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27 janvier 2024

Radu Portocala

Pourquoi ont-ils si peur des mots ? Pourquoi ont-ils besoin de les contourner en inventant des périphrases souvent stupides ? Pourquoi cette permanente prudence de langage, comme si les mots les exposaient à des risques épouvantables ?
On n’ose pas parler d’uniforme à l’école. Journalistes, ministres, premier ministre, président - tout le monde l’évite soigneusement. Et tout le monde a adopté l’ersatz inventé par quelque bureaucrate au courant des finesses de la langue de substitution : tenue unique.
Le mot uniforme vrillait leurs délicates oreilles progressistes. C’est certainement un mot fasciste, discriminatoire, rétrograde. Il n’existait peut-être même pas avant l’apparition du Font National. Il sent le soufre. Le diable s’y cache sournoisement.
Tenue unique sonne tellement mieux. Une formule inclusive. La paix sociale, la joie de vivre, la révolution avec des fleurs. Comme quand ils ont remplacé balayeur par technicien de surface. Voilà qui valorise le pauvre type.
« Maman, as-tu lavé ma tenue unique ? » demandera l’écolier libéré de l’emprise de l’extrême-droite. Les imbéciles ont le grand avantage d’arriver parfois à rendre la vie joyeuse.

Cette FNSEA pro-Macron…

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire


27/1/2024 - Le problème des agriculteurs ne se réglera pas comme le laisse entendre la FNSEA, par les mesures d’accompagnement financières et le versement des subventions prévues par la PAC. C’est un dû, et ils doivent percevoir cet argent, mais ce n’est qu’une piètre bouteille d’oxygène. Ils ne sont pas là pour obtenir des aides, des allocations, pour compenser les contraintes et normes qui les étouffent. C’est la logique de la collectivisation de la société, telle que prônée par l’UE, elle ne mène à terme qu’à leur disparition. Ils veulent pouvoir travailler normalement et vivre de leurs exploitations sans être des assistés. Du côté de Macron, on sent bien qu’il veut faire avec l’agriculture, comme avec le reste, la noyer dans une obligation aux libres échanges internationaux et la dépendance de l’étranger. En clair, il veut liquider l’auto-suffisance alimentaire, pilier du gaullisme. La FNSEA sait tout cela parfaitement, mais refuse de pointer le responsable de cette catastrophe : l’Europe. Normal, elle soutient cette organisation depuis des lustres, l’adore au point d’en avoir fait l’apologie lors du second tour des élections présidentielles de 2022, en appelant à voter Macron. Ce syndicat n’est pas fiable. C’est même le cheval de Troie de la Macronie. Comment la base peut-elle faire confiance à Arnaud Rousseau, son patron. Son CV en dit long sur ce qu’il représente et qui il défend.

Il n’est pas agriculteur, il est aux commandes dans une quinzaine de grosses entreprises, dont la multinationale Avril, 9 milliards de chiffre d’affaires, obtenus en augmentant sa marge sur le dos des agriculteurs, il est l’administrateur de Saipol, leader français dans la transformation de l’huile végétale, il est le président de Sofipretol, une société financière qui endette les agriculteurs. Cet homme a fait une école de commerce, ce n’est pas un agriculteur, simplement un spéculateur financier qui bénéficiera lui, des nouvelles mesures, mais pas le paysan lambda. Vous comprenez pourquoi il ne dénoncera jamais les vraies causes, les normes draconiennes, les taxes en tous genres, les contraintes imposées par une réglementation européenne qui s’échine à passer des contrats absurdes avec l’Amérique du Sud, la Nouvelle-Zélande, bref, le reste du monde, pour permettre aux produits agricoles de ces pays, non soumis aux mêmes réglementations, d’inonder notre marché intérieur.

La seule solution pérenne pour nos agriculteurs c’est l’abandon de la soumission aux injonctions de l’UE. Il est vital pour notre pays de retrouver sa souveraineté alimentaire, n’en déplaise aux bobos écolos, Rousseau ou Jadot, qui ne voient en eux que les sacrifiés obligés, pour une transition écologique réussie. Ils ne considèrent nos paysans que comme des culs-terreux, responsables de tous les maux, pollueurs et barbares, utilisant sans compassion, la vie des animaux, ou l’utilisation des terres à des seules fins mercantiles. Cette transformation énergétique n’est qu’une fable inventée par les adorateurs de Davos, pour servir les intérêts de puissances financières étrangères. Attal affiche déjà toute l’impuissance liée à sa soumission à Bruxelles, en proposant de recevoir doléances et solutions envisagées pour réduire les contraintes administratives. Totalement désorienté, il joue la montre, pratique le verbiage fumeux, sachant pertinemment, du moins on l’espère, que le problème ne vient pas que d’une succession de formulaires à remplir, mais bien des accords internationaux destinés à inonder nos marchés de produits étrangers. Bref, une mort savamment orchestrée sous couvert de nécessité climatique et de sécurité alimentaire. Autre baliverne, comme si nos productions n’étaient pas depuis longtemps suffisamment suivies et surveillées par les exploitants eux-mêmes, conscients que la qualité est gage de débouchés.

