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17 mars 2024

Radu Portocala

Je reçois sur FB une réclame du Théâtre de l’Odéon m’annonçant qu’une nouvelle version de Hamlet s’y joue. C’est une « adaptation radicale » et qui plus est « féministe ». Pourquoi ? Tout simplement parce que Hamlet est une femme.
Sur le site du théâtre, une présentation alambiquée parle de la « lutte contre la violence patriarcale du système mis en œuvre par Claudius, Polonius, Rosencrantz et Gilderstern ». Les trois femmes - Hamlet, Ophélie et Gertrude « chantent, dansent, crient, vivent et débordent cette histoire pour affirmer la possibilité d’un autre avenir ».
Tout cela, nous explique-t-on, pour répondre au besoin de la metteuse en scène (Christiane Jatahy) « d’identifier les leviers du changement ».
Pourquoi cette dame a-t-elle eu besoin de vandaliser Shakespeare dans une démarche qui, je pense, est de la même nature que celle des débiles qui jettent de la soupe sur les tableaux ? Parce que probablement elle a été incapable de prendre un crayon et des papiers et d’écrire sa propre pièce révolutionnaire à souhait, radicale, déconstruite, féministe et que sais-je encore. Parce qu’elle fait partie de ce monde qui veut modifier le passé pour l’adapter à leurs lubies, un monde sur lequel règnent désormais les déments et les imbéciles. 17/3/2024

LE CONSENTEMENT DES FEMMES

Gabriel Nerciat

C’est fou comme on s’amuse. Après la constitutionnalisation du droit à l’avortement, l’introduction du consentement dans le texte de la loi pénale réprimant le viol.
C’est vrai que c’est important, le consentement, et pas seulement pour les très jeunes filles qui ont eu droit, dans les années 1970-90, aux avances de Gabriel Matzneff.
Déjà, lorsque j’étais à l’école primaire, la jolie petite Marie-Cécile, que j’appelais Marinette, une adorable fillette d’origine alsacienne aux beaux cheveux châtains et aux yeux verts comme des émeraudes, m’avait prévenu, un jour que je la suivais d’un peu trop près au sortir de la classe : « Si tu veux m’embrasser, tu dois me demander la permission d’abord. »
Avant d’ajouter, d’un air averti : « Parce que, tu comprends, tu n’es pas mon fiancé ».
Avertissement dont j’avais surtout retenu qu’on pouvait donc l’embrasser sans pour autant lui avoir demandé la main.
Mais il est probable que tout le monde n’a pas eu une Marinette, dans sa vie, pour être affranchi.
Visiblement, si j’en crois les néo-féministes, il y aurait en nombre des malotrus et des voyous qui se glissent dans le lit des filles sans y être formellement invités. Ou bien sans qu’elles aient clairement compris ce qu’ils venaient faire là.
Elles sont sûrement si naïves et si distraites, les pauvres. Ou bien placées sous hypnose, comme sur le divan de Gérard Miller.
Je sais hélas qu’un certain nombre de butors entreprennent parfois de griser, par l’usage immodéré de l’alcool ou d’autres substances plus ou moins licites, des femmes de rencontres afin de forcer leurs faveurs, mais je n’ose croire que ces minables soient devenus les plus représentatifs de l’ancien sexe fort déchu.
Donc, oui, sûrement, légaliser le terme de consentement, c’est important, mais sans doute que ça ne suffit pas.
L’idéal serait de contracter avant tout coït un engagement écrit simple et net, par exemple devant un clerc de notaire. Mais on me dira que c’est compliqué à organiser, et bien plus long parfois que certaines étreintes furtives destinées à demeurer sans lendemain.
Pour lever toute ambiguïté, le plus pratique ou le plus poétique serait de disposer d’une petite entrée en matière versifiée, facile à retenir et d’un usage tout terrain.
On aborderait sans détour la femme ou la jeune fille convoitée, et on lui dirait :
Sans ingérer aucune ecstasy,
Voulez-vous accueillir mon zizi ?
Ou bien, pour nos cadets trop affairés :
Levons le pied en fonçant ;
Je te prends si tu consens.
Ainsi les femmes ne seraient plus prises en traître et, dûment informées des intentions viriles, n’auraient plus qu’à répondre par oui ou par non.
Elles pourraient même, parfois, se montrer charitables. Comme Marinette qui finalement m’avait dit, peut-être instruite par son possible fiancé : « Si tu ne sais pas comment on fait, je t’aiderai. »

