne, et permettant de circuler à peu près tranquillement durant deux ans sans se faire verbaliser par les bien nommées « forces de l’ordre » pour un pneu légèrement usé ou quelque essuie-glace un tantinet voilé.
Ayant eu la bonne idée de quitter récemment l’encombrée métropole marseillaise pour m’installer dans la campagne provençale, tout – ou presque – y devient plus facile. Ledit centre de contrôle est lui-même situé dans la campagne, près de la bourgade de Saint-Andiol : un simple coup de fil, on vous répond tout de suite et il n’y a aucune attente pour prendre rendez-vous.
Le jour dit j’entre donc dans la petite échoppe. Il n’y a personne sinon le préposé, lequel ne porte, sainement dirais-je, pas de masque. Vous connaissez ma position sur la question et vous pensez bien que, dès lors que cela ne dérange pas autrui, je n’allais pas plaquer sur mon museau ce que j’ai toujours considéré comme une aberration sanitaire, et je laisse mes clés de voiture au préposé pour aller faire une promenade.
Trois quarts d’heure plus tard je reviens pour le diagnostic. Cette fois un autre client est présent dans la pièce : une femme, masquée. Elle me lance un regard réprobateur et m’enjoins de mettre mon masque. Je lui réponds poliment que je ne pense pas que cela soit nécessaire : moi-même scientifique, je me suis renseigné sur la question auprès de sources crédibles, et hormis en salle de chirurgie il appert que le masque porté partout et en permanence n’est pas bon du tout pour la santé ; ce n’est en réalité qu’un dispositif vestimentaire permettant au pouvoir de s’assurer du degré d’obéissance de la population. La cliente me répond qu’elle ne veut rien savoir de tout cela et que je dois mettre le masque parce que c’est obligatoire. Je lui réponds que ce qui est obligatoire n’est pas forcément pertinent. De plus en plus énervée elle me rétorque qu’elle a eu le COVID. Je m’apprête donc à lui expliquer qu’a fortiori et en toute logique elle est parfaitement immunisée et ne doit plus avoir aucune crainte d’être contaminée. Mais avant que j’ouvre même la bouche je vois une lueur de panique s’allumer dans son regard, elle prend soudain son sac et quitte la pièce … en courant !
Après avoir réglé ma note avec le préposé (toujours lui et moi sans masque) je ressors de la cahute et j’aperçois la gente dame réfugiée à une vingtaine de mètres, dans le froid de l’hiver. Je lui fais un bref salut, mais en évitant de me regarder elle retourne dans l’échoppe après une grande boucle d’évitement du pestiféré.
Il est vrai que dans quelques billets de l’an dernier je m’étais montré assez virulent envers ce genre d’attitude, n’hésitant pas à qualifier ces personnes de covidiots, de moutons morts de trouille, paniquards décérébrés et autres amabilités, ce qui avait bien évidemment fait largement polémique. À juste titre d’ailleurs : je suis toujours prêt à reconnaître les excès où peuvent m’entraîner ma passion pour l’autonomie de la pensée, l’exercice de l’intelligence, et surtout la résistance à d’iniques autorités toujours plus soucieuses de contrôler chaque parcelle de nos vies en nous faisant très hypocritement croire que c’est pour notre bien. Mea culpa : je ne me permettrai plus de remarque désobligeante envers ces gens qui restent masqués là où ce n’est pourtant pas (encore) obligatoire, par exemple ceux qui circulent seuls au volant de leur voiture, qui marchent dans des rues désertes, ou encore la boulangère en face de chez moi qui m’a dit il y a deux mois qu’elle resterait masquée jusqu’à la fin de ses jours (chez qui je n’ai depuis plus remis les pieds, son pain semi-industriel étant de toute façon immonde). J’ai réfléchi, j’ai révisé mes souvenirs de biologie, me suis mieux documenté, et j’ai fini par comprendre que cette gent obstinément et irrémédiablement masquée, rassemblant sans discrimination toutes les couches sociales et intellectuelles, y compris chez des proches, amis et collègues pour lesquels j’avais et puis encore avoir de l’estime, ne pouvait pas être composée uniquement d’abrutis finis, de crétins à qui l’on pouvait faire croire n’importe quoi. J’ai compris que cette gent n’est pas seulement victime d’un pouvoir et de médias manipulateurs délivrant en permanence des consignes sadiques et délirantes, mais qu’elle est surtout et essentiellement victime d’une fonction biologique jadis sauveuse de vies, mais qui est aujourd’hui dépassée, obsolète et anachronique (sauf en temps de guerre ou de cataclysme naturel) : l’amygdala.
