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14 janvier 2024

Crime

Gilles Casanova

À un moment où la situation internationale est particulièrement tendue, où le spectre de la guerre et sa possibilité qui avait été écartée par l’existence du thermonucléaire il y a plusieurs décennies commence à retrouver de la consistance, au moment où la situation de la France a rarement été aussi mauvaise depuis l’occupation allemande, au moment où son industrie est effondrée, où il n’y a jamais eu autant de pauvres, où les inégalités n’ont jamais été aussi grandes et dans une telle phase de croissance depuis la guerre, dans un moment de recul généralisé des services publics, dans un moment où l’autorité de l’État – comme l’autorité de manière générale à tous les niveaux de la société – connaît une crise et une déréliction particulièrement vives, toutes les sociétés antérieures se seraient tournées vers un homme d’âge mûr, aguerri dans les combats, ayant connu le travail, ayant connu la dureté des temps et des affrontements, militaires notamment.
C’est ainsi qu’ont procédé toutes les sociétés humaines depuis des centaines et des centaines d’années, lorsqu’une situation de ce type se présentait. Lorsque le pays concerné était en danger.
Ici et maintenant est choisi un freluquet, un enfant gâté qui n’a jamais travaillé, qui n’a jamais fait la démonstration d’une compétence dans aucun domaine, puisque il n’est jamais resté suffisamment longtemps pour pouvoir être jugé ou apprécié par autre chose qu’une presse aux ordres qui l’a construit en coqueluche à sondages.
Comment cela s’appelle-t-il de faire cela, d’imposer cela à un pays ?
Gastel Etzwane

Les agriculteurs allemands ont intensifié leur lutte en envahissant la ville d'Augsbourg pour exiger du gouvernement qu'il retire ses projets de suppression des exonérations de taxes sur le gazole agricole et les véhicules.
Les camionneurs, les motards et le grand public les ont rejoints.
Pas d'agriculteurs, pas de nourriture.
John Kerry l’a rappelé récemment, le plan des mondialiste dont il est un des porte-parole, consiste à supprimer la majeure partie des agriculteurs pour, paraît-il, réduire les émissions de carbone. Une fois de plus, au prétexte climatique, les mondialiste veulent détruire nos pays.


Gastel Etzwane

Vous en avez assez du World Economic Forum ?
Le mouvement fédératif romand en a marre lui aussi.


13 janvier 2024

François Asselineau

Qui propulse Attal ?