Si un syndicat ne doit rien négocier pour l’ensemble de la paysannerie française, c’est bien la FNSEA, qui ne traitera que pour les spéculateurs, déguisés en travailleurs de la terre. Nos agriculteurs doivent se défendre seuls, faire valoir qu’ils sont le fer de lance d’un progrès en devenir pour peu qu’on leur redonne la liberté de travailler et de produire sans les harceler de contrôles et de normes, aussi contraignantes qu’absurdes, sans les trahir en laissant des marchandises à bas coût leur imposer une concurrence déloyale, puisque exonérées des mêmes contraintes techniques et qualitatives. L’agriculture est notre pétrole vert qui peut, par son dynamisme, relancer des pans entiers de nos industries. Nous ne pouvons sacrifier un tel atout pour faire plaisir à quelques illuminés, bien souvent étrangers. En suivant les seules demandes de la FNSEA, aucune chance de construire un avenir serein. Le versement des aides ne compensera jamais l’impossibilité chronique de vendre les produits nationaux soumis à la concurrence organisée, faussée, donc perverse. L’arrêt de la soumission à l’Europe et ses directives contraires à l’intérêt de nos agriculteurs sont nécessaires.

Il y a des chances que le prince président fasse semblant d’accéder à une partie des revendications, il ne fera en réalité aucune concession, payer les subventions non perçues n’est pas un exploit. Mais il n’ira jamais contre Bruxelles et sans ce préalable, l’avenir n’existe pas pour nos agriculteurs. Ils l’ont compris. Ils ont surtout compris que Macron était un menteur professionnel. Ils le constatent sur la santé, il a continué à supprimer des lits, au point que les urgences dans de nombreuses villes, sont fermées la nuit. La culpabilisation des malades qui viennent saturer les hôpitaux est abjecte, comment ne pas engorger les services quand ceux-ci sont vidés des personnels et des moyens ? Il ment sur l’énergie en se gargarisant de produire une électricité la moins chère d’Europe tout en la rachetant à prix d’or après l’avoir bradée. Il a aussi trompé les Français sur l’armée, en vidant ses stocks au profit de l’Ukraine et en étant incapable de remettre en état le matériel existant, concédant une disponibilité des moyens lamentables. Il fabule sur l’école et le niveau des élèves, qu’il entend relever avec des cours de théâtres et l’art des pratiques sexuelles, en lieu et place de celles de la grammaire et du calcul.

Toute initiative de sa part concernant l’avenir de notre agriculture ne sera que cautère sur jambe de bois, que sournoise manipulation pour tuer un mouvement qui pourrait bien réveiller le reste de la société. Peut-être, on peut rêver, que nous assistons là au début de la grande bataille pour la reconquête de notre souveraineté nationale et contre l’hégémonie de l’Europe. Qui sait, à force de colère et indignation, de mouvements sociaux à répétition, sortira dans le grand public, la prise de conscience d’une grande Europe dirigée contre les intérêts des peuples et des nations.

26 janvier 2024

Pour en finir une bonne fois pour toutes avec les promotions

H16

26/1/2024 - Malgré les exhortations de Bruno Le Maire, l’inflation continue de se faire sentir : le panier de la ménagère (ou plutôt, son caddie de supermarché) n’en finit pas de coûter toujours plus cher, avec une augmentation de plus de 20% en deux ans comme l’a récemment noté Le Parisien.

Au premier abord, on pourrait croire que cette situation constitue un vrai défi pour le gouvernement : des denrées plus chères, des Français qui tirent la langue devant les prix, des impôts qui augmentent, des taxes qui font mal, tout semble réuni pour qu’une grogne sociale s’installe durablement.

Mais comme on pouvait s’y attendre de la part d’un gouvernement particulièrement affûté dont le ministre de l’Économie, en place depuis plus de six ans maintenant, nous a amplement prouvé ses capacités, tout a déjà été prévu. Oui, rassurez-vous : contre ces hausses de prix, contre cette inflation qui galope, des mécanismes ont été mis en place et seront bientôt puissamment activés. La loi est prête et, comme le tigre sur les cacahuètes apéritives, va bondir pour protéger comme jamais le consommateur.