Petit détour donc par la biologie (et un peu Wikipedia). Le complexe amygdalien est un noyau en forme de petite amande – en latin : amygdala – situé dans la région antéro-interne du lobe temporal, en avant de l'hippocampe et sous le cortex péri-amygdalien. Faisant partie du système limbique, il est impliqué dans la reconnaissance et l'évaluation de la charge émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l'apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier à la peur et à l'anxiété. L'amygdala fonctionne comme un système d'alerte. Elle a bien entendu d’autres fonctions complexes, je simplifie donc ici à outrance, mais sa fonction première est incontestablement de décoder les stimuli qui pourraient être menaçants pour l'organisme. Elle participe essentiellement à ce que les neurologues (notamment Joseph Ledoux dans les années 1990, pionnier de ce type de recherches) appellent le « circuit de la peur ».
Or, reportons-nous 50.000 ou 100.000 ans en arrière, à l’aube d’Homo Sapiens. La vie de nos lointains ancêtres était pleine de dangers ; contrairement à beaucoup d’animaux ils n’avaient pas de crocs, pas de griffes, pas de piques, pas de poison... Ils couraient dans la savane moins vite que le lion, grimpaient dans les arbres moins vite que l'ours ou la panthère, nageaient moins vite que le crocodile... Ils étaient nus, désarmés, fragiles... Ils devaient être continuellement sur leurs gardes. Et pour cela, la sélection naturelle et l’évolution avait fabriqué dans leur cerveau un petit organisme : l’amygdala. Sa fonction était de faire réagir Homo Sapiens instantanément pour échapper au danger. Au moindre bruissement suspect dans les hautes herbes, l’amygdala court-circuitait les liaisons neuronales avec le cortex préfrontal, siège de l’intellect, de la réflexion et du langage... Ce n’était en effet pas le moment de réfléchir ou de discuter lorsque le tigre machairodus attaquait … ou que l’on croyait qu’il allait attaquer. L’amygdala a donc sauvé des millions de vies dans la préhistoire.
Mais avez-vous vu beaucoup de tigres dans nos rues de nos jours ? Non, même si de louches et peu rassurants individus traînent çà et là dans certains quartiers à risque (où les forces supposées de l'ordre sont notoirement absentes). Mais l’amygdala, elle, est toujours là... Il suffit d’engendrer la peur ou un simulacre de peur pour que l’amygdala entre en action automatique, faisant cesser en nous la réflexion, la logique, la pensée rationnelle, et nous faisant adopter un comportement moutonnier et obéissant. Quand son cerveau court-circuité par l’amygdala ne peut plus réfléchir rationnellement, l’individu est en effet soulagé qu’on lui dise ce qu’il doit faire pour survivre...
Voilà pourquoi même les individus les plus soumis à la peur pourtant extrêmement faible de mourir du Covid si on n'est pas en état de comorbidité – peur instrumentalisée par les pouvoirs et les médias complices – ne sont pas tous des abrutis, des crétins, des covidiots. Ils sont en réalité victimes :
1) d’une survivance biologique du passé qu’ils ne contrôlent pas : l’amygdala,
2/ de gens pervers et mal intentionnés qui, eux, contrôlent parfaitement l’esprit des autres par les techniques d’ingénierie sociale.
Dans un futur billet je reviendrai plus en détail sur ces techniques d’ingénierie sociale, à travers l’analyse des expériences de Milgram. On en a certes déjà beaucoup parlé sur les réseaux sociaux, mais le sujet est d’une telle pertinente et terrifiante actualité qu’on n’insistera jamais assez dessus. D’autant qu’il est curieusement porteur d’espoir pour les personnes qui, comme moi, ressentent de plus en plus durement et presque intolérablement une défaite de la pensée et des valeurs qui nous animent : toutes les expériences de Milgram et leurs variantes montrent que 10% des sujets sont totalement réfractaires aux manipulations mentales. Ceux-là seuls peuvent tenter d’éclairer, par la raison et surtout sans les brusquer, les 20% d’hésitants susceptibles de changer d’opinion (les 70% restants, totalement court-circuités par l’amygadala, étant irrécupérables).
Cette faible minorité de 10% est à première vue décourageante. Elle engage cependant à méditer et à mettre en œuvre cette phrase de Margaret Mead, anthropologue de renommée mondiale (dont je me sens d’autant plus proche qu’elle avait décroché en 1970 le prix UNESCO Kalinga de culture scientifique, lequel vient de m’être attribué cette année 2021) :
« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes peuvent changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé. »
Haut les cœurs pour 2022 !