https://www.youtube.com/watch?v=a0oABef7Gu0

Yann Thibaud

Pendant toute ma jeunesse, j'ai fantasmé sur les États-Unis, leurs grands espaces, en particulier les canyons si exotiques des westerns vus à la télé, mais surtout leur fabuleuse musique pop ou rock exhalant la pulsion de vie et le désir de liberté, contrastant tellement avec l'ambiance étriquée et coincée de la petite ville de province où je résidais alors, leurs vêtements si cools, fonctionnels et confortables, leur étrange et mystérieux mouvement hippie et « flower power » et ses promesses de bonheur, les merveilleux livres de « channeling » révélant des concepts et savoirs nouveaux, issus d'autres plans ou niveaux de conscience ; tout, dans ce lointain pays, me faisait rêver et m'attirait irrésistiblement !
Et puis je m'y suis rendu, en particulier à San Francisco, souhaitant arpenter le mythique quartier hippie de "Haight-Ashbury".
Et j'ai alors découvert « l'envers du décor » : la saleté, la misère, le désespoir des « homeless », ces spectres blafards, poussant leurs misérables caddies, rassemblant toutes leurs pauvres affaires, le nationalisme exacerbé, les centres « new-âge », repères de bourgeois satisfaits et hypocrites, dont la seule religion semblait être celle du dollar...
Étrange pays, semblant concentrer sur son sol le meilleur et le pire, tant d'espérances exaltantes et tant de déceptions désabusées !
De retour en France, je me suis mis, pour la première fois de ma vie, à aimer mon pays !
Et à apprécier « l'esprit français », ce mélange étonnant et unique de douceur et de sensualité, de modération et d'équilibre, d'humour et d'impertinence, d'idéalisme et de légèreté.
C'est alors qu'ont commencé à nous venir d'outre-Atlantique, toute une série d'idéologies, de plus en plus dangereuses et aliénantes : tout d'abord l'effrayant néolibéralisme, consistant à rendre systématiquement les riches de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres ; le funeste néoconservatisme, consistant pour l'essentiel à se chercher constamment des ennemis à qui faire la guerre, sinistre doctrine d'essence paranoïaque, responsable de la mort et de la souffrance inutiles de millions d'êtres humains ; le comportementalisme, visant à formater et conditionner l'être humain, afin de le rendre conforme aux exigences et besoins du capitalisme ; ce que j'appelle la « pseudo-spiritualité », consistant à ne surtout jamais penser ni réfléchir et à interdire tout esprit critique, en prétendant, de surcroît, que la vérité n'existe pas, afin de créer chaos et confusion dans le psychisme humain ; le délirant transhumanisme, se fixant pour objectif de transformer l'humanité entière en créatures robotiques, sans corps, ni cœur, ni esprit ; pour finir par l'épouvantable wokisme et la terrifiante « cancel culture », doctrine totalitaire, sorte de retour ou résurgence du puritanisme anglo-saxon, de sinistre mémoire.
Ce que j'en ai conclu, c'est que la France, de par sa longue histoire et sa sagesse immémoriale, laborieusement acquise au fil des siècles, pouvait constituer un foyer de résistance au raz-de-marée ou au bulldozer étatsunien, qui nous submerge et nous entraîne, irrésistiblement semble-t-il, vers toutes ses folies.
Non seulement un foyer de résistance, mais aussi et surtout, un foyer d'inventivité et de créativité ; car la France me semble-t-il, possède les qualités de finesse, d'hédonisme et de modération, qui font tant défaut à l'Amérique conquérante, devant laquelle nos élites se couchent et se prosternent, trahissant tout à la fois notre pays et sa culture plurimillénaire.
J'ai fini par comprendre et conclure que je vivais dans le bon pays, celui qui, je l'espère, sera capable de donner au monde une nouvelle vision de la culture et de la spiritualité, rassemblant le meilleur de l'ensemble des aventures civilisationnelles qui se sont succédées, depuis des millénaires, à la surface de cette planète.
Le pays xénophile qu'est la France s'avérant, pour cette raison même, en mesure d'effectuer la synthèse civilisationnelle qui nous manque tant et dont nous avons urgemment besoin aujourd'hui.

12 janvier 2024

Vincent Verschoore

Ah, on dirait que la pharmacienne corrompue n'a pas fait long feu au ministère de la Santé des labos. La corruption est normale sinon inévitable à ce niveau, mais faut quand même y mettre les formes.
Ledit ministère se voit donc regroupé avec le travail et les solidarités sous Catherine Vautrin, ex-LR et "Manif pour tous".
Pourquoi pas, vu la catastrophe que fut la Santé (sauf pour les labos) sous Buzyn, Véran, Braun et Rousseau. Si le ministère disparaissait complètement, ainsi que tous ses technocrates, et que la santé soit gérée par les infirmières et les médecins sans conflits d'intérêts (paraît qu'il en existe encore), cela irait sûrement beaucoup mieux (sauf pour les labos).

ÉLOGE DES P.TAINS

Gabriel Nerciat

La raison pour laquelle j'ai toujours eu un a priori favorable envers les p.tains et les demi-mondaines, c'est qu'elles assument d'avoir un corps, relativisent l'emprise souvent catastrophique de la vertu sur l'âme des hommes, nous vengent des tracas de toutes sortes occasionnés par l'aigreur des femmes honnêtes, et ont le goût affirmé du théâtre.
La magnifique biographie d'Emmanuel de Waresquiel a achevé de m'en convaincre l'été dernier : la vraie femme admirable des Lumières françaises, c'est Jeanne du Barry et pas Madame du Châtelet, Madame de Staël ou l'insupportable Olympe de Gouges.
Pour le reste, rien de nouveau : Macron, qui a le goût du vice et de la vengeance, se paie une parvenue sarkoziste comme il s'était offert il y a bientôt sept ans un pervers majordome juppéiste.
Sûr que le jeune disciple de Paul Ricoeur devait aimer lire Deleuze et Sacher-Masoch en secret.
La gueule de Bayrou et de Cohn-Bendit ce matin fait quand même plaisir à voir, comme celle de Gilles Clavreul après la nomination d'Elisabeth Borne et de Pap Ndiaye en 2022. Or il est indispensable de ne négliger aucun plaisir dans la vie.