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30 septembre 2024

Dessin d'Alex / Courrier Picard

Vincent Verschoore

Toutes les démocraties de façade (dont l'UE, la Russie, la Chine, la France...) justifient la censure et le renoncement à la liberté d'expression au nom de "la lutte contre la désinformation".
Les USA sont encore un peu protégés par leur Premier Amendement, mais peut-être plus pour très longtemps : son establishment, ici représenté par John Kerry lors du dernier conclave du WEF (Davos) sur le climat, se plaint de l'absence de l'arbitre traditionnel de ce qui constitue "le vrai", et la possibilité pour chacun d'aller puiser aux sources d'infos "alternatives" alimentant ainsi, selon lui, un cercle vicieux de désinformation rendant l'exercice du pouvoir particulièrement difficile.
Toujours selon Kerry, les démocraties "n'avancent pas assez vite" pour contrer ce phénomène, d'où la conclusion logique : il faut réduire la liberté d'expression et donc, par définition, la démocratie (ça, évidemment, il ne le précise pas, mais tout le monde aura compris) afin de sauver la démocratie.
Jeu de dupes s'il en est car plus personne, aujourd'hui, dans les hautes sphères de la gouvernance mondiale, ne veut de démocratie. Ces "élites" la ridiculisent en se vautrant dans la corruption et un entre-soi hors-sol dont le WEF est un bel exemple, et la sabotent en étant elles-mêmes les premières sources de désinformation, de censure et de propagande via leurs médias subventionnés, comme on le constate très directement depuis quelques années avec le Covid puis la guerre en Ukraine.
Ce qui ne veut pas dire que les sources alternatives font nécessairement œuvre de vérité, mais elles permettent au moins d'élargir les sources et de confronter des analyses sortant du cadre politiquement correct, de la pensée unique et, in fine, du tropisme totalitaire qui reste en réalité l'idéal de la gouvernance mondialisée.
Une info difficile à trouver sur les médias mainstream, d'où cette référence à un média alternatif.
On se souviendra par ailleurs qu'en 2015, au sujet des attentats contre Charlie Hebdo, ce même John Kerry disait ceci :
“Je suis d’accord avec l’imam de France qui a dit aujourd’hui que les journalistes assassinés sont des martyrs de la liberté. Les assassins ont proclamé aujourd’hui que Charlie Hebdo est mort. Soyez sûrs d’une chose : ils ont tort ! Aujourd’hui, demain, à Paris, en France et à travers le monde, le pouvoir de la liberté d’expression vaincra dans la lutte contre l’obscurantisme.”
On notera le chemin parcouru, alors que les mêmes sont, en majorité, toujours au pouvoir.

Pierre Duriot

On le plaint...

Pauvre petit chou traverserait une phase de « décompression ». Sans rire. Il a raté sa dissolution, raté ses élections, est en train de rater son nouveau gouvernement, se retrouve assis face à Retailleau, qui le considère comme un accident de l'histoire, se fait huer au Canada, siffler à chaque déplacement en France, à chaque match, est inaudible sur la scène internationale, ne pèse plus rien en Ukraine, plus rien en Israël, voit ses finances pointées du doigt, se fait faire la dictée par von der Leyen, aurait même dit en privé, de guerre lasse, à propos de Barnier et de ses sbires : « Qu'ils se démerdent entre eux ! ». Le pauvre jouit d’une impopularité record avec 75 % de Français mécontents de son action, selon une enquête Odoxa-Mascaret, qui doit avoir limité le chiffre pour ne pas achever Jupiter, qui nous trouve trop ingrats en regard de ses 10 à 12 heures de travail quotidien. Il pourra à nouveau dissoudre dans moins d’un an : pour quoi faire ? Si Barnier tombe, il pourra nommer un nouveau Premier ministre : pour quoi faire ? À moins… à moins… qu’il n’arrive à comprendre, dans un éclair de lucidité, qu’il est le caillou dans la chaussure de Marianne qui sans lui, ne s’en porterait que mieux et qu’il prenne la meilleure de ses décisions : partir. 30/9/2024

En France, la prochaine sodomie fiscale sera temporaire mais surtout exceptionnelle !