Vincent Verschoore
15/1/2025

"Selon les données publiées par la Banque de France le 14 janvier, 134 803 dossiers de surendettement ont été déposés en 2024, soit une augmentation de 10,8 % par rapport à 2023. Cette progression fait suite à une première hausse de 8 % l’année précédente, témoignant d’une tendance inquiétante.
Pour Hélène Tanguy, directrice des services aux particuliers de la Banque de France, cette hausse s’explique par un « effet retardé de l’inflation » . Elle précise que les difficultés financières ayant conduit au dépôt de dossiers remontent souvent à un ou deux ans en arrière."
Résultat normal des politiques de racket énergétique, et comme si cela ne suffisait pas, les escrologistes en remettent une couche avec les ZFE, obligeant la même population à jeter ses anciennes voitures (qui passent néanmoins le CT),zfe au profit des bobos roulant en SUV, berlines et Tesla récents... La bouffonnerie est totale.


Ignace

Comment retourner en Russie ?

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


- 14/1/2025 - La paix en Ukraine semble se profiler et les entreprises européennes envisagent déjà de pouvoir récupérer leurs billes en Russie. Il faut bien se le dire, la Russie de Poutine n’est pas celle de Brejnev, fermée aux échanges commerciaux internationaux. Ce commerce était florissant, notamment pour les entreprises allemandes, mais également françaises, dans une moindre mesure, mais tout de même. Chimie, acier, automobile, aviation, produits agricoles… sont les principaux créneaux industriels des échanges avec la Russie, en contrepartie d’une énergie russe, assez bon marché, mais dont la source a été coupée par décision idéologique, que nous avions combattue au RPF, en expliquant dès le départ qu’il fallait continuer commercialement, privilégier la voie diplomatique, retirer les bases américaines d’Ukraine et respecter les accords de Minsk. Mais à l’évidence, des intérêts supra-européens étaient à l’oeuvre et l’un des objectifs de la guerre en Ukraine était d’affaiblir l’industrie européenne et de ce point de vue, c’est assez réussi.

Il faut tempérer toutefois, 100 % des échanges ne se sont pas arrêtés, puisque des chemins détournés et plus chers, ont permis quand même, aux Russes de continuer à nous livrer de l’énergie et des entreprises européennes ont également pu continuer leurs commerces. La perte sèche oscillerait entre 25 et 30 %, mais une partie des échanges a été rendue plus complexe. Au final, les sanctions décrétées par l’Europe, sous commandement américain, ont fait perdre plus aux commanditaires qu’aux Russes, en diminuant non seulement nos parts de marchés, mais également en affaiblissant l’Euro et le Dollar dont les clients de la Russie se sont détournés au bénéfice d’autres monnaies.

