Translate

18 janvier 2025

Jacques Cotta

Front populaire d'hier et d'aujourd'hui

- 17/1/2025 - Parlant des événements historiques qui se répètent deux fois, Marx disait « la première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide ». Qu’en est-il du Front populaire ? Je vous invite à voir la conférence que je donnais dernièrement sur le sujet.

Cliquer sur l'image ↴
Jean-Pierre Parlange

La mémoire est importante

Marc Amblard
18/1/2025

Nicolas Maxime

Mal-logement : quelle politique ?

- 16/1/2025 - Le logement est au cœur des préoccupations de nos concitoyens. Pourtant, les politiques menées depuis des décennies peinent à répondre à cette crise du logement : des millions de personnes sont en situation de mal-logement, les loyers ne cessent d'augmenter et l'accès à la propriété devient inaccessible pour beaucoup d’entre eux.
Le marché immobilier, soumis à la spéculation, ne permet plus d’offrir un toit à chacun.
Dans certaines villes, la situation devient de plus en plus tendue entre propriétaires bailleurs et locaux. L’année dernière, des militants du parti breton Douar Ha Frankis (Terre et liberté) ont occupé un appartement appartenant à un propriétaire détenant plusieurs biens locatifs saisonniers. Par cette action, ils entendaient dénoncer les dérives des plateformes qui aggravent la pénurie de logements pour les habitants, contraints de faire face à une hausse des loyers et à une rareté croissante des logements accessibles.
Pourtant, une autre politique du logement est non seulement nécessaire, mais également possible afin d’éviter que la situation ne dégénère. Certaines mesures de bon sens peuvent être mises en œuvre, parmi lesquelles : la construction de 200 000 logements sociaux par an, aux normes écologiques, pour résoudre le problème de l’offre ; la réquisition des logements vacants depuis plus d’un an ; la mise en place d’une garantie universelle des loyers (GUL) pour favoriser l’accès de tous au logement en indemnisant les propriétaires en cas de non-paiement des loyers, par l’intermédiaire d’une caisse de solidarité alimentée par les bailleurs ; l’instauration de quotas concernant les locations de courte durée dans chaque commune, comme l’a fait la mairie de Saint-Malo en 2021 (contesté par un groupe de propriétaires, le tribunal administratif a estimé que ce système de quotas était légal) ; la création d’un statut de résident obligeant à habiter un certain temps dans une commune avant de pouvoir y acheter un bien immobilier ; le développement de l’accès à la propriété en généralisant à tous les ménages le bail réel solidaire qui permet de dissocier le foncier du bâti.
Toutefois, si ces dispositions peuvent améliorer l’accès au logement pour les classes populaires et moyennes, elles doivent s'inscrire dans une logique de socialisation, visant à soustraire le logement des logiques du profit pour le remettre au service de l'intérêt général. Une autre mesure, plus révolutionnaire, serait de mettre en œuvre un service public universel du logement (SPUL), où l’accès à un logement digne serait un droit fondamental, en appliquant de la même manière pour le logement ce qui a été fait pour la santé avec la Sécurité Sociale. Comme c’est le cas actuellement avec Solibail, le SPUL pourrait attribuer les logements publics et privés en fonction de critères définis (âge, composition familiale, lieu du travail ou d’études, situation spécifique comme par exemple un handicap…) et servir d’intermédiation locative entre le bailleur et le locataire, à savoir une gestion déléguée, une garantie de paiement (peu importe que le logement soit occupé ou non), une remise en état du bien immobilier loué, une déduction voire une exonération fiscale des revenus fonciers. A la place des aides au logement (qui ont une tendance inflationniste), les locataires s’acquitteraient d’une redevance égale à 20 % de leurs revenus, le SPUL versant la différence du loyer aux bailleurs.
Cela demande effectivement un changement de philosophie majeur visant à garantir à tous un logement digne, stable et durable. Une autre politique du logement est possible : celle qui place l’humain et la solidarité au centre de ses priorités.