Cette loi, c’est la loi Egalim 3, dont les précédents avatars avaient nourri ces colonnes où, dans quelques billets consternés, on apprenait que cette législation mal boutiquée déclenchait une série d’effets de bords aussi indésirables que prévisibles que toute la députaillerie s’était pourtant précipitée pour voter goulûment.

Ainsi, grâce à cette loi débile, les prix de certaines denrées augmentèrent (de 1 à 10%), les consommateurs en firent les frais et les producteurs (au premier rang desquels les agriculteurs dont la loi était censée améliorer le sort) ne virent pas la couleur de ces augmentations de prix. Des entreprises, dont le modèle d’affaires se basait quasi-intégralement sur des ventes promotionnelles dorénavant interdites, se retrouvèrent dans des difficultés suffisantes au point de devoir licencier. Si l’on ajoute les gains dodus engrangés par les distributeurs (comme prévu mais contre toute attente du législateur décidément bien stupide) et les conclusions sénatoriales qui montrèrent que cette loi ne satisfaisait absolument personne (sauf l’État), on aboutit à la conclusion d’un désastre aussi total que prévisible.

Eh oui : la loi Egalim a été un ratage intégral, comme très souvent en République du Bisounoursland lorsque le pays, piloté par une bande d’idéologues incompétents, refuse de se plier à ses injonctions paradoxales mais s’en tient à la dure réalité, au crépi duquel les fesses des citoyens et de leurs politiciens ne cessent de se frotter.

Mais ce frottement n’est pourtant pas assez fort puisque, même devant le désastre, on se rappelle que le député Descrozaille avait tout fait pour prolonger cette loi débile. Et comme prévu, à partir du 1er Mars prochain, cette loi entre en application et interdira de fait les réductions de plus de 34% sur les articles d’hygiène, d’entretien et de beauté. De façon logique (et à l’opposé de ce que cette loi cherchait donc à obtenir), les enseignes multiplient donc les promotions avant la date fatidique : voilà que certaines enseignes affichent des -50% à -80% sur certains prix afin d’écouler leurs stocks avant que ce genre de remises soit définitivement enterré.


Autrement dit, à partir de Mars, on peut s’attendre à de nouveaux effets délétères : d’une part, les prix de ces rayons vont connaître une hausse notable puisque les réductions et autres remises n’y seront plus possibles. D’autre part et comme l’indiquent de nombreux témoignages, les ventes vont en prendre un coup puisque beaucoup de Français comptaient sur ces remises pour pouvoir payer ces achats : beaucoup ne peuvent se permettre ces produits que lorsqu’ils sont à prix très réduits, ce que cette loi va courageusement interdire.

Et puis, autant il est difficile de moduler à la baisse la consommation de nourriture (que cette loi inique touche aussi et depuis plus longtemps du reste), autant s’abstenir de produits d’hygiène semble plus simple lorsque la conjoncture devient vraiment délicate.

Pour rappel, cette loi fut à l’époque (il y a un an) pensée pour aider les industriels du secteur dans leurs négociations avec la grande distribution. On sent poindre un nouvel échec retentissant avec une grande distribution qui s’alignera sur des prix plus élevés, des ventes qui tomberont, des consommateurs moins heureux et des industriels dont le bilan risque clairement d’être négatif.

Décidément, l’erreur est humaine, mais il faut l’acharnement de députés et tout l’appareil d’État pour transformer l’erreur en catastrophe industrielle.


Petit à petit, de secteur en secteur, chaque produit rentre dans le rang c’est-à-dire celui d’un prix quasiment piloté par l’État avec des lois et des taxes qui garantissent un plancher, de plus en plus élevé, et une inflation qui garantit que le plafond ne sera jamais atteint. En noyant ainsi le marché avec des lois de plus en plus complexes, en intervenant de plus en plus ouvertement entre producteur, distributeur et consommateur, l’État essaye de camoufler une inflation dont, on doit le rappeler, il est l’unique et entier responsable (le quoi qu’il en coûte n’est pas sorti des étables à licornes de la République mais bien des délires humides de Macron et sa clique).

Et ce faisant, l’État provoque des distorsions de plus en plus importantes de prix.

Or, son bilan est déjà désastreux.

Dans l’immobilier, les empilements de lois régulant ce marché (depuis l’ultra-favoritisme des locataires en passant par les DPE de plus en plus bidons) ont abouti à son véritable verrouillage. La tension y est maintenant maximale, avec un nombre croissant de logements non loués et, en même temps, un nombre croissant de mal logés ou de SDF.


