Le prix de l’alimentaire ne cesse d’augmenter, le prix de l’énergie ne cesse lui aussi d’augmenter, et à présent, ce sont les soins et les médicaments qui vont coûter plus cher aux Français. Tous les jours la France s’enfonce un peu plus dans la tiers-mondisation.
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23 janvier 2024
PRÉSIDENTIELLES US : POURQUOI L’ABANDON DE RON DESANTIS N’EST PAS UNE BONNE NOUVELLE
Marc Amblard
22/1/2024 - Ron de Santis se retire de la course à la présidentielle : deux points que beaucoup n’ont pas encore compris.
Point 1 – RDS a bénéficié de financements colossaux assurés par 42 milliardaires. Signalons que son équipe a dépensé 200 millions de dollars pour tenter de gagner la primaire de l'Iowa. Seulement, si RDS a pu lever autant de fonds auprès de généreux donateurs, ce n’est pas pour battre Biden mais Trump. RDS devait être l’arme anti-Trump.
Point 2 – Le retrait de RDS est très inquiétant. En effet, cela posera un sérieux problème si, pour une raison ou une autre, Trump ne pouvait pas se présenter le 5 novembre prochain (empêchement judiciaire, maladie ou même décès). Dans ce cas, Nikki Haley remonterait en pole position parmi les candidats républicains. Or, l’ancienne gouverneure de la Caroline du Sud et proche d’Hilary Clinton a clairement affiché durant la campagne son positionnement neocons : elle prône un renforcement des USA dans les conflits extérieurs notamment en Ukraine où elle est prête à envoyer des troupes. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles elle a la faveur de nombreux démocrates.
Bref, plutôt que nous réjouir, l’annonce de Ron DeSantis (que j’apprécie beaucoup par ailleurs) devrait nous faire réfléchir.
L'INFO PARFOIS C'EST GRATINÉ !
Jacques Cotta
Cela faisait un certain temps que j'avais délaissé ma télé le soir et ne m'étais donc pas branché sur le JT de 20h de France2 que je regardais avant, par habitude et par souci professionnel, ayant travaillé de nombreuses années dans le service public d'information.
Le propre d'un journal TV, comme de la presse en général, est le choix des infos, la hiérarchie dans leur présentation. Là, ce lundi soir, j'ai été comblé !
1/ Premier sujet, "les produits cosmétiques pour les hommes". C'est alors qu'on apprend que cacher ses rides, et son âge, n'est pas un souci spécialement féminin, "fort heureusement" lâche bien à propos un interviewé de service. Comme la femme maquillée était hier baptisée de femme objet, l'égalité est rétablie... Tellement éloigné de préoccupations aussi vitales, prêt à dénoncer là comme dans d'autres domaines la course au profit des firmes qui donnent dans l'esthétique, je me suis demandé s'il fallait vraiment se sentir soudainement devenu simplement un "vieux con".
2/ Le réchauffement climatique. Le conseil: "il faut qu'on s'y mette tous et qu'on commence par manger moins de viande". Le voisin Vegan se régale... Non seulement "vieux con", il faudrait en plus se sentir particulièrement coupable et responsable de la marche de l'humanité vers l'abime en regardant le contenu alléchant de son assiette.
3/ "Les agriculteurs en Allemagne : gare à l'extrême droite"... Un plat déjà servi hier à l'occasion des Gilets jaunes lorsqu'ils étaient copieusement injuriés en France...
"Vieux con", "coupable" de la destruction de la planète, et en plus facho. N'en jetez plus !
Eric Vial
C’est sans doute hors de ma seule portée…
Mais je condamne fermement la hausse de 44% en deux ans du prix de l’électricité qui va grossir les caisses des grands capitalistes et fragiliser drastiquement les bourses (dommage pour « le réarmement démographique ») de la classe moyenne.
Je condamne les arguments pitoyables qui sont utilisées pour justifier ces hausses qui vont représenter à minima 20€/mois pour les familles : la Russie, le RN, le bouclier tarifaire…
Ne prenons pas les citoyens pour des andouilles. Nous étions tous là ! La fermeture de la centrale de Fessenheim, les annonces de démantèlement de notre parc nucléaire, les sanctions internationales qui ont fragilisé notre économie, les directives européennes censées réguler les règles sur l’énergie, et l’inflation galopante (dont on nous promet tous les mois la fin)…
L’électricité, comme l’eau ou l’air sont des biens communs. Elles appartiennent aux Hommes. Personne ne devrait pouvoir en tirer profit.
L’appât du gain a perverti le système. Les privatisations des entreprises qui fournissent de l’énergie conduisent nécessairement à des augmentations qui ne pourront jamais être jugulées.
Les citoyens doivent reprendre ce qui leur appartient. Les prochaines élections européennes seront le terrain adéquat pour mettre ce sujet sur la table.