Petite clarification au sujet d'Elon Musk

Alexis Haupt

Je n'ai pas une confiance aveugle en lui. Ni confiance tout court d'ailleurs. Je sais que le pouvoir et la richesse égarent les âmes, même les belles âmes. Seulement, voilà :
1. Sans lui mon compte n'existerait plus et ma modeste contribution dans cette guerre du récit (création de concepts : "complosophisme", "médiavers", etc. etc.) aurait été quasi stérile sur internet.
2. Il est entré en guerre frontale avec nos pires ennemis : il dénonce sans filtre la tyrannie qui sévit en Europe, rend la liberté d’expression, dénonce les idéologies mortifères et toxiques pour les enfants, la pédocriminalité, la censure, les médias menteurs, diffuse de gigantesques scandales que la presse qualifie de complotistes depuis des années...
3. C'est l'homme le plus riche de la planète.
4. Peut-être est-il même en train de devenir l'homme le plus influent du monde.
5. Je ne suis pas naïf. À vrai dire, je suis pour la démocrate directe : je me méfie donc de tout homme de pouvoir ou de fortune. De tout culte de la personnalité.
6. Néanmoins, force est de constater que pour l'instant, et je dis bien pour l'instant, tout ce qui advient grâce à lui dans cette guerre de l'information et dans la guerre tout court que nos "élites" nous livrent, nous est favorable.
7. Je comprends les lanceurs d'alerte qui sont dubitatifs à son égard. Voire même qui pensent qu'il deviendra dangereux tôt ou tard (transhumanisme, hégémonie, nouveau dominant...). Néanmoins, ces lanceurs d'alerte ne se rendent pas compte que sans Musk, ils seraient réduits à leur petit site internet ou une page Facebook shadowbanée pour diffuser leurs messages d’alerte.
8. Partant de là, continuons à dénoncer, ne tombons pas dans le culte du sauveur et observons. Bref, saisissons-nous pleinement de l'outil que nous offre Elon Musk pour faire cela : la plus grande agora de l'histoire humaine, ce simple réseau social qui est en train de faire s'effondrer le médiavers : X.
René Chiche

- 18/1/2025 - Deux énormes fautes de conjugaison au dernier paragraphe de la lettre adressée par le Premier ministre aux présidents des groupes parlementaires avec lesquels il a négocié la survie de son gouvernement, ceci expliquant peut-être cela.
J'en suis cependant fort surpris. Ne se relit-on pas à Matignon ?
Et qu'on ne me rétorque pas qu'il y a des choses plus graves en ce monde comme si les morts à Gaza ou l'encombrement des urgences pouvaient excuser le fait qu'un Premier ministre, qui plus est agrégé de lettres, fasse si peu attention à ce qu'il signe de sa main...

Laurence Muller-Bronn

- 13/1/2025 - J'ai cosigné avec André Reichardt et 80 autres collègues parlementaires cette tribune et je m'associe à la demande de moratoire sur les subventions massives aux ENR, notamment l'éolien.
J'étais rapporteur au Sénat sur notre potentiel hydraulique, nous devrions soutenir cette véritable énergie propre, locale et renouvelable !
Le dernier rapport du Sénat, publié à l'été 2024 (rapport n° 714), pointait très justement en matière de décarbonation l'exagération des efforts demandés par l'Union européenne à la France, dont le mix énergétique est déjà décarboné à 95 %, par rapport à nombre de ses voisins, ainsi que son droit légitime à choisir son bouquet énergétique, garanti pourtant par les traités de l'UE et qu'il conviendrait d'invoquer avec plus d'ardeur.
Il n'est pas compréhensible que ces incohérences européennes soient reprises et amplifiées dans nos feuilles de route énergétiques nationales, ou que nos dirigeants rechignent à batailler pour changer la donne au niveau européen.