H16

30/9/2024 - En matière d’économie, en France, tout va bien et, à l’analyse, tout va même mieux que bien ! Le pays est sauvé et c’est grâce à Bruno Le Maire qui l’a d’ailleurs expliqué avec cette fulgurance qui vaudra certainement à son auteur une trace indélébile dans l’Histoire : « Si aujourd’hui notre niveau de dette est élevé, c’est parce que j’ai sauvé l’économie française. »

Pour le reste des Français à commencer par les plus lucides, et une fois passés les spasmes d’hilarité nerveuse que peuvent encore provoquer les saillies de l’ex-ministre de l’Économie, le constat est plus nuancé : il semble bien, à lire les dernières déclarations quasiment martiales de Michel Barnier, le blob mou désigné récemment Premier ministre, qu’il va falloir prendre des mesures “responsables”, et ce même si elles ne seront “pas toujours populaires”.


Dans ces mesures, Barnier évoque une simplification qu’il veut appliquer aux administrations et aux tâches des agents publics notamment. On s’étonnera en l’occurrence de la qualification de “pas toujours populaires” tant une telle simplification ne pourrait obtenir que le vibrant accord de l’écrasante majorité des Français, y compris des agents de l’État eux-mêmes confrontés tous les jours à l’inflation bureaucratique sans frein.

Maintenant, il faudrait être le dernier des naïfs pour imaginer que cette simplification dont se gargarise Barnier se traduira par quoi que ce soit de concret. On se rappellera à toutes fins utiles qu’en 2014 (il y a 10 ans, déjà !), des gesticulations à ce sujet avaient été lancées à grand bruit par un petit foutriquet ministre, un certain Macron, pour aboutir à… un accroissement de la brasse coulée dans les torrents de merde législativo-bureaucratique que nous pondent députés et administrations avec un rythme devenu hystérique.

Barnier précise aussi qu’en parallèle de cette simplification parfaitement cosmétique, il envisage une contribution “exceptionnelle et temporaire” face à la situation financière qu’il qualifie, le sourcil tremblant et l’œil humide, de “très grave”.

Là encore, seuls les plus naïfs croiront au caractère exceptionnel et temporaire de ce qui va picoter sévère. Ce sera très probablement aussi exceptionnel, temporaire, ciblé et indolore que le furent CSG et vignette auto pour ne proposer que ces exemples.

Eh oui : exactement comme prévu depuis des mois, les finances de l’État étant sur le point de s’effondrer (et ce n’est pas une exagération), il devient impossible d’imaginer autre chose… qu’augmenter les impôts et les ponctions diverses.


Pourtant, la grogne à certains endroits de la République monte déjà fort au point qu’on supprime certaines taxes, comme actuellement en Martinique : il semble que, lorsque les dirigeants sont très prêts de ceux qui payent l’impôt et qui commencent à trouver la ponction trop piquante, leur vision des solutions à appliquer pour améliorer la situation s’ouvre à d’autres possibilités.

Oh, certes, on n’en est pas encore à la réalisation qu’il va falloir trancher dans certaines dépenses, mais à certains endroits, l’idée commence à faire son chemin. Rassurez-vous, cette idée reste pour le moment âprement combattue en Métropole où certains continuent de se convaincre qu’en fait, il serait plutôt judicieux de multiplier les mesures impopulaires et d’accroître les taxes, par exemple sur les voyages.

Eh oui, on voit encore poindre des idées de taxes, des idées pour emmerder les Français, au moment précis où la tempête d’emmerdes va devenir un véritable ouragan.

Ici, on appréciera le sens du timing redoutable de ces associations de gaïatollahs semi-habiles, qui démontre une fois encore cet état d’esprit si spécifique, si profondément ancré dans le mode opératoire d’une partie des Français et – bien malheureusement – de cette partie qui dispose de l’oreille des médias et des politiciens.

C’est à ce point fermement ancré qu’il en devient impossible pour ces derniers d’écouter la voix de la raison, celle qui intime l’évidence : il faut couper dans les dépenses somptuaires, dans les prébendes, dans les fromages républicains. Il faut raboter comme jamais dans les distributions sociales qui gangrènent le pays. Et si l’effort doit porter à hauteur de la capacité de contribution financière, il est assez peu probable que ce soit la classe moyenne des actifs qui puisse encaisser le choc dont l’ampleur massive semble échapper à beaucoup de Français, politiciens en premier.

Dans ce cadre, la petite musique sur un rabotage des retraites (à commencer par celles des fonctionnaires, qui est directement issue du budget courant de l’État) n’est donc pas anodine ; et pour qu’on en soit à envisager cette voie, c’est que la situation financière est encore pire que ce que les petits prouts aigus de Barnier laissent comprendre.

Comme le notait un certain François Fillon en 2007, la France était un État en faillite, et le camouflage qui a eu lieu depuis n’a été en réalité qu’une fuite en avant, une gabegie décontractée sans regarder en arrière, dont l’accélération depuis 2020 à la faveur d’une crise largement artificielle a propulsé la dette française à des niveaux véritablement catastrophiques.

