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17 mars 2024

Tiephaine Soter

16/3/2024 - On lit beaucoup, ces derniers temps, des commentaires à propos de "l'ambiguïté stratégique" qu'aurait choisie notre President Evil dans le conflit russo-ukrainien.
L'idée générale est de dire que la Russie devrait se méfier d'une possible intervention française en Ukraine, avec déploiement de soldats français "à des fins non-combattantes" (en gros, servir de boucliers humains sur des objectifs ukrainiens sensibles). Peut-être pour de la formation et du déminage.
Les tocards de seconde zone qui se prennent pour des stratèges s'imaginent sans doute être de fins intellectuels connaisseurs de Sun Tzu qui, en tenant cette ligne de "l'ambiguïté stratégique", seraient de dignes et fiers héritiers du général chinois : "avoir l'air d'être fort quand on est faible, et faible quand on est fort", et autres "enfumages".
Ces pauvres cons sont visiblement trop limités intellectuellement pour se rendre compte qu'entre Sun Tzu et Poutine, il y a eu Clausewitz, Jomini, Liddel Hart, Rommel, Mao, Coutau-Béguarrie, ou, pour rester dans la sphère russo-ukrainienne, Gerasimov. Je veux dire, à un moment, Sun Tzu c'est un manuel pour enfants. Mais vraiment, hein : c'est un manuel destiné à la formation des enfants des empereurs de Chine, pour qu'ils se forment à "l'art de la guerre".
En fait de stratégie, ces ignares semblent confondre avec le poker, qui semble plus de leur niveau. Ils ne réalisent pas qu'ils jouent cartes sur table, avec les valeurs à la vue de tout le monde, et que leur bluff stupide est tout simplement ridicule.
Pour de très bonnes raisons, afin de favoriser la paix en Europe et par extension dans le monde, depuis les années 1970, il y a des accords internationaux sur le désarmement et le contrôle des armements. En Europe, c'est la Conférence pour la Sécurité et la Coopération en Europe, ou CSCE, qui s'est ouverte à partir de 1973, avant d'être transformée en OSCE après la chute de l'Union Soviétique, en 1995. Le contrôle des armements suppose que chaque Etat participant révèle l'état de son arsenal de façon exhaustive : nombre d'armes légères et calibres, nombre de dispositifs d'artillerie et calibres, nombre de véhicules blindés, dont chars principaux de combat, nombre de systèmes de lancement d'engins (stratégiques), nombre de systèmes anti-aériens et types, types de navires composant la flotte, nombre de systèmes aériens et types d'aéronefs, type de bombes à disposition, nombre de têtes nucléaires et de vecteurs de celles-ci... Vous comprenez l'idée : la Russie sait exactement ce dont la France mais aussi les autres pays ont à leur disposition dans leurs arsenaux et vice-versa, la seule inconnue étant la disponibilité réelle des équipements. Enfin, ça, c'était jusqu'à novembre dernier, quand la Russie a décidé de se retirer de façon effective du Traité sur les Forces Armées Conventionnelles en Europe, pour des raisons évidentes d'obfuscation de ses moyens stratégiques et tactiques réels, dans la perspective d'un combat probable à venir contre l'OTAN.
Les usines d'armement russes tournent à plein régime et ses moyens exacts ne sont plus vraiment connus qu'à travers des estimations. Du côté européen, c'est assez simple à extrapoler, puisque l'industrie de défense n'existe pour ainsi dire plus, et qu'il faut une décennie pour remettre en place des capacités militaires en vue d'un passage à une "économie de guerre".
Donc, oui, le "génie stratégique" du taré cocaïné qui occupe l'Elysée, c'est simplement du bluff de bas étage, qui n'a aucune espèce de crédibilité. Ce n'est pas à Vladimir Poutine qu'il essaie de faire peur, mais à sa propre population, qu'il massacre par tous les moyens disponibles, avec la complicité de tout le système politique, médiatique et administratif, depuis son élection en 2017.
C'est à vous que ce type fait la guerre. C'est vous qu'il emprisonne, mutile, tue, ruine, depuis 7 ans.
"Pour régénérer l'arbre des Libertés, il faut l'abreuver avec le sang des tyrans", dit le dicton.
Souvenez-vous-en.