Piérick

17 janvier 2025

Soize Dencuff

- 17/1/2025 - Les alarmes sont déclenchées par nos médias... oups ! les urgences sont débordées. Alors il est temps de rappeler quelques informations de bon sens :
Premièrement, une épidémie de grippe n'a rien d'exceptionnel. Elle vient tous les ans nous permettre de nous blottir sous la couette pour quelques jours. Elle peut être fatigante certes mais dans les conditions normales d'une immunité correcte rien de grave.
Deuxièmement, car il faut bien en parler, les "débauches" de vaccinations tous azimut et surtout tous profits pour Bigpharma mettent en PLS, comme disent les plus jeunes, notre système immunitaire débordé par une avalanche de stimulations.
Troisièmement et toujours à cause des vaccinations, les virus sont de petits filous qui mutent sans cesse ce qui veut dire que plus vous essayer de les coincer avec les vaccins plus ils fabriquent de variants et les vaccins ont toujours un coup de retard.
Quatrièmement, les décès dus à la grippe (comme à toute autre petite bête) sont dus à l'état antérieur de la personne et donc le virus ne fait qu'aggraver une situation déjà difficile.
Cinquièmement, ce ne sont pas les pôv' petites bêtes qui ont fermé les lits hospitaliers...
Sixièmement, ce ne sont pas elles non plus qui ont fait chuté drastiquement le nombre de médecins généralistes et pire encore qui ont fait effondrer la confiance des patients envers des médecins qui n'ont pas su et voulu soigner lors de la crise covidiotesque.
Septièmement, les urgences ne sont pas des services de bobologie ni de soins courants. Il est évident qu'en lien avec le point 6, la recherche d'un toubib peut s'avérer compliquée. Pour autant, la peur est mauvaise conseillère. Il est grand temps de sortir de la peur que nos zélites ont largement su utiliser pour nous manipuler.
Alors, pour rappel, une grippe c'est de la fièvre, de la toux, des courbatures et parfois des maux de tête. Ne vous précipitez pas sur le Doliprane dégueulasse pour faire baisser la fièvre, les bébêtes la détestent. Une bonne dose de Vitamine C (3g), des inhalations, tisane de thym et miel... et un bon grog si vous n'avez pas d’autres pathologies. Et n'oubliez pas ce que la médecine appelle le V grippal. Au bout de 48h la fièvre tombe... pour remonter quelques heures après. Normal et même signature de la maladie.
Voilà, je suis certaine qu'hélas je n'aurai pas convaincu grand monde dans la panique ambiante et que certains con-frères(sœurs) ne vont pas apprécier mais bon, un peu de bon sens est encore le meilleur remède, gratuit celui-là !
Alexis Haupt

Il y avait pourtant des signes qui permettaient de comprendre que leur projet était totalitaire. En effet, il y a quelques années, quand ils ont demandé au peuple s'il voulait du traité sur l'UE, que le peuple a dit "non !" et qu'ils ont répondu "Eh bien on va le faire quand même !", il était alors évident que : 1) nous vivions dans un leurre démocratique, et 2) ils avaient un projet totalitaire derrière la tête.
Ainsi, une partie de la vérité est peut-être dure à avaler mais elle est là : en 2005, il n'y avait pas de Covid, d'éventuelles guerres sur le continent, de pass, de ZFE et autres embryons de crédit social, etc. Bref, à ce moment-là, le cerveau de la masse n'était pas en état de sidération. Néanmoins, tant qu'elle pouvait croquer dans ses Big Mac et regarder ses séries TV ou ses matchs de football, la masse n'en avait que faire. Cela ne fait pas plaisir à entendre mais il n'empêche, c'est une partie de l'équation : l'empire a fabriqué un cheptel de consommateurs. Comprendre cela est primordial pour comprendre la passivité des peuples actuels. Quand on lui dit "inocule-toi ce produit !", ce dernier s'exécute si cela lui permet de continuer à consommer. Il faut bien comprendre que pour le consommateur, vivre sans consommer est pire que la prison, cela revient à ne plus vivre. Cette société d'hyper-consommation a donc préparé les peuples à accepter tous les futurs totalitarismes. Pire, elle a formaté les humains pour qu'ils réclament eux-mêmes leur servitude si cela leur permet de regarder leur série Netflix et de tremper des nuggets dans une sauce sucrée.
Ce que je tente d'expliquer ici est fondamental pour comprendre l'époque. Selon La Boétie, la résignation des peuples face à la tyrannie est bien la cause première de toute tyrannie. En effet, dans son Discours de la servitude volontaire, il soutient que la tyrannie est plus à imputer au peuple qui s'habitue au tyran qu'au tyran lui-même. [...].
Tout cela pour dire que si une caste aux idées totalitaires est au commande en Occident, il n'empêche : l'humanité stagne dans une profonde immaturité et cela n'arrange pas les choses. Néanmoins, rien n'est perdu, bien au contraire : l'important réside dans le fait qu'une minorité reste consciente, droit dans ses bottes et que ses rangs grandissent de jour en jour. Fort heureusement, c'est en partie ce qui se passe actuellement. Ce processus a d'ailleurs été grandement accéléré par la période Covid, laquelle a été un réel accélérateur de prise de conscience. Chose que n'avait probablement pas prévue nos chères élites ploutocratiques.