LE COUPLE FRANCO-ALLEMAND, UN MALENTENDU

Gabriel Nerciat

- Olaf, il faut aller faire la guerre contre les Russes. C'est urgent. Sinon, Ursula va perdre son empire, et moi ce qui me tient lieu de virilité.
- Y'a pas moyen, Djadja. Tu es ruiné, moi je n'ai plus de chars ni d'obus, et tes soldats se sont égarés sans combattre dans la brousse du Congo. Je suis pas ta catin, Djadja, arrête de dire que je couche avec toi et que je vais payer tes dettes. Ce sont pas des trucs qui se font, ça, j'ai trop la honte quand je reviens chez moi.

LE PROGRESSISME N’EST QU’UNE PENSÉE DESTRUCTRICE MAL NOMMÉE

Marc Amblard

17/3/2024 - L’idéologie de la gauche progressiste est complexe et diverse. Pour autant, il est possible de la résumer en quelques mots pour mieux l’appréhender.
Pour ses adeptes, et Dieu sait s’ils sont nombreux, l’effort, le talent, le courage, la prise de risque n’existent pas. A tout le moins, ces qualités ne sont pas déterminantes. Non, les inégalités et les classes socio-économiques résultent de l’assujettissement des opprimés par les oppresseurs dans un système social injustement construit, fondé sur le racisme, la xénophobie, la misogynie et l’avidité capitaliste.
Pour eux, toute la misère du monde se résume à ce constat. Une forme de marxisme revisité.
De fait, il y a peu ou rien dans les sociétés occidentales actuelles qui mérite d’être perpétué. Tout doit être déconstruit. La famille, le genre, l’éducation, le travail… bref, toutes les valeurs qui ont fondé nos structures modernes.
C’est pourquoi les « progressistes », qu’ils soient européens ou américains, veulent transformer nos institutions en un vague système totalitaire qui proscrit les libertés individuelles et qu’ils peuvent contrôler seuls avec quelques conglomérats amis.
Il serait donc plus juste de les appeler non pas progressistes mais fossoyeurs.

16 mars 2024

Macron et l’Ukraine : analyse d’un charabia

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


16/3/2024 - Le discours présidentiel sur l’Ukraine, au premier abord, semble relever de la prestation théâtrale, sur un mode auquel le président nous a habitués : parler pour ne rien dire. Mais avec la transcription à l’écrit et l’analyse mot à mot, les incohérences apparaissent pleinement et on se pince pour se dire qu’il est le président et que ses mots engagent toute la nation. Morceaux choisis :

« Nous avons mis trop de limites dans notre vocabulaire. Nous ne sommes pas dans l’escalade. Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie mais, soyons clairs, on ne doit pas la laisser gagner. » Qu’est ce à dire ? On ne va pas se battre, mais la Russie ne doit pas gagner ? Il fait comment ?

« La contre-offensive ukrainienne ne s’est pas passée comme prévu. La situation est difficile pour les Ukrainiens. Ils ont des limites en termes d’hommes car la Russie est un plus grand pays. Oui, ce début 2024 doit être l’année du sursaut. » Mais encore ? L’Ukraine a gagné, peut gagner, ou est sûre de perdre ?

« Nous ferons le nécessaire pour atteindre notre objectif. Si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait. Nous n’aurions plus de sécurité en Europe. » Si la Russie venait à gagner ? Donc elle peut gagner ? On ne saurait trop lui rappeler, également, que la vie des Français a changé, en moins bien, non pas à cause de la Russie, mais à cause des sanctions occidentales.