Radu Portocala

Je reçois sur FB une réclame du Théâtre de l’Odéon m’annonçant qu’une nouvelle version de Hamlet s’y joue. C’est une « adaptation radicale » et qui plus est « féministe ». Pourquoi ? Tout simplement parce que Hamlet est une femme.
Sur le site du théâtre, une présentation alambiquée parle de la « lutte contre la violence patriarcale du système mis en œuvre par Claudius, Polonius, Rosencrantz et Gilderstern ». Les trois femmes - Hamlet, Ophélie et Gertrude « chantent, dansent, crient, vivent et débordent cette histoire pour affirmer la possibilité d’un autre avenir ».
Tout cela, nous explique-t-on, pour répondre au besoin de la metteuse en scène (Christiane Jatahy) « d’identifier les leviers du changement ».
Pourquoi cette dame a-t-elle eu besoin de vandaliser Shakespeare dans une démarche qui, je pense, est de la même nature que celle des débiles qui jettent de la soupe sur les tableaux ? Parce que probablement elle a été incapable de prendre un crayon et des papiers et d’écrire sa propre pièce révolutionnaire à souhait, radicale, déconstruite, féministe et que sais-je encore. Parce qu’elle fait partie de ce monde qui veut modifier le passé pour l’adapter à leurs lubies, un monde sur lequel règnent désormais les déments et les imbéciles. 17/3/2024

LE CONSENTEMENT DES FEMMES

Gabriel Nerciat

C’est fou comme on s’amuse. Après la constitutionnalisation du droit à l’avortement, l’introduction du consentement dans le texte de la loi pénale réprimant le viol.
C’est vrai que c’est important, le consentement, et pas seulement pour les très jeunes filles qui ont eu droit, dans les années 1970-90, aux avances de Gabriel Matzneff.
Déjà, lorsque j’étais à l’école primaire, la jolie petite Marie-Cécile, que j’appelais Marinette, une adorable fillette d’origine alsacienne aux beaux cheveux châtains et aux yeux verts comme des émeraudes, m’avait prévenu, un jour que je la suivais d’un peu trop près au sortir de la classe : « Si tu veux m’embrasser, tu dois me demander la permission d’abord. »
Avant d’ajouter, d’un air averti : « Parce que, tu comprends, tu n’es pas mon fiancé ».
Avertissement dont j’avais surtout retenu qu’on pouvait donc l’embrasser sans pour autant lui avoir demandé la main.
Mais il est probable que tout le monde n’a pas eu une Marinette, dans sa vie, pour être affranchi.
Visiblement, si j’en crois les néo-féministes, il y aurait en nombre des malotrus et des voyous qui se glissent dans le lit des filles sans y être formellement invités. Ou bien sans qu’elles aient clairement compris ce qu’ils venaient faire là.
Elles sont sûrement si naïves et si distraites, les pauvres. Ou bien placées sous hypnose, comme sur le divan de Gérard Miller.
Je sais hélas qu’un certain nombre de butors entreprennent parfois de griser, par l’usage immodéré de l’alcool ou d’autres substances plus ou moins licites, des femmes de rencontres afin de forcer leurs faveurs, mais je n’ose croire que ces minables soient devenus les plus représentatifs de l’ancien sexe fort déchu.
Donc, oui, sûrement, légaliser le terme de consentement, c’est important, mais sans doute que ça ne suffit pas.
L’idéal serait de contracter avant tout coït un engagement écrit simple et net, par exemple devant un clerc de notaire. Mais on me dira que c’est compliqué à organiser, et bien plus long parfois que certaines étreintes furtives destinées à demeurer sans lendemain.
Pour lever toute ambiguïté, le plus pratique ou le plus poétique serait de disposer d’une petite entrée en matière versifiée, facile à retenir et d’un usage tout terrain.
On aborderait sans détour la femme ou la jeune fille convoitée, et on lui dirait :
Sans ingérer aucune ecstasy,
Voulez-vous accueillir mon zizi ?
Ou bien, pour nos cadets trop affairés :
Levons le pied en fonçant ;
Je te prends si tu consens.
Ainsi les femmes ne seraient plus prises en traître et, dûment informées des intentions viriles, n’auraient plus qu’à répondre par oui ou par non.
Elles pourraient même, parfois, se montrer charitables. Comme Marinette qui finalement m’avait dit, peut-être instruite par son possible fiancé : « Si tu ne sais pas comment on fait, je t’aiderai. »