Quant à savoir si les entreprises européennes vont récupérer leurs anciennes places russes, rien n’est moins sûr. La loi du marché n’aime pas les vides et les absences des grands groupes allemands et Français ont été vite comblées, très vite même, par les Russes eux mêmes et par d’autres industries, asiatiques entre autres, avec lesquelles il va falloir entrer dans une concurrence bien plus facile à gérer quand on est déjà en place, que quand on veut reconquérir la place. Preuve de l’inefficacité de nos mesures : sans les Européens la croissance russe tourne autour de 4 % quand la nôtre se situe autour de 1 %. Ceci alors que Poutine a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fermerait aucune porte aux retours des européens dans les échanges commerciaux avec la Russie.

Nous l’avions répété au RPF, les Russes sont des Occidentaux chrétiens, comme nous et ne sont donc pas l’ennemi. Nous aurions donc tout intérêt à nous sortir de notre posture anti-russe de principe et à envisager un axe occidental débarrassé du wokisme qui a dicté l’appartenance à la bande occidentale, la Russie étant frileuse avec le drapeau arc-en-ciel et nos histoires à dormir debout sur le transgenrisme et les parents 1 et 2. Les positions que nous avons perdues ne l’ont été que pour des raisons idéologiques, à savoir, faire de la Russie de Poutine le grand Satan mondial, faire perdurer la « guerre froide » et entretenir la menace totalement imaginaire d’une armée russe déferlant à la conquête de l’Europe. Comment nos chefs d’États européens ont-ils pu être assez naïfs pour croire de telles balivernes ? Corrompus ? Menacés ? Le résultat des courses est que non seulement nous avons perdu cette guerre, mais que la Russie en sort renforcée, que nous ne sommes même plus en position de force pour négocier et que reconquérir nos anciens marchés à l’Est est loin d’être gagné. Le problème est que cette issue était courue d’avance et que les responsables de cette gabegie ont assez peu de chance d’avoir un jour des comptes à rendre.


Groupe Telegram du RPF

15 janvier 2025

Monsieur « Trouposol » continue...

Pierre Duriot


- 14/1/2025 - Macron a financé avec nos sous une brigade ukrainienne qui a déserté après nous avoir coûté un bras. Il a envoyé le matériel de notre armée, des milliards d’Euros, sans le moindre contrôle des parlementaires. Tout le monde a obéi bêtement et passivement, personne ne lui a demandé le moindre compte, on ne sait même pas à l’heure actuelle, combien exactement nous a coûté cette guerre. On sait également que même si nous n’avons pas envoyé de soldats français sous uniforme national, certains combattants français étaient là-bas, financés par la France, avec des « conseillers », eux aussi payés par la France. On ne parle pas de notre aide logistique. Et maintenant que nous sommes à l’aube d’un règlement du conflit, que plus personne ne veut y aller, que tout le monde temporise, Monsieur « Trouposol » veut aller faire la guerre, tout seul. Enfin, seul à vouloir la faire faire à nos soldats, sous uniforme, cette fois-ci et officiellement, nous faire entrer en guerre, en clair, alors que tout est presque fini. Il veut quoi exactement, un missile hypersonique sur la rade de Toulon, ou la base de Landivisiau ? Déclencher l’article 16 ? Et on se demande si les militaires vont enfin lui expliquer qu’il n’est pas sérieux et que personne ne va y aller. Si les parlementaires vont enfin lui expliquer qu’ils ont leur mot à dire. Ou si on va laisser ce mauvais élève faire sa crise au milieu de la cour de l’école, alors que tout le monde est prêt à rentrer en classe.

Médias : un rapide déplacement de la fenêtre d’Overton

H16

- 15/1/2025 - L’année 2025 n’est pas vieille mais elle donne déjà des gages de changements rapides dans différents domaines, et pas des moindres. En l’espace de quelques jours, les médias grands publics semblent pris d’une danse de Saint-Guy, alternant entre leurs sujets de prédilection traités avec leur habituelle médiocrité et leur obligation d’aborder certains sujets nouveaux, résolument hors du champ du politiquement correct…


Certes, on pourrait arguer à raison que ce mouvement ne date pas tout à fait des premiers jours de janvier : certains noteront que la tendance devenait claire depuis l’élection officielle de Trump à la Maison-Blanche, en novembre dernier. Néanmoins, l’accélération du déplacement de la fenêtre d’Overton semble visible pour un nombre croissant d’observateurs.