Il sera temps de sanctionner les politiques qui appauvrissent, et qui endettent comme jamais dans l’histoire de notre Pays, les Français et les Européens.
Des mauvais choix ont été faits, aux responsables de payer ! Pour les Français, c’est déjà le court-circuit.
André Bercoff - Sud Radio
Covid : une partie du Parlement européen a voté contre la publication des contrats Pfizer
⇒ https://www.youtube.com/watch?v=IQQ104ecZCE
Covid : une partie du Parlement européen a voté contre la publication des contrats Pfizer
⇒ https://www.youtube.com/watch?v=IQQ104ecZCE
22 janvier 2024
« Droitisation » ou crétinisation ?
Maxime Tandonnet
La caractéristique des hommes et des équipes au pouvoir est la fuite devant le réel. Plutôt que de devoir affronter les déficits et la dette publique, l’inflation, le chômage, l’effondrement scolaire, la violence endémique, la hausse des prélèvements obligatoire, etc. le politique s’échappe dans les limbes, avec, il faut bien le dire, la complicité d’une partie des médias amourachés. C’est ce qu’on appelle généralement le tout communication ou le grand spectacle. Ce mode de fonctionnement repose sur un vice fondamental : l’ivresse de soi qui écrase toute notion de bien public. Alors, ils ont choisi successivement la fuite dans le mépris des gens, le faux progressisme, et puis le bureaucratisme sanitaire. Aujourd’hui la mode est passée à autre chose : la prétendue droitisation. Ils n’ont plus à la bouche que des mots qu’ils considéraient jadis comme emblématique de la droite moisie, sinon la droite extrême : ordre, souveraineté et même identité. Ils accélèrent le débauchage d’individus supposés représentatifs de la « droite ». D’aucuns y voient une preuve de génie politique. Pourtant, rien n’est plus facile que de séduire des opportunistes sans foi ni loi qui iraient n’importe où et chez n’importe qui pour un fromage. La véritable question n’est pas dans les gesticulations et la logorrhée, bref la « droitisation ». Les postures et les belles paroles sont une chose. Les actes en sont une autre. On aimerait moins de coups de menton et davantage de signaux de bonne volonté à vouloir améliorer la vie quotidienne. Les Français, dans leur majorité, savent qu’il n’existe pas de remède miracle ni de baguette magique. Se mettre au travail et au service de l’avenir du pays sans frime ni ostentation, est-ce trop demander ? Mais ce qui est le plus terrifiant, c’est que les dirigeants politiques au pouvoir, contrairement à une idée répandue, sont les propres dupes de leurs mystifications. C’est une erreur de les imaginer animés par quelque dessein mystérieux. Leur unique horizon est eux-mêmes. On ne peut même pas dire qu’ils ne savent pas où ils vont. La question d’une direction ne leur vient pas à l’esprit. Ivre d’eux-mêmes, indéfiniment malléables, ils s’admirent, s’autoéblouissent. Ils passent et repassent pour eux-mêmes leurs grimaces à la télévision. Ils s’y croient vraiment, ils se voient supérieurs, se prennent pour guides, détenteurs du bien et de la vérité, face à un troupeau obtus qu’il convient de placer dans le droit chemin. « Mon intelligence est un obstacle » : la phrase idiote par excellence. La question n’est pas celle de la droitisation. C’est celle d’une crétinisation accélérée de la classe dominante ou dirigeante.
Oudéa-Castéra, polémiques et éducation
H16
22/1/2024 - Charmant début pour la nouvelle ministre de l’Éducation nationale : à peine nommée, Amélie Oudéa-Castéra se retrouve dans une de ces polémiques typiquement franco-française qui permet de bien illustrer l’état de délitement complet des institutions, des médias et des politiciens.
En répondant à la presse sur la scolarisation de ses trois garçons à Stanislas, un établissement aussi privé qu’abominablement catholique, la ministre justifiait son choix en expliquant avoir voulu éviter “un paquet d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées” dans le public, explication qui n’a pas manqué de déclencher une tempête dans le corps enseignant, ce dernier s’estimant injustement stigmatisé par les propos de leur ministre.
En outre, en choisissant l’établissement Stanislas à Paris, l’emballement médiatique était certain : d’une part, il apparaissait clair que l’établissement en question, véritable repaire de ce qui est perçu comme la pire engeance catho-conservatrice par toute la gauche militante, pouvait devenir une cible de tous les reproches possibles et d’autre part, il devenait enfin envisageable de rouvrir en grand la question du financement des établissements privés sous contrat, chose qui n’avait plus été faite depuis Mitterrand (et qui avait déclenché des manifestations monstres dans le pays).
Eh oui : alors que, de façon fort embarrassante, les derniers résultats des enquêtes PISA ont amplement démontré le niveau consternant des élèves français et ont logiquement posé la question des performances de l’Éducation nationale (ou de leur absence, disons), les médias, les politiciens et les institutions elles-mêmes (syndicats en tête) se chamaillent pour savoir si une ministre a le droit de coller ses gamins dans le privé.