LE COUPLE FRANCO-ALLEMAND, UN MALENTENDU

Gabriel Nerciat

- Olaf, il faut aller faire la guerre contre les Russes. C'est urgent. Sinon, Ursula va perdre son empire, et moi ce qui me tient lieu de virilité.
- Y'a pas moyen, Djadja. Tu es ruiné, moi je n'ai plus de chars ni d'obus, et tes soldats se sont égarés sans combattre dans la brousse du Congo. Je suis pas ta catin, Djadja, arrête de dire que je couche avec toi et que je vais payer tes dettes. Ce sont pas des trucs qui se font, ça, j'ai trop la honte quand je reviens chez moi.

LE PROGRESSISME N’EST QU’UNE PENSÉE DESTRUCTRICE MAL NOMMÉE

Marc Amblard

17/3/2024 - L’idéologie de la gauche progressiste est complexe et diverse. Pour autant, il est possible de la résumer en quelques mots pour mieux l’appréhender.
Pour ses adeptes, et Dieu sait s’ils sont nombreux, l’effort, le talent, le courage, la prise de risque n’existent pas. A tout le moins, ces qualités ne sont pas déterminantes. Non, les inégalités et les classes socio-économiques résultent de l’assujettissement des opprimés par les oppresseurs dans un système social injustement construit, fondé sur le racisme, la xénophobie, la misogynie et l’avidité capitaliste.
Pour eux, toute la misère du monde se résume à ce constat. Une forme de marxisme revisité.
De fait, il y a peu ou rien dans les sociétés occidentales actuelles qui mérite d’être perpétué. Tout doit être déconstruit. La famille, le genre, l’éducation, le travail… bref, toutes les valeurs qui ont fondé nos structures modernes.
C’est pourquoi les « progressistes », qu’ils soient européens ou américains, veulent transformer nos institutions en un vague système totalitaire qui proscrit les libertés individuelles et qu’ils peuvent contrôler seuls avec quelques conglomérats amis.
Il serait donc plus juste de les appeler non pas progressistes mais fossoyeurs.

16 mars 2024

Macron et l’Ukraine : analyse d’un charabia

Pierre Duriot
Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français


16/3/2024 - Le discours présidentiel sur l’Ukraine, au premier abord, semble relever de la prestation théâtrale, sur un mode auquel le président nous a habitués : parler pour ne rien dire. Mais avec la transcription à l’écrit et l’analyse mot à mot, les incohérences apparaissent pleinement et on se pince pour se dire qu’il est le président et que ses mots engagent toute la nation. Morceaux choisis :

« Nous avons mis trop de limites dans notre vocabulaire. Nous ne sommes pas dans l’escalade. Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie mais, soyons clairs, on ne doit pas la laisser gagner. » Qu’est ce à dire ? On ne va pas se battre, mais la Russie ne doit pas gagner ? Il fait comment ?

« La contre-offensive ukrainienne ne s’est pas passée comme prévu. La situation est difficile pour les Ukrainiens. Ils ont des limites en termes d’hommes car la Russie est un plus grand pays. Oui, ce début 2024 doit être l’année du sursaut. » Mais encore ? L’Ukraine a gagné, peut gagner, ou est sûre de perdre ?

« Nous ferons le nécessaire pour atteindre notre objectif. Si la Russie venait à gagner, la vie des Français changerait. Nous n’aurions plus de sécurité en Europe. » Si la Russie venait à gagner ? Donc elle peut gagner ? On ne saurait trop lui rappeler, également, que la vie des Français a changé, en moins bien, non pas à cause de la Russie, mais à cause des sanctions occidentales.