Dans l’alimentation, l’hygiène, les médicaments, l’énergie, les empilements législatifs, les taxes et les contraintes légales comparables aboutissent – à la surprise générale de la députaillerie toujours aussi inculte en économie – aux mêmes effets délétères avec, progressivement, l’apparition de pénuries et de Français modestes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, du marché noir et des contournements de ces lois de chaque partie intéressé (producteur, distributeur, consommateur).

Ce constat aurait largement dû imposer une claque de réalité aux tâcherons sans tête qui pondent actuellement de la loi comme des saucisses industrielles.

Mais non ! On continue donc de plus belle vers un contrôle des prix total avec la garantie d’un succès retentissant.


mélimélo

Quand je pense qu'avant, je croyais que Trump était un fou dangereux. Je croyais aussi que les démocrates étaient plus modérés. J'étais manipulée par les médias et je l'ignorais.
Véronique Faucheux


⬦ Le ministre de l'Intérieur de Macron nous dit qu'on ne peut pas envoyer les CRS contre des gens qui souffrent.
Et les Gilets jaunes ?
Gilles Casanova

⬦ [JO 2024] Tout est fait pour que le maximum de Parisiens désertent la ville. On annonce une grande fête populaire, mais sans le peuple.
Gastel Etzwane

⬦ Dans un monde de fous on médicamente les hommes sains.
Lhyn Sedrin

⬦ Il faut aussi que le crime d'improbité envers l'État chez les hommes publics soit effectivement puni plus sévèrement que le vol à main armée.
Simone Weil

⬦ À quoi servent les idéologies ?
À apprendre aux êtres humains à ne plus y croire et à cesser d'acquiescer naïvement à tout ce qu'on leur raconte.
Ce qui prend, pour chacune ou chacun, plus ou moins de temps...
Yann Thibaud

⬦ La Caverne de Platon en 2023 :
1. On leur dit que la TV désinforme
2. Ils allument la TV pour voir si c'est vrai
3. Ils reviennent en criant au complotisme car la TV n'en a pas parlé.
4. Ça commence à devenir compliqué de les faire sortir du médiavers quand même.
Alexis Haupt

⬦ Il y a des gens qui disent avoir L'ESPRIT OUVERT et c'est sûrement vrai.
Tellement ouvert que le cerveau est parti se promener...
Véronique Faucheux

⬦ Demain, la gauche et les syndicats bobo vont défiler pour une immigration sans frein, afin de faire baisser les salaires des moins qualifiés.
Encore bravo.
Gilles Casanova

⬦ Je ne vois pas pourquoi il nous faudrait détester le peuple russe et le considérer comme un ennemi, alors même que nous avons vocation à coopérer avec lui et plus généralement à vivre en paix avec l'ensemble des peuples du monde.
Yann Thibaud

⬦ Mettre du marbre aux cochons ne rend pas les lieux plus propres.
La crasse et la bêtise humaine me fatiguent.
Lhyn Sedrin

⬦ Quand la police ne m'a pas laissé voir mon père isolé et sortant d'une lourde opération du poumon ou quand un vigile n'a pas voulu que je rentre aux urgences sans pass pour soutenir ma compagne, je n'ai pas eu la sensation de vivre une pandémie mais un épisode de Black Mirror.
Alexis Haupt

⬦ Il est primordial, et même vital, que vous conserviez toujours votre esprit critique et votre indépendance d'esprit. Que vous ayez raison en dépit du bon sens ou tort sans le savoir, ne vous contentez jamais de ce que vous disent les autres pour vous faire votre propre opinion.
Tiephaine Soter

25 janvier 2024

Gilles Casanova

Une urgence pour montrer aux agriculteurs comme aux salariés la voie à suivre probablement ?

Gilles Casanova

Encore des complotistes ?
Non, passé un certain délai le discours « complotiste » condamné devient vérité officielle, timidement au début puis franchement ensuite… Attendons sagement la suite !

Denis Collin

On peut dire tout le mal que l'on veut d'Antoine Rousseau, le PDG de la FNSEA, mais la question est d'abord de savoir si les paysans ont raison ou non de manifester. Les manœuvres des uns et des autres ne peuvent changer la réalité qui est que l'agriculture de ce pays est prise dans la grande tourmente de la hausse du prix de l'énergie et de la concurrence libre et parfaitement faussée, imposée par l'UE. Il faut protéger les paysans, ces centaines de milliers voués à la disparition. Et pour les protéger, il faut être protectionniste et pour être protectionniste, rompre avec l'UE. Tout le reste n'est que diversion.