Pour rappel, la fenêtre d’Overton est ce concept qui permet de désigner les idées, opinions ou pratiques considérées comme acceptables par une société. Un déplacement de cette fenêtre revient à dire que quelque chose qui était préalablement du domaine de l’impensable passe doucement au radical, puis éventuellement à acceptable, raisonnable voire suffisamment populaire pour devenir appliqué effectivement.


En autorisant ou non certaines opinions dans la sphère publique, en ouvrant le débat sur certains sujets, on peut parvenir à déplacer cette fenêtre et ce pour n’importe quel sujet, à condition que les étapes ne soient pas brûlées et que l’opinion publique soit correctement « travaillée » par les événements, les informations disponibles.

Ce mécanisme n’est ni bon ni mauvais en lui-même, mais il participe de la formation des tendances sociétales et, une fois compris, est évidemment utilisé par les « faiseurs d’opinions », influenceurs et autres politiciens plus ou moins habiles avec leurs discours. En théorie, bien mené, un déplacement de cette fenêtre d’Overton permettrait par exemple de faire accepter le cannibalisme

Ces dernières semaines, on a ainsi pu observer un intéressant glissement de cette fenêtre (et pas vers le cannibalisme, hein, suivez un peu !) : le politiquement correct semble ne plus répondre à la même définition en ce début d’année 2025 que jusqu’à présent.

Ainsi, il apparaît que louanger le formidable travail des « fact checkeurs » et autres « décodeurs » de l’information ne soit plus tout à fait à la mode.


Il faut dire qu’au fur et à mesure que les complots et les théories labellisées « bidon » par ces derniers se révélaient exacts, leur superbe en avait pris un coup ces dernières années. Cependant, avec l’abandon récent et officiel de ces derniers sur les réseaux de Zuckerberg (Meta à savoir Facebook et Instagram essentiellement), la panique est palpable et visible chez nos « pourfendeurs de l’intox ». Leur essentialité et leur pertinence étant ici clairement ramenée à zéro (ils vont être remplacés par des notes de communauté et, assez probablement, par l’un ou l’autre moteur d’intelligence artificielle), les voilà qui s’agitent fébrilement dans les médias traditionnels pour tenter d’expliquer à quel point leur disparition signifie essentiellement une nouvelle apocalypse et la fin de la civilisation.

L’attaque de Zuckerberg sur le politiquement correct ne s’arrête pas là, ce qui donne une bonne mesure du changement sociétal qui s’opère outre-Atlantique avec l’arrivée prochaine de la seconde administration Trump : dans une annonce récente, le patron de Meta a ainsi expliqué laisser tomber les critères « DEI » (diversité, équité et inclusion) pour la gestion des ressources humaines de ses entreprises, rejoignant en cela de nombreuses autres compagnies – aussi bien américaines qu’européennes, du reste – qui avaient fait les frais de ces méthodes catastrophiques de gestion des ressources humaines avec notamment une baisse de niveau assez dramatique dans certains secteurs (l’aéronautique en étant un exemple particulièrement saignant).


La mue de Zuckerberg, qui doit bien plus à un minimum d’auto-préservation personnelle qu’un changement fondamental de vision du monde, ne s’arrête pas là puisque lors d’un entretien accordé il y a quelques jours à Joe Rogan, il a clairement admis avoir été forcé de saboter la liberté d’expression sur Facebook au profit de l’administration Biden, en parfaite violation du Premier amendement à la Constitution américaine, ce qui pourrait d’ailleurs lui valoir de féroces poursuites de l’administration suivante.

Peut-être sa pratique du MMA lui aura déclenché un salvateur retour de testostérone dans son flux sanguin ?

En tout cas, il marque ici un brusque déplacement de la fenêtre d’Overton puisqu’il permet de déplacer favorablement le curseur sur les sujets de DEI, de censure et de liberté d’expression.