Cette fuite arrive maintenant à son terme.

Il faut se rendre à l’évidence : si la ponction que veut opérer Barnier est effectivement temporaire, ce ne sera pas parce que le premier ministre en décide ainsi, mais tout simplement parce qu’il n’aura pas l’occasion de renouveler la forfaiture plusieurs fois. Ces prochaines ponctions seront à l’évidence douloureuses mais pourraient fort bien être la goutte qui fait déborder un vase qui n’a jamais été aussi plein, dans l’Histoire française, et dans le monde entier.


La suite est évidente : comme il va devenir assez clair assez vite que le Ponctionnistan ne peut plus fonctionner, et comme à chaque fois qu’on arrive au bout de l’argent des autres, le socialisme va devenir soudainement plus brutal.

La musique va s’arrêter et il n’y aura vraiment pas assez de chaises pour tout le monde.


https://h16free.com/2024/09/30/78790-en-france-la-prochaine-sodomie-fiscale-sera-temporaire-mais-surtout-exceptionnelle

29 septembre 2024

DÉFICIT : C'EST PIRE QUE VOUS NE LE PENSEZ

Le Fil d'Actu - Officiel
29/9/2024

00:06 Introduction : Un désastre depuis longtemps annoncé
01:07 Une réalité pire encore ?
02:28 La folle découverte de Michel Barnier
03:22 Finances publiques, dette et déficit : un peu de théorie
05:49 Quand l'État perd le contrôle
09:41 Le mensonge comme méthode de gouvernement
12:22 Déficit public : l'arbre qui cache la forêt
14:09 La réalité : inflation, chômage, désindustrialisation
18:47 Le déficit, ce qui empêche la France de sombrer ?
20:58 Bonus : comment soutenir le Fil d'Actu ?

