H16
Cela ne peut pas être ce que vous pensez que cela pourrait être. Impossible.
27/9/2024 - Pendant que les Français sont occupés par le petit théâtre gouvernemental et les gesticulations ministérielles grotesques destinées à camoufler l’effondrement économique et social du pays dans la violence et la misère, la situation sanitaire mondiale continue son inquiétante trajectoire.
Cette trajectoire n’est pas nouvelle. C’est même une tendance de fond que quelques précédents articles de ces colonnes permettent de brosser : ainsi, en août 2022, on pouvait noter
une petite surmortalité pas tout à fait normale ; en janvier 2023,
quelques coïncidences et des statistiques troublantes auraient dû imposer un peu de prudence, qui ne fut pourtant pas de mise ; et en mai de cette année, un billet revenait sur
l’épidémie de ces coïncidences sans que personne ne s’en inquiète.
Ces dernières semaines, c’est
une étude parue dans Nature qui ajoute des éléments de réflexion inquiétants sur ces précédents constats : selon les chercheurs du Brigham and Women’s Hospital, plusieurs types de cancers voient leur prévalence nettement augmenter ces dernières années. L’étude porte sur les statistiques des cancers observés depuis les années 1990 et montre sans grande ambiguïté une augmentation de leur prévalence, et montre aussi que le risque de développer un cancer augmente pour chaque nouvelle génération.
Compte tenu des types de cancers étudiés dont une majorité concerne ceux atteignant le système digestif, les chercheurs soupçonnent que la population occidentale (celle majoritairement couverte dans cette étude) est de plus en plus exposée, et de plus en plus tôt, à différents éléments cancérigènes essentiellement présent dans l’alimentation.
Cette étude fait suite à une
autre étude parue dans The Lancet qui parvient globalement aux mêmes conclusions : sapristi, certains cancers se développent de plus en plus tôt !
Les lecteurs de la presse française ne seront que peu surpris de ces informations tant les journalistes hexagonaux semblent friands de relayer ce genre de nouvelles : pour ces derniers, c’est une véritable
épidémie de cancers, et qui apparaît
chez les moins de 50 ans et pour lesquels on n’a pas trop d’explications solides, tagada tsoin tsoin.
Cependant, la conflagration des études parue dans The Lancet et Nature avec ces derniers articles de presse est bien pratique puisqu’elle permet de confondre des cancers survenant sur des populations jeunes, de façon très récente, avec des tendances de fond, observables sur des dizaines d’années et qui correspondent, assez probablement, à l’introduction de différents aliments de piètre qualité (sucres comme le sirop de fructose, huiles végétales issues de processus industriels innovants, agents de texture, de goût, de couleur toujours plus hardis, pour ne citer que ceux-là).
Dans les deux cas (tendances de fond et nouveaux cancers agressifs se développant chez les jeunes depuis un triplet d’années), les études et les articles multiplient les raisons possibles : cela doit être les perturbateurs endocriniens, les pesticides, la malbouffe, les microplastiques, le stress de la vie moderne, les écrans et bien évidemment le réchauffement climatique (sans lequel aucun article généraliste ne pourrait naître dans une rédaction et espérer être publié). Mais jamais, ô grand jamais, n’est fait mention d’une série massive d’injections expérimentales dans la population occidentale.
Impossible. Aucun rapport. Cela ne peut pas être ça.
Mieux : avec la publication de ces études de longue tendance, tout est fait pour que l’augmentation des cancers soit devenue complètement admise comme d’une tendance multidécennale. Oui, il s’agit ici de camoufler tout effet potentiellement cancérigène des injections magiques, en expliquant préventivement que les cancers augmentent, qu’ils le font rapidement, que ce n’est pas nouveau et qu’on cherche la raison depuis des lustres.
Mais plus à propos, que ce soit ou non la source du problème pour les cancers les plus récents et les plus agressifs, il n’est en tout cas pas autorisé de simplement poser la question : y aurait-il un lien avec l’injection miraculeuse post-covid ?