« La Russie est un adversaire. Le régime du Kremlin est notre adversaire. Mais nous ne sommes pas en guerre contre la Russie. Nous sommes prêts à répondre à une escalade possible de la Russie. La paix, ce n’est pas la capitulation de l’Ukraine. » La paix n’est pas la capitulation de l’Ukraine, mais l’Ukraine n’est pas en position de gagner, dit-il juste avant ? Le Russe est notre adversaire, mais nous ne sommes pas en guerre, alors que nous envoyons tout de même de l’argent et des armes ? Il veut dire quoi exactement ?

« Notre capacité nucléaire nous donne une sécurité... » Il compte utiliser l’arme nucléaire, ou Poutine va l’utiliser et il devra répondre ?

« Nous serons prêts à prendre les décisions qui s’imposent pour que la Russie ne gagne jamais. » Quel genre de décision ? Les sanctions économiques ne marchent pas et nous n’avons pas les capacités nécessaires pour battre militairement la Russie ? Quelles pourraient donc être ces « décisions » ?

Le Président assume l’envoie de troupes françaises en Ukraine mais affirme que la France ne mènera pas d’offensive. Il « assume », c’est à dire ? Assumer, c’est en principe, subir les conséquences de ses actes et depuis sept ans, il ne subit aucune conséquence de ses actes, pourtant tous à côté de la plaque puisque nous en sommes au point zéro dans à peu près tous les domaines.

« Notre industrie de défense n’est pas adaptée pour une guerre de haute intensité. Mais nous avons multiplié par trois nos capacités de production. Nous allons aussi produire des armes en Ukraine, plus près du front. » Il reconnaît par là que notre engagement militaire n’est pas possible, mais n’écarte pas la possibilité d’un engagement.

« La sécurité de l’Europe et des Français se joue actuellement. » La Russie nous a-t-elle menacés ?

« Si la Russie continue son escalade, nous serons prêts ! » Prêts comment puisqu’il reconnaît que nous n’en avons pas les moyens ?

Le discours du président est complètement incompréhensible et nous sommes face à deux options. Soit il est dépassé, ne sait plus ce qu’il dit, ni ce qu’il fait, n’a plus aucun levier d’action et se condamne à pratiquer un verbiage totalement idiot pour faire croire qu’il a encore une quelconque importance sur l’échiquier politique. Soit il est en service commandé au service de l’hégémonie américaine, liquide l’industrie française, liquide la nation en l’endettant au maximum au prétexte de guerre, liquide l’économie allemande, précédemment gavée au gaz russe bon marché, en poussant à la roue en permanence pour que s’accumulent des « sanctions économiques » qui sont en réalité plus contre nous que contre la Russie, tout le monde l’a désormais bien compris. Et Bruno Le Maire a été le dindon de la farce. Cela se tiendrait : les USA, pour garder leur hégémonie ont tout intérêt à ruiner l’Europe, à rapatrier les brillantes entreprises allemandes sur leur sol, ce qu’ils sont en train de réaliser, pour se recentrer sur leur base et espérer rebondir.

En résumé, soit il est complètement en roue libre, sous l’emprise de psychotropes, comme l’expliquait récemment une députée RN, soit il est un agent américain et fait le job : pérenniser la domination US en affaiblissant l’Europe. L’Allemagne qui n’a de cesse de commander du matériel militaire américain serait ainsi torpillée par ses propres amis, à qui se fier ?

15 mars 2024

UN ROI LUNAIRE

Gabriel Nerciat

"La marée ne doit pas et ne va pas monter jusqu'à mon château de sable. J'ai dit. C'est toute la plage qui serait menacée avec lui.
Misérables gueux, je suis le seul à pouvoir effrayer la Lune. Elle le sait et, quand je le dis, se voile ou s'en offusque.
L'impératrice Ursula ma marraine en est persuadée autant que moi. Elle est moins bête que tous ces pleutres roitelets germaniques ou magyares.
Alors, c'est simple, entendez-vous : vous allez me laisser hypothéquer vos derniers bijoux de famille afin qu'elle puisse m'acheter des canons.
Si vous ne vous laissez pas faire, je vous envoie tous en orbite sur la Lune : vous verrez comme il y fait noir. J'ai dit."