Cette polémique grotesque montre surtout que les “élites” (ou ce qui passe pour tel dans ce pays en perdition) ont fort bien compris l’état réel de l’instruction en France : c’est un désastre qui justifie amplement de faire des efforts, voire des sacrifices contraires au militantisme affiché. La mixité sociale, l’inclusivité et tout le tralala, ça va très bien tant que ça concerne les enfants des autres, les gueux qui n’ont pas le choix. Pour ceux qui l’ont, toutes les raisons sont bonnes, qu’on soit de droite ou de gauche, du reste.
Et alors qu’il apparaît de plus en plus flagrant que le niveau général s’enfonce dans les abysses, celui du public encore plus vite que celui du privé, on se demande ce qu’envisagent concrètement les décideurs pour rattraper la situation.
Heureusement, la réponse arrive vite : elle est confuse, vague, badigeonnée de termes technocratiques grotesques et sent bon le gloubiboulga à base de référentiel bondissant.
Cependant, en attendant le “choc des savoirs” dont on pressent qu’il sera très mou – le passé donnant une indication claire des ministricules à faire et dire n’importe quoi – force est de constater que l’ensemble de l’appareil d’État ne fait absolument rien pour aider les parents à fournir la meilleure instruction possible à leur enfants, au contraire même.
Les réactions récoltées contre Stanislas en disent long sur cette haine farouche d’une grosse partie de l’institution d’Éducation nationale contre l’élitisme d’une part, contre les établissement privé d’autre part, et contre les établissements confessionnels enfin.
Elle ne doit étonner en rien : l’école de Jules Ferry s’est, pour ainsi dire, bâtie par opposition à l’Église et l’anticléricalisme quasi-rabique de toute une partie de l’institution éducative en France n’est pas une dérive mais bien une composante recherchée par les académies et les inspections. Cette lutte qui semble poindre avec cette polémique grotesque n’est ni nouvelle, ni larvée.
En réalité, une part non négligeable de la bureaucratie scolaire cherche à mener une guerre complète contre toute alternative à l’éducation laïque, obligatoire et dispensée exclusivement par l’État.
Les récents coups de boutoir contre l’instruction à la maison en sont une parfaite illustration : prenant prétexte de dérives possibles par des sectes sur les enfants (ce qui doit représenter quelques dizaines de cas par an, à tout casser), l’ensemble de l’appareil d’État s’est mis en ordre de marche pour écraser toute velléité des parents à éduquer et instruire leurs enfants.
Depuis le début de la rentrée 2023, les cas se multiplient de parents en bute à l’administration et aux dernières lois votées contre l’instruction à l’école, sachant que la précédente rentrée fut déjà particulièrement pénible.
De lois liberticides en manipulations de l’opinion publique avec de gros sabots médiatiques, il est devenu maintenant à peu près impossible d’échapper à la férule de l’État dans l’instruction fournie à ses enfants. Dans le meilleur des cas, il reste possible de les inscrire dans des établissements hors contrat, ce qui revient à payer deux fois pour un service : une fois par ses impôts, avec un service de plus en plus mal rendu et une autre fois pour les frais d’inscription et d’enseignement dans l’établissement privé, rarement bon marché (il faut en effet compter de 200 à 400 euros par mois pour les écoles hors contrat, jusqu’à 700 euros dans certaines écoles parisiennes).
Mais voilà : l’école à la maison, les établissements privés hors contrat, c’est surtout deux façons pratiques de protéger ses enfants de l’influence de l’État dans leur éducation. C’est aussi la voie royale pour former des individus indépendants des structures administratives et des pensées et des propagandes de groupes que représentent les enseignements actuels. Actuellement, c’est une façon d’éviter l’introduction forcenée de propagande réchauffiste, wokiste, collectiviste partout dans tous les enseignements.
Or, des citoyens indépendants n’ont aucun intérêt pour l’État et pour des politiciens qui veulent au contraire accroître leur pouvoir. Pire : ce sont clairement des menaces avec lesquelles il est bien plus complexe d’interagir qu’avec les flocons de neige adulescents et émotionnellement instables que l’État forme actuellement à rythme industriel.
En fait, la seule solution réellement praticable et pratiquée dans certains pays, qui a démontré pouvoir effectivement améliorer les résultats et la qualité des enseignements, c’est le “chèque-éducation” : chaque élève se voit attribuer un chèque annuel pour son éducation, qui est touché directement par l’école au choix des parents, ce qui met les établissements en concurrence.
Cependant, ne comptez pas trop sur ce “chèque éducation” en France. Nous avons déjà un “chèque Chaussettes Trouées”, n’en demandez pas plus.
21 janvier 2024
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