« La Russie est un adversaire. Le régime du Kremlin est notre adversaire. Mais nous ne sommes pas en guerre contre la Russie. Nous sommes prêts à répondre à une escalade possible de la Russie. La paix, ce n’est pas la capitulation de l’Ukraine. » La paix n’est pas la capitulation de l’Ukraine, mais l’Ukraine n’est pas en position de gagner, dit-il juste avant ? Le Russe est notre adversaire, mais nous ne sommes pas en guerre, alors que nous envoyons tout de même de l’argent et des armes ? Il veut dire quoi exactement ?

« Notre capacité nucléaire nous donne une sécurité... » Il compte utiliser l’arme nucléaire, ou Poutine va l’utiliser et il devra répondre ?

« Nous serons prêts à prendre les décisions qui s’imposent pour que la Russie ne gagne jamais. » Quel genre de décision ? Les sanctions économiques ne marchent pas et nous n’avons pas les capacités nécessaires pour battre militairement la Russie ? Quelles pourraient donc être ces « décisions » ?

Le Président assume l’envoie de troupes françaises en Ukraine mais affirme que la France ne mènera pas d’offensive. Il « assume », c’est à dire ? Assumer, c’est en principe, subir les conséquences de ses actes et depuis sept ans, il ne subit aucune conséquence de ses actes, pourtant tous à côté de la plaque puisque nous en sommes au point zéro dans à peu près tous les domaines.

« Notre industrie de défense n’est pas adaptée pour une guerre de haute intensité. Mais nous avons multiplié par trois nos capacités de production. Nous allons aussi produire des armes en Ukraine, plus près du front. » Il reconnaît par là que notre engagement militaire n’est pas possible, mais n’écarte pas la possibilité d’un engagement.

« La sécurité de l’Europe et des Français se joue actuellement. » La Russie nous a-t-elle menacés ?

« Si la Russie continue son escalade, nous serons prêts ! » Prêts comment puisqu’il reconnaît que nous n’en avons pas les moyens ?

Le discours du président est complètement incompréhensible et nous sommes face à deux options. Soit il est dépassé, ne sait plus ce qu’il dit, ni ce qu’il fait, n’a plus aucun levier d’action et se condamne à pratiquer un verbiage totalement idiot pour faire croire qu’il a encore une quelconque importance sur l’échiquier politique. Soit il est en service commandé au service de l’hégémonie américaine, liquide l’industrie française, liquide la nation en l’endettant au maximum au prétexte de guerre, liquide l’économie allemande, précédemment gavée au gaz russe bon marché, en poussant à la roue en permanence pour que s’accumulent des « sanctions économiques » qui sont en réalité plus contre nous que contre la Russie, tout le monde l’a désormais bien compris. Et Bruno Le Maire a été le dindon de la farce. Cela se tiendrait : les USA, pour garder leur hégémonie ont tout intérêt à ruiner l’Europe, à rapatrier les brillantes entreprises allemandes sur leur sol, ce qu’ils sont en train de réaliser, pour se recentrer sur leur base et espérer rebondir.

En résumé, soit il est complètement en roue libre, sous l’emprise de psychotropes, comme l’expliquait récemment une députée RN, soit il est un agent américain et fait le job : pérenniser la domination US en affaiblissant l’Europe. L’Allemagne qui n’a de cesse de commander du matériel militaire américain serait ainsi torpillée par ses propres amis, à qui se fier ?

15 mars 2024

UN ROI LUNAIRE

Gabriel Nerciat

"La marée ne doit pas et ne va pas monter jusqu'à mon château de sable. J'ai dit. C'est toute la plage qui serait menacée avec lui.
Misérables gueux, je suis le seul à pouvoir effrayer la Lune. Elle le sait et, quand je le dis, se voile ou s'en offusque.
L'impératrice Ursula ma marraine en est persuadée autant que moi. Elle est moins bête que tous ces pleutres roitelets germaniques ou magyares.
Alors, c'est simple, entendez-vous : vous allez me laisser hypothéquer vos derniers bijoux de famille afin qu'elle puisse m'acheter des canons.
Si vous ne vous laissez pas faire, je vous envoie tous en orbite sur la Lune : vous verrez comme il y fait noir. J'ai dit."