Faites attention, les Russes (et les supporters anglais) sont partout !

H16

15/3/2024 - Au moins les choses sont claires tant elles sont expliquées partout, aux tribunes de nos parlements, sur nos plateaux télés et aux gros micros mous de nos plus belles radios : la République est menacée de toute part et par nuls autres que les Russes.

Les offices de renseignement français ont travaillé d’arrache-pied et sont d’ailleurs arrivés à la même conclusion qu’on soupçonnait tous depuis plusieurs semaines : l’influence des réseaux russes, russophiles ou carrément poutinistes n’est plus à démontrer.

Les exemples s’accumulent : la véritable psychose qui s’était emparée du pays en fin d’année dernière devant une véritable invasion de punaises de lit – selon les mots précis de l’inénarrable Jean-Noël Barrot – aurait été amplifiée par les réseaux sociaux par des comptes “d’inspiration ou d’origine russe”, poussant ainsi à faire croire aux Français que ces parasites auraient été apportés par les Ukrainiens et non par l’inexistante déferlante migratoire qui est, elle, totalement maîtrisée par les autorités.


On l’apprend ensuite : ces punaises bien réelles sont de plus doublées de punaises numériques ! Après une enquête menée de haute lutte, fouillant les interstices les plus fins des internets les plus interlopes, nos valeureux services de renseignements numériques français ont découvert – avec un timing qui frôle la perfection cinématographique hollywoodienne – qu’un vaste réseau russe de sites de désinformation avait été mis en place pour influencer tout le pays !

Et même si “leur audience semble toutefois limitée” (notamment parce que ces sites semblent bien désaffectés, un peu pourris et pas franchement pertinents), nul doute que cette belle prise par nos fines agences de contre-espionnage permettra de lutter efficacement contre les immenses efforts actuellement menés par toute la Russie poutiniste pour saper l’image de la France.

Car oui, à l’évidence, sans ces sites, sans ces punaises, sans ces influences occultes et ces réseaux propagandistes, la France pourrait à nouveau briller de mille feux : il semble clair que de trop nombreux agents étrangers sapent l’image du pays et il est plus que temps que s’y attelle notre fière Assemblée, elle qui a si fort défendu nos droits, nos libertés et notre prestige jusqu’à présent !


Tout cela est fort revigorant, mais cependant, un doute s’installe : dans quelle mesure tout ceci est-il crédible ?

S’il semble en effet évident que oui, des réseaux d’influence existent dans le pays (russes et autres, ça ne manque pas), peut-on réellement croire dans les dernières affirmations tonitruantes du gouvernement et des parlementaires alors qu’objectivement, ces derniers n’ont pas arrêté de mentir de façon toujours plus éhontée, les dernières années marquant même une sorte d’apothéose en matière de turbo-pipotron ?

Cette fois-ci, ce serait la bonne, celle où tout est exact, vrai, factuel, vérifié ?

Pourtant, médias, politiciens et parlementaires nous ont assuré d’un côté que ces mêmes Russes pillaient les machines-à-laver pour leurs composants, tout en expliquant ensuite et sans sourciller qu’ils étaient malgré tout capables de satelliser des armes nucléaires de l’enfer.

Sacrés débrouillards et quelque peu paradoxaux : capables de tout et évidemment du pire, ils sont à la fois démunis et ridicules, et à la fois diaboliquement ingénieux et audacieux.

Ou alors – hypothèse un peu hardie mais qui, au regard des années passées, n’est pas totalement à écarter – peut-être se fait-on généreusement baratiner ?

Après tout, on nous avait vendu une Ukraine autonome, démocratique et vibrante de liberté alors qu’on découvre maintenant qu’elle était infestée de laboratoire immédiatement qualifiés de complotistes (bien que confirmés par nulle autre que Victoria Nuland).

Bien sûr, on comprend que ces institutions ne fabriquent aucune arme biologique : c’est marqué dessus, pardi et supposer qu’il puisse y avoir des dérapages est non seulement complotiste mais serait faire preuve d’une imagination débordante. Ce serait comme imaginer que Justin Trudeau, l’actuel premier ministre canadien, aurait fait financer des laboratoires de bricolages biologiques ultra-dangereux sans que les règles élémentaires de sécurité y soient respectés et aurait même facilité les fuites de tels laboratoire. C’est impossible, voyons.

Dès lors, penser qu’il puisse y en avoir en Ukraine relève de la même imagination délirante ; l’étape suivante, ce serait d’imaginer des bases opérationnelles de la CIA en plein milieu de ce pays à la frontière de la Russie. Comme si les Américains étaient assez stupides pour aller chatouiller l’ours russe.


Tout ceci serait ennuyeux, puisque cela reviendrait à constater, éléments sourcés à l’appui, que les historiettes amusantes fournies par nos journaux, par les médias en général et nos autorités en particulier, sont trop régulièrement entamées par les faits quelques semaines, quelques mois ou quelques années plus tard. Avec un côté systématique qui devient un peu douloureux, ce qui tient pour rumeur honteuse à un instant T finit par se retrouver validé quelques semaines plus tard, donnant toujours plus de crédit aux sales “complotistes” (généralement d’extrême-droite, antivax, bien évidemment pro-Poutine et anti-tout fort méprisables) et dégradant toujours plus la confiance qu’on peut avoir dans nos autorités pourtant toujours dignes de confiance.

Dès lors, on s’interroge : les méchants Russes ont-ils vraiment besoin de forcer la dose, d’infiltrer, de propagandiser à tout va pour que la confiance des Français envers leur gouvernement et leurs médias s’effrite ? Ne suffirait-il pas de laisser s’exprimer les Mickeys effervescents comme Attal ou Séjourné pour que le doute s’immisce inexorablement ?


Oh bien sûr, on trouvera toujours un internaute joliment diplômé ou un pisse-copie solidement subventionné dans les médias de grand chemin pour venir distribuer son fact-checking comme d’autres les aboiements qui cornaquent le troupeau vers la bergerie. Mais à mesure que leur historique général révèle l’ampleur de leurs erreurs, de leurs mensonges ou de leur niaiserie, leurs aboiements se font plus lointains, plus risibles.

Eh oui, le réel est brutal.

Les Russes sont peut-être partout mais la réalité de ce qui se passe en France, au jour le jour, semble montrer que ce ne sont pas les Russes ou les supporters anglais qui posent le plus de problèmes.

De là à imaginer ensuite que les gesticulations gouvernementales et les explications fournies actuellement ne sont qu’un cache misère pour l’effondrement de tout l’appareil d’État français, de son réseau de renseignement et de contre-espionnage, de sa dimoplassie diplaumassie dyplomatie diplomatie, de tout son régalien, il n’y a qu’un petit pas que seuls les plus parfaits conformistes, ces diplômés, ces adoubés du fact-checking et ceux qu’on appelle parfois “normies”, refuseront d’envisager.


https://h16free.com/2024/03/15/77123-faites-attention-les-russes-et-les-supporters-anglais-sont-partout

14 mars 2024

mélimélo

⬦ Lorsque des missiles français, anglais ou allemands auront détruit un ouvrage majeur en Russie, que pensez-vous que fera la Russie ?
Gilles Casanova

⬦ Le wokisme est une pruderie sans limite qui voudra bientôt voiler les femmes.
Gilles Casanova

⬦ Folies de Macron : sincèrement, je préférais Benalla à Zelensky.
Gilles Casanova

⬦ Certains hommes jouent à « qui a la plus grosse » avec leur voiture, provoquant des accidents. Ce malade fait ça avec la Bombe… L'accident peut être beaucoup plus dangereux.
Gilles Casanova

⬦ Bien plus qu'à une authentique quête de la vérité, cette envie de juguler les fake news ressemble surtout à une envie des élites d'étouffer les voix dissidentes.
Vincent Verschoore

⬦ La France avait une chance historique de faire entendre une voix différente, et d’en profiter pour se rapprocher de la Russie. Cela aurait permis de commencer la réindustrialisation tant annoncée et jamais démarrée. Au lieu de ça, nous allons vers un suicide collectif.
Gastel Etzwane