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René Chiche

28/9/2024 - Le Conseil d'État vient de rejeter la requête déposée par SUD Éducation (et d'autres associations, parmi lesquelles La voix lycéenne et Le poing levé [sic]...) pour faire annuler la circulaire interdisant le port de l'abaya prise par Gabriel Attal en 2023.
Dans sa décision, le Conseil d’État rappelle que « les signalements d’atteinte à la laïcité dans les établissements d’enseignement publics adressés au ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse ont connu une forte augmentation au cours de l’année scolaire 2022-2023, 4 710 signalements ayant été recensés, contre respectivement 2 167 et 2 226 les deux années scolaires précédentes. Parmi ces 4 710 signalements, 1 984 étaient relatifs au port, dans les établissements d’enseignement publics, de signes ou tenues méconnaissant les dispositions de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, citées au point 2, contre 617 l’année scolaire précédente et 148 lors de l’année scolaire 2020-2021. »
La circulaire interdisant l’abaya avait été le grand sujet de la rentrée 2023, y compris au Conseil supérieur de l’éducation. Je me souviens de la séance du 12 octobre dernier en présence de Gabriel Attal où toutes les organisations étaient montées au créneau contre le ministre à ce sujet pendant leurs déclarations préalables, sauf nous à Action & Démocratie. SUD Éducation (qui dit à peu près n'importe quoi sur à peu près tout) n'était pourtant pas alors le plus véhément. Le plus véhément sur le sujet était le représentant de l'UNSA. Quand vint le tour pour le ministre de répondre aux différentes déclarations, il interpela le représentant de l'UNSA pour lui demander de préciser de quel « sujet à caractère médiatique » il s'était emparé selon lui pour ne pas aborder « les vrais sujets ». Le représentant de l'UNSA lui répondit : ben, l'abaya.... Gabriel Attal se mit alors à sourire puis, se tournant l'air goguenard vers le représentant du SNPDEN (qui fait également partie de l’UNSA), lui lança : « mais, c'est bien vous-même, n'est-ce pas, qui m'avez supplié de prendre cette circulaire ? ».
C'est effectivement le SNPDEN, syndicat majoritaire chez les chefs d'établissement, qui avait réclamé quelques mois auparavant du ministère une clarification et avait exigé un texte leur permettant d'intervenir dans un cadre réglementaire...
L'UNSA n'avait cependant pas totalement tort. Ce type de sujet qui fait la Une des médias et qui a mis Gabriel Attal sur orbite dès qu’il est arrivé à l’éducation nationale, même s'il est aussi un vrai sujet, est cependant bien commode pour faire oublier les autres. Je considère pour ma part que la question des tenues vestimentaires et celle des signes d’appartenance religieuse, qui sont deux choses distinctes d’ailleurs, sont effectivement de vrais sujets quoique sans rapport avec la laïcité, qui est ici invoquée, une fois de plus et même par le Conseil d’État, totalement à tort. En aucune façon en effet le port, même ostentatoire, d’un signe d’appartenance ou de croyance religieuse ne constitue une atteinte à la laïcité, laquelle est un principe visant à protéger la liberté de penser, comme je l’ai déjà abondamment expliqué dans un commentaire de Spinoza. Il faut appeler un chat un chat et dire les choses de façon précise : le port de certaines tenues telles que l’abaya, qui en soi ne porte pas atteinte au principe de laïcité, est surtout une manifestation de nature politique et un aspect de ce que l’on appelle l’entrisme islamique, et c’est ce mouvement politique, qui se dissimule sous les habits de la religion, qui conteste en effet le principe de la laïcité et le combat parce qu’il prétend fixer, au nom de la religion, une limite à la liberté de penser et soustraire à l’examen des dogmes présentées comme des vérités indiscutables, ce qui montre au passage que toute mouvance, qu’elle soit religieuse ou politique, qui prétend limiter la liberté de penser, d’examiner, de douter, de discuter et de chercher la vérité est ennemie de la laïcité.
C’est donc bien en tant que manifestations politiques déplacées que les tenues telles que l’abaya doivent être proscrites des établissements d’enseignement, et non parce qu’elles constitueraient en elles-mêmes une atteinte à la laïcité, ce qui n’a aucun sens. Aucune tenue religieuse en général n’est, en soi, une contestation de la laïcité. D’autant plus qu’à l’école, l’application du principe de laïcité concerne l’enseignement et non les convictions personnelles. C’est l’enseignement qui est laïc. De même, la République est laïque non au sens où elle serait athée ou en guerre contre la religion, mais au sens où elle garantit à chacun la liberté en matière de pensées et de croyances.
Le Conseil d’État a donc tort d’évoquer la laïcité dans sa décision, mais il ne fait que rappeler la loi, et c’est en réalité le législateur lui-même qui manque de rigueur et de courage en la matière, en s’abritant à tort derrière la notion de laïcité qu’il contribue ainsi à dévoyer au lieu d’assumer le fait que c’est au nom de la paix civile et de la sécurité qu’il faut préserver les établissements scolaires et la formation intellectuelle des jeunes gens de l’entrisme et du prosélytisme islamique comme naguère catholique.
Que des syndicats d’enseignants comme ceux que j’ai cités et quelques autres mènent une croisade contre tous ceux qui rappellent ces évidences, et se mobilisent pour défendre le port de l’abaya par des élèves dans les établissements scolaires, cela est en revanche navrant et très inquiétant. Si les éducateurs n’ont eux-mêmes plus de repères, on est mal…
Jak Umbdenstock / DNA

Natalia Routkevitch

Reportage sidérant. On sait que rien ne va plus ; n'empêche, quand on le voit concrètement, c'est extrêmement choquant.

C’est une image qui frappe à Bordeaux, une preuve de plus s'il en fallait de la précarité universitaire. 500 étudiants qui font la queue en plein centre-ville. La file indienne est si longue qu'elle serpente autour d'un pâté d'immeuble entier situé au bout du Cours Alsace-Loraine, à deux pas de la place Pey-Berland. La scène a de quoi interpeller les touristes ou les passants comme Edgar. "Bonjour, pourquoi vous faites la queue", demande le badaud. "Du coup, là on attend pour une distribution alimentaire", lui répond Emmanuel, 22 ans, étudiant à l'université Bordeaux-Montaigne en solidarité internationale.
"Moi, je viens ici parce que je n'ai pas de thunes", déclare Myriam, 29 ans, inscrite aux Beaux-Arts de Bordeaux. La jeune femme affirme qu'elle n'est pas la plus à plaindre. "J'ai des personnes dont je suis proche qui ont volé ou qui volent pour manger ou qui juste ne mangent pas. Payer sa bouffe et payer son loyer et donner du temps à ses études, c'est quasi impossible. Tout a augmenté et tout est devenu vraiment super cher au fil des dernières années."
Tous racontent la même galère quand les restaurants universitaires sont fermés. "En gros les week-ends, il y a pas mal de repas que je saute parce que c'est un petit peu compliqué, notamment le déjeuner et puis pour le dîner, ça se limite à une petite conserve. Une boîte de thon... Et bon bah on fait comme ça, on boit de l'eau", confie Julien, 21 ans, en 1ʳᵉ année de DUT science et génie des matériaux.