Parallèlement, en Europe, les récents échanges entre Thierry Breton (qui n’est plus qu’un citoyen lambda) et Elon Musk (qui devient prochainement chargé d’un ministère au sein de l’administration Trump) illustrent une fois encore un déplacement palpable de la fenêtre d’Overton sur la quantité de bobards que les citoyens sont capables d’encaisser : il apparaît en effet de plus en plus clair que Breton outrepasse largement ses attributions (il n’en a plus aucune) et ses opinions, loin de renforcer l’état de droit en Europe, minent durablement la confiance des citoyens européens dans la capacité de leurs institutions à rester neutre et offrir un espace réellement démocratique.


Il suffira, pour se convaincre de ce dernier point, de lire les commentaires – tant sous les publications médiatiques relatives aux sorties de Breton – que sur le réseau de Musk pour comprendre que l’ex-commissaire européen enchaîne les âneries et les faux-pas très contre-productifs : s’il y a quelques mois, on pouvait encore croire naïvement à la relative neutralité des institutions européennes en matière d’ingérences politiques étrangères, il n’en va plus du tout de même ces derniers jours et ce changement doit en grande partie aux saillies de Breton.

Ce déplacement de la fenêtre d’Overton n’est même pas limité à ces espaces de débats et ces sujets.

Plus proche de nous, en France, on peut ainsi constater que le débat sur la façon dont sont gérées les retraites, les fonds qui y sont alloués, les éventuels privilèges des retraités, bref, ces différents paramètres déboulent effectivement dans la sphère publique où ils avaient été tenus soigneusement à l’écart.

Là encore, un petit exemple illustre bien la tendance : s’interroger sur la pertinence de l’abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités sur leurs impôts au motif de « frais professionnels » est maintenant possible. Le discours médiatique ne refuse plus d’imaginer que remettre en cause cet abattement n’est pas exactement synonyme du pire des fascisme : on est passé d’impensable à sinon acceptable, au moins radical.

De la même façon, le récent aplatissement diplomatique devant l’Algérie (qui refuse de reprendre ses ressortissants toxiques et dont le discours vis-à-vis de la France ne laisse qu’assez peu de marge d’interprétation sur son aspect peu amène) fut si humiliant que certains s’en sont suffisamment ému pour que quelques politiciens en vue s’emparent enfin du sujet, Attal et Retailleau notamment. Bien évidemment, vu le calibre de ces tromblons, on peut très raisonnablement douter que ces gesticulations se traduiront d’une quelconque façon, mais là encore, on note le passage d’un discours général de fermeté d’impensable à radical.

Non vraiment, la fenêtre d’Overton se déplace assez clairement et, à l’analyse, on se rend compte que ce déplacement doit essentiellement à la disparition rapide des barrières de la censure (voire de l’auto-censure), la perte complète de crédibilité (puis de financement) des fact-checkeurs, la chute manifeste des audiences et des fréquentations des médias traditionnels et la possibilité grandissante d’exprimer les opinions alternatives sur les réseaux sociaux.

Il apparaît à la suite de ces éléments qu’en réalité, l’hégémonie de la gauche dans le discours public tenait surtout à leur mainmise des médias et des réseaux sociaux. Une fois cette emprise même légèrement moins forte, la gauche actuelle apparaît pour ce qu’elle est : complètement déconnectée et fondamentalement vicieuse.

L’année 2025 est jeune, mais si elle continue sur cette tendance, elle promet d’être fructueuse.


https://h16free.com/2025/01/15/79791-medias-un-rapide-deplacement-de-la-fenetre-doverton

13 janvier 2025

Jean Mizrahi

- 13/1/2025 - Si vous n'avez pas compris que la plupart de ceux qui se disent "de droite" sont en réalité un centre-gauche petit-bourgeois, il suffit d'écouter Valérie Pecresse, prête à museler la libre parole pour coller à la roue de la gauche. Les mêmes qui ont endetté l'État et gonflé les prélèvements obligatoires, gouvernement après gouvernement depuis Giscard.
La censure, cette vieille lubie de politiciens qui veulent que les citoyens restent des enfants immatures.
Dehors !

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