⬦ Quelle crédibilité pour un pays – naguère grand – dont le chef pleurniche pour être invité à la conférence des BRICS, puis veut partir en guerre contre la Russie ?
Gilles Casanova

⬦ Il y a, aux États-Unis, 531 personnes en prison pour 1 million d'habitants. Ce ratio est de 300 pour 1 million en Russie. Si on admet avec Hobbes que le seul sens réel du mot liberté est la liberté d'aller et de venir, il s'en déduit qu'on est plus libre en Russie qu'aux États-Unis.
Denis Collin

⬦ Avec l’UE, la France à l’image des agriculteurs : liquidée !
En sortir, c’est l’urgence !
Jacques Cotta

⬦ Pour les Européennes, le Parti socialiste a enfin un programme : faire la guerre à la Russie!
Gilles Casanova

⬦ Il fait le Narcisse au bord du Rubicon, si ça tourne mal c'est nous qui paierons…
Gilles Casanova

⬦ "Tout ce qu’ils veulent, c’est que la tuerie continue", déclare le Premier ministre slovaque, à propos de la réunion de Paris pour "l'aide" à l'Ukraine.
Denis Collin

⬦ Si pour un virus saisonnier, on a eu droit à un régime totalitaire totalement délirant, à quoi aurons-nous droit pour une guerre contre la Russie ?
Voilà la question qu'il convient de se poser. Hélas, les réponses sont très inquiétantes.
Alexis Haupt

⬦ Rappel élémentaire pour tout élève de primaire, mais aussi pour Éric Naulleau :
Quand on prône la liberté vaccinale, on n'est pas "antivax".
Quand on met en garde sur la dangerosité de Macron, on n'est pas pro-Poutine.
Alexis Haupt

⬦ Combattez les dérives sectaires si ça vous chante, moi je combats les dérives totalitaires. C'est-à-dire un État qui veut pouvoir mettre en prison quiconque remet en question "sa science", le tout en prétendant de lutter contre les dérives sectaires.
Alexis Haupt

⬦ Tout ce qui ne passe pas dans les médias n'existe pas encore dans l'esprit de la masse.
Cette dernière attend que les médias parlent d'une chose pour accepter l'idée qu'elle existe.
Au 21e siècle, ce sont les médias qui créent la "réalité".
Alexis Haupt

⬦ L’Europe me semble plus menacée par le totalitarisme islamique que par la Russie de Poutine.
Michel Rosenzweig

⬦ Les politiciens qui émergent des eaux troubles des émotions suscitées par la peur et l'hystérie générales voudront plutôt exploiter la situation pour affermir leur pouvoir au lieu de chercher de véritables solutions. En d'autres termes, cela ouvre la porte à de nouvelles dictatures qui, sous prétexte de lutter contre une menace, constitueront en premier lieu une menace pour leurs propres citoyens.
Imre Kertész, L'ultime auberge

13 mars 2024

Gilles Casanova

Macron fait la grosse voix, il n’a « pas de ligne rouge » face à Poutine, dit-il.
La France pourrait déployer son arsenal nucléaire donc.
Ça fait réfléchir, lorsqu’on sait que nos missiles volent à trois fois la vitesse du son sur 500 km et ont une puissance équivalente à 300 000 tonnes de TNT. Et que nous avons près de 300 têtes nucléaires.
Cependant, pour la composante aérienne, il faut arriver à se trouver à 500 km de la cible, cela signifie que nos avions ou les missiles ne soient pas interceptés avant. Mais nous pouvons tirer depuis des sous-marins des missiles comparables, qui vont à Mach 3 et s’ils ne sont pas interceptés peuvent faire de terribles dégâts.
Pour beaucoup de gens – à peu près la terre entière entière – ils peuvent, constituer une menace terrible et réellement faire d’immenses dégâts.
À l’exception cependant de deux pays suffisamment équipés pour ne pas nous craindre, et qui concentrent à eux deux 93% de l’arsenal nucléaire mondial.
L’ami américain d’une part. Qui n’est en ce moment pas le premier en terme de puissance et de vitesse des missiles et des intercepteurs…
D’autre part, un gars qui aurait 8 000 têtes nucléaire, des intercepteurs qui voleraient à Mach 20 et des missiles qui voleraient à Mach 21 et pourraient parcourir 10 000 km pour atteindre leur cible, qui pourraient, par exemple, atteindre Paris en 2 minutes, puis détruire – avec un seul tir de missile – 650 000 Km2 (la France métropolitaine en fait 550 000 seulement).
Tiens, ça tombe bien, ce gars c’est Poutine.
Il a très très peur du petit Macron qui n’a « pas de ligne rouge »…
Mais c’est nous qui, alors, mourrions par vitrification, pour la folie narcissique d’un nouveau et piètre Caligula.
Il est peut-être temps de se rendre à la réalité du caractère toxique des moulinets de bras irréfléchis d’un petit gars qui ne digère pas la façon dont il s’est pris une fessée publique et retentissante au Salon de l’agriculture…
Malheur à la ville dont le prince est un enfant (La Bible - Ecclésiaste 10:16)

12 mars 2024

Je sais ce qu’est la délation

Radu Portocala

12/3/2024 - Je sais ce qu’est la délation. J’ai été amplement dénoncé. On a rapporté à la police politique de Roumanie, la Securitate, des propos que je n’avais pas tenus. D’autres ont été amplifiés, afin qu’ils correspondent aux besoins du dossier et de l’enquête. On a raconté des choses que je n’avais pas faites. On a donné à d’autres une interprétation et une importance qu’elles n’avaient pas. Si le gouvernement grec d’alors n’avait pas entrepris une action très forte - à laquelle aucun autre gouvernement n’aurait consenti -, j’allais, partant de ses inventions et exagérations, être jugé pour « haute trahison ». Cela m’aurait assuré 20 ou 25 ans dans leurs geôles.
Dans les notes qui préparaient un livre jamais écrit j’écrivais que le délateur est l’avant-garde du bourreau. Certes, on peut donner au bourreau toutes sortes de visages et toutes sortes d’habits - il reste, en essence celui qui, d’une manière ou d’une autre, persécute.
Il m’est arrivé de rencontrer deux anciens bourreaux de la Securitate - nommés pudiquement dans le langage administratif enquêteurs. Je n’oublierai jamais leurs yeux, leur visage, leurs mains.
Et j’ai connu beaucoup de délateurs. Ça peut sembler curieux de pouvoir les identifier, mais ce n’est pas une impossibilité. Quelqu’un raconte à une connaissance un mensonge, puis, à l’interrogatoire, il découvre que le mensonge figure dans son dossier. D’autres étaient connus presque de tout le monde, cependant, ils trouvaient encore quoi rapporter.
Des femmes dénonçaient leurs maris ou des maris dénonçaient leurs femmes ; des adolescents dénonçaient leurs parents ou leurs camarades d’école ; des collègues de travail se dénonçaient entre eux ; des amis de toujours dénonçaient leurs amis.
La délation est probablement la forme la plus sale de traîtrise. Le délateur, lui, est un être misérable, sans conscience, qui cherche à nuire, en échange de quoi il aura, peut-être, quelques mesquins avantages. Pour atteindre ses buts, peu lui importe d’inventer ce qu’il n’a pas entendu ou vu. Son obscure mentalité vaudrait sans doute une étude psychologique.
Lorsque le phénomène de la délation prend de l’ampleur, la société tombe malade à la fois de la méfiance et de la peur. On ne sait plus à qui on peut parler sans danger, on vit dans la crainte d’avoir dit un mot de trop.
C’est cette société que veut construire le parti d’Emmanuel Macron, sans doute avec sa bénédiction. Pour notre bien - comme on vous explique toujours en régime totalitaire. Pour l’hygiène morale. Et sans même avoir le courage de le dire, les ordures sont invitées à dénoncer. Le bien s’appuie donc sur les ordures, c’est sur les ordures qu’Emmanuel Macron et les siens veulent construire la société pure et juste de leurs rêveries malsaines.