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28 septembre 2024

Régis de Castelnau

Rubrique : co-auteurs

L’atroce tragédie de l’assassinat de la jeune Philippine venant après tant d’autres, provoque fort normalement une émotion considérable.
Le coupable est d’abord évidemment le salaud qui a accompli cette horreur. Mais il y a des complices, voire des gens que l’on peut considérer comme des coauteurs, et ce ne sont pas des magistrats. Il ne faut pas se tromper de cible cette fois-ci.
Libéré de prison, LE CRIMINEL N’AURAIT PAS DÛ SE TROUVER SUR LE TERRITOIRE FRANÇAIS.
Faire du juge de l’application des peines qui l’a remis en liberté le principal responsable parmi ceux qui ont créé cette situation est une erreur.
Après une procédure régulière, il avait été condamné à une peine de sept ans de réclusion, et il a été libéré après en avoir accompli cinq. Il faut rappeler qu’il existe (comme partout) un système de remises de peine dont l’objectif est de contribuer à l’obtention d’un certain calme dans les centres de détention. En l’occurrence, l’auteur de ce nouveau crime avait accompli les deux tiers de sa peine, et la décision a été prise assortie d’un contrôle et d’une obligation de quitter le territoire français en étant expulsé.
L’inexécution de ces mesures n’était pas de la responsabilité du juge de l’application des peines.
C’est la totale défaillance du pouvoir néolibéral destructeur des services publics qui est à l’origine de cette nouvelle tragédie.
Il l’est doublement. D’abord en privant la Sécurité et la Justice des moyens indispensables pour accomplir leurs missions. Ce réel désintérêt politique, au-delà des parlottes démagogiques que l’on entend de loin en loin, a quelque chose de criminel.
Ensuite, en matière d’organisation de la sécurité sur son territoire, la France a perdu sa souveraineté au profit de l’Union Européenne et par sa soumission à des engagements internationaux contraignants. Cette double contrainte, rend quasiment impossible l’exécution des OQTF. Celle issue de l’appartenance à l’UE n’est réellement remise en cause par aucune des forces politiques représentées au Parlement. Aujourd’hui, que ce soit le chef de l’État ou le Premier ministre, nos dirigeants, accompagné des belles âmes sont des militants acharnés de la soumission. Et par conséquent responsables de la mort de Philippine.
Les voir tous prendre la pose est insupportable.
PS : je sais c’est bizarre, pour une fois je ne dis pas de mal des magistrats. Pas d’inquiétude on y reviendra. 25/9/2024
Vincent Verschoore

28/9/2024 - Deux ans après la destruction du gazoduc germano-russe Nordstream, le sujet est largement passé aux oubliettes. Le lobby mafieux euro-atlantiste, ayant d'abord accusé la Russie avant de devoir se rabattre sur l'Ukraine, impliquant de fait les USA qui auraient dit à Zelensky de ne pas le faire (donc ils savaient, donc ils ont menti, comme d'habitude, d'autant plus que la menace de cette attaque avait été proférée plusieurs fois, y compris par Biden), l'application du droit international devrait valoir à l'Ukraine et aux USA un procès retentissant de la part de l'Allemagne et de la Russie.
Il n'en est évidemment rien, le droit international n'étant applicable qu'aux contestataires et adversaires des USA et d'Israël.
Les USA ayant remplacé la Russie en tant que principal fournisseur de gaz (via une flottille de navires bien polluants), à quatre fois le prix russe (tant qu'à faire), on voit mal quel bénéfice l'Europe tire de cette arnaque, mais l'Europe n'est plus qu'un esclave avachi mené par une secte inféodée aux intérêts US, donc tout est parfaitement cohérent.
Pour rappel, au lendemain de l'attentat :
"Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré que la destruction de Nord Stream représentait "une formidable opportunité". Il s'agit d'une occasion exceptionnelle de supprimer une fois pour toutes la dépendance à l'égard de l'énergie russe". M. Blinken a proposé d'aider l'Europe à remplacer le gaz russe par du gaz américain, beaucoup plus cher. Victoria Nuland s'est jointe à la célébration de l'attaque : "Je suis – et je pense que l'administration est – très satisfaite de savoir que Nord Stream 2 est maintenant, comme vous aimez à le dire, un morceau de métal au fond de la mer."
Business is business, et l'Amérique n'a pas d'amis, seulement des intérêts.
Synthèse de l'affaire Nordstream par Glenn Diesen :

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