Et quand elle est posée, c’est pour immédiatement répondre, avec certitude, “Absolument non”, les données,
disent nos médias et les autorités, sont
“sans appel”.
D’ailleurs, il suffit d’écumer quelques pages de recherche Google pour s’en convaincre : tout ceci n’est qu’une abominable rumeur, une théorie du complot largement décrédibilisée comme en atteste
un commode article Wikipedia. C’est fact-checké, c’est débunké, c’est évident.
C’est tellement évident que poser la question, c’est immédiatement déclencher des réactions outrées…
Ces mêmes réactions outrées qu’on a pu observer lorsque ces imbéciles de complotistes doutaient – sots qu’ils étaient – que le vaccin était effectivement capable d’endiguer la transmission. Ce fut aussi la même réaction lorsque ces crétins de complotistes soutenaient – à tort, évidemment – que le vaccin ne permettait pas d’échapper à l’infection. Ce fut encore une réaction similaire lorsque ces idiots de complotistes imaginaient qu’on allait imposer les vaccins au travers d’un pass, et que ce dernier serait – invraisemblable bêtise – utilisé pour limiter les allées et venues des individus.
Et les réactions agacées, les vagues d’articles de débunkage et les tons doctes pris par les experts de plateau pour balayer d’une main les inquiétudes de ces nigauds de complotistes au sujet des cancers rappellent les mêmes réactions, les mêmes articles et les mêmes tons doctes pris par les mêmes experts lorsqu’il s’est agi d’endiguer les niaiseries complotistes au sujet des myocardites.
Depuis, le temps a permis de ranger ces délires complotistes dans les placards qu’ils n’auraient jamais dû quitter : le vaccin empêche l’infection et la transmission avec brio (mais si, bordel !), le pass n’a jamais été utilisé pour mettre en place une ségrégation inique à l’échelle continentale (arrêtez de revenir là-dessus !), les myocardites et les AVC sont si rares qu’évoquer la fréquence soudainement élevée de ceux qui claquent subitement de ces affections inopinées déclenche des spasmes chez nos experts de plateau.
Maintenant, tout le monde sait que les myocardites sont provoquées par le réchauffement climatique, la tonte du gazon, l’aspartame, le sport, le café, le stress des grosses factures énergétiques mais jamais, ô grand jamais, ces injections miraculeuses.
Allons : la similitude des réactions, des articles et des doctes avis n’est qu’une… coïncidence.
Pourtant, l’hypothèse – bruyamment et violemment rejetée – qu’il pourrait effectivement y avoir un lien n’est pas complètement idiote. Un petit coup d’œil à différentes statistiques, comme celles provenant du Royaume-Uni (
ici), jettent une lumière crue sur les tendances longues, qui semblent accélérer depuis avril 2021, subitement, comme en témoigne le graphique officiel suivant (cliquez pour l’agrandir) issu d’un
récent rapport sur la santé au Royaume-Uni :
Un hasard, sans doute. Hasard qui est malgré tout corroboré par
l’analyse des demandes d’indemnisation du “Personal Independance Pension” (PIP) du même Royaume-Uni, demandes qui augmentent brutalement depuis 2021. La coïncidence est, encore une fois, intéressante et nécessiterait un peu plus qu’un simple haussement d’épaules, des avis doctes, des réactions outrées et des affirmations péremptoires à base d’articles de presse courroucés.
Et lorsqu’on commence à éplucher certaines données statistiques indirectes (par exemple la croissance anormale des dépenses de soins),
on trouve effectivement une tendance fort récente à l’accroissement rapide des cancers :
Mais c’est dit : la question, interdite, ne sera pas posée et la réponse, déjà dans les cartons, est actuellement en cours de diffusion. Il s’agit d’une tendance multi-décennalle, ce sont les “produits chimiques” et les satellites qui détraquent le temps et provoque le réchauffement climatique, voilà tout.
https://h16free.com/2024/09/27/78757-cela-ne-peut-pas-etre-ce-que-vous-pensez-que-cela-pourrait